la Comtesse Jeanne de La Motte

Oui, c'est aussi ce que je me dis

Cela m'épate aussi : il n'y avait pas encore le Planning familial !

Douée la Jeanne

Comme beaucoup d'autres femmes de son époque ! Et beaucoup d'hommes aussi, sans doute !

En même temps, nous ne savons pas grand chose sur elle avant l'affaire du collier, et c'est bien pendant cette période là qu'elle a eu le plus de chance de mettre au monde des enfants

L'auteur de cette biographie sous forme de journal est formel. La femme Lamotte a mis des jumeaux au monde peu après son mariage et les a perdus tout de suite. C'est tout.

Quelle que soit la femme, il doit être inhumain pour une mère de perdre ses enfants

Certaines mères indignes considèrent leurs enfants comme des boulets ... Je ne suis pas sûre que cela n'ait pas été le cas de Mme de la Motte, accaparée qu'elle était par l'élaboration des plans et intrigues que nous savons ...... Il lui fallait les coudées franches plutôt que des bambins accrochés à ses jupes !
C'est ainsi que je vois les choses .
...... pauvres jumeaux !

Surtout s'ils avaient survécu  

Bien à vous.

Vous avez certainement raison Durfort, par contre il faut bien reconnaître que La Motte ne montre aucun signe de tristesse par la suite...même s'il est possible qu'elle le cache.
Cela dit il faut aussi relativiser : la mortalité infantile de l'époque était habituelle, et je pense qu'elle avait un peu moins d'impact que de nos jours, d'autant plus que tous les enfants n'étaient pas forcément désirés en ces temps-là.

J'avoue que je perçois trop peu la mère en elle pour la prendre en pitié...

Ce n'est pas de la pitié, c'est juste que la mort d'un enfant doit être terrible, il est vrai que nos ancêtres savaient les risques, et que la mortalité infantile est assez élevée.
Jeanne a vécu pour Jeanne avant tout, elle voulait être reconnue, et elle ne sait fixer aucune limite pour atteindre son but, d'ailleurs, dans l'affaire du collier, dans ces "mémoires", elle ne parle jamais de sa marque......de son honneur, de son nom, ça oui, bizarre non.

Il faut dire aussi que ses mémoires sont essentiellement des mémoires justificatives sur l'affaire du collier, et non les mémoires de sa vie

Vous m'avez l'air drôlement fasciné par la Motte, cher Durfort ! Chou aurait-il un rival ???

Durfort a écrit:

Ce n'est pas de la pitié, c'est juste que la mort d'un enfant doit être terrible, il est vrai que nos ancêtres savaient les risques, et que la mortalité infantile est assez élevée.
Jeanne a vécu pour Jeanne avant tout, elle voulait être reconnue, et elle ne sait fixer aucune limite pour atteindre son but, d'ailleurs, dans l'affaire du collier, dans ces "mémoires", elle ne parle jamais de sa marque......de son honneur, de son nom, ça oui, bizarre non.

Justement, la mort d'un enfant était-elle terrible pour un pareil individu ?

Citation :

Vous m'avez l'air drôlement fasciné par la Motte, cher Durfort !   Chou aurait-il un rival ???

Non aucun risque  

De toutes façon, beaucoup de mères ou de pères à cette époque n'ont pas forcément montré de grands signes de déprime après la mort d'un de leur enfant...je pense à Marie-Thérèse, à Louis XV, à Marie Lezczinska...enfin bref à beaucoup de monde, dont les actes futurs ne semblent pas dépendre de ces morts prématurées. La Motte ne fait pas exception  

Citation :

Vous m'avez l'air drôlement fasciné par la Motte, cher Durfort !   Chou aurait-il un rival ???

Non, je préfère Anne Jacobée Nompar de Caumont de La Force, comtesse de Balbi,  

Chou d'amour a écrit:

Non aucun risque  

De toutes façon, beaucoup de mères ou de pères à cette époque n'ont pas forcément montré de grands signes de déprime après la mort d'un de leur enfant...je pense à Marie-Thérèse, à Louis XV, à Marie Lezczinska...enfin bref à beaucoup de monde, dont les actes futurs ne semblent pas dépendre de ces morts prématurées. La Motte ne fait pas exception  

En effet, Chou. Déplorer pour Madame de Lamotte serait une projection aussi anachronique que déplacée.

Durfort a écrit:

Non, je préfère Anne Jacobée Nompar de Caumont de La Force, comtesse de Balbi,  

En avez-vous de drôles goûts !!!  .....        

[quote="Mme de Sabran"][quote="Durfort"][quote="Mme de Sabran"]Vous m'avez l'air drôlement fasciné par la Motte, cher Durfort !   Chou
Vous savez les gouts et les couleurs ne ce discute pas,   je me suis commandé un bouquin sur elle, pour mon noël.

Joyeux noël, Monsieur Durfort !

pimprenelle a écrit:

Joyeux noël, Monsieur Durfort !

Je me joins à Pim, cher Durfort !!!!

Est-ce une idée que je me fais parce que c'est toi qui l'as postée... mais ton image à smileys vous a un de ces airs païens !

C'est toi et moi ! Ne sommes-nous pas mignonnes avec un large sourire chevalin à la Fernandel ?

pimprenelle a écrit:

Durfort a écrit:

Ce n'est pas de la pitié, c'est juste que la mort d'un enfant doit être terrible, il est vrai que nos ancêtres savaient les risques, et que la mortalité infantile est assez élevée.
Jeanne a vécu pour Jeanne avant tout, elle voulait être reconnue, et elle ne sait fixer aucune limite pour atteindre son but, d'ailleurs, dans l'affaire du collier, dans ces "mémoires", elle ne parle jamais de sa marque......de son honneur, de son nom, ça oui, bizarre non.

Justement, la mort d'un enfant était-elle terrible pour un pareil individu ?

Je pense que nous diabolisons un peu trop cette femme, que savons nous d'elle réellement mis a part son rôle dans l'affaire du collier, s'était une femme de son époque prête a tout faire pour vivre