18 juin 1781: Henri-Alexis de Tholosé ou Henri Alexis Tholozé

né le 18 juin 1781 à Bouchain (Nord), fils de David-Alexis Tholosé, capitaine du 1er corps royal du Génie, et de Félicité Waudru-Durre.
Le 16 avril 1813, il épouse Anne-Claudine Sergiant.
Le 21 décembre 1797, Tholosé est admis à l'École polytechnique, puis est élève sous-lieutenant à l'école d'application du génie de Metz (5 janvier 1801).
Il est nommé lieutenant en second (22 décembre 1801) de la 8ème compagnie de mineurs, puis lieutenant en premier (10 janvier 1803).
Le 23 décembre 1803, il entre dans l'état-major du génie à l'armée des Côtes de l'Océan au camp de Saint-Omer, puis au camp de Boulogne-sur-Mer (1804).
Le 9 mars 1805, il est nommé capitaine en second du 1er bataillon de sapeurs.
Le 2 décembre 1805, il participe à la bataille d'Austerlitz et prend part aux campagnes de Prusse et Pologne (1806-1807).
Il se distingue le 8 février 1807, à bataille d'Eylau où il est blessé à la jambe droite.
Durant le printemps 1807, Tholosé participe au siège de Dantzig.
Nommé le 1er juillet 1807, à l'État-Major du génie, il est employé au 4ème Corps de la Grande Armée et devient aide de camp du maréchal Soult le 15 du même mois.
De 1808 à 1814, Tholosé est en Espagne et au Portugal toujours avec le maréchal Soult.
Le 22 décembre 1809, il est nommé chef d'escadron.
Il se distingue à la bataille de Gebora, le 19 février 1811, en enlevant un drapeau.
Il prend part à la bataille d'Albuera, le 16 mai 1811, où il est blessé à la hanche droite.
Le 21 février 1812, il quitte son service d'aide de camp du Maréchal Soult pour soigner sa blessure.
Il reprend son service le 28 janvier 1813, en qualité de major en second.
Il est à nouveau mis en disponibilité le 1er février 1813, pour reprendre le 16 avril de la même année, son service d'aide de camp auprès Maréchal Soult.
Nommé colonel le 17 janvier 1814, il combat à Orthez le 27 février et, le 10 avril, il participe à la bataille de Toulouse.
Durant la Première Restauration, Tholosé reste aide de camp du maréchal Soult jusqu'au 11 mars 1815, date à laquelle le maréchal quitte son poste de ministre de la guerre.
Pendant les Cent jours, il participe à la campagne de Belgique à nouveau comme aide de camp du maréchal Soult.
En juillet 1815, il est employé à l'armée de la Loire et se voit mis en disponibilité le 5 août 1815.
Il est réintégré le 27 mai 1818 comme colonel au corps royal d'état-major.
Le 1er janvier 1819, il est affecté au dépôt de la Guerre.
Le 14 décembre 1821, il est détaché comme adjoint au général Rogniat, inspecteur général du cordon sanitaire.
Le 5 novembre 1822, il est employé comme chef d'état-major de la 3ème division du corps des Pyrénées-Orientales.
Nommé, le 14 février 1823, chef d'état-major de la 5ème division du 4ème corps de l'armée de Pyrénées, il participe à la campagne d'Espagne.
Il reprend ensuite son poste au dépôt de la guerre le 26 décembre 1823.
Le 22 mai 1825, il est fait maréchal de camp (général de brigade) et mis en disponibilité.
Il exerce alors les fonctions de membre du comité d'état-major en 1826, 1827, 1828, 1829 et 1830.
Le 21 février 1830, il est nommé sous-chef d'état-major de l'armée en vue de l'expédition en Afrique.
Après la prise d'Alger (5 juillet 1830), il est le premier gouverneur de la ville.
Le 6 octobre 1830, il rentre en France et, le 20 novembre suivant, il est membre de la commission créée pour former le jury d'examen des élèves de l'École d'état-major.
Il est mis en disponibilité le 22 mars 1831, dans le cadre d'activité de l'état-major général.
Quelques jours après, le 3 avril 1831, il devient commandant du département de la Moselle et commandant supérieur de Thionville.
Le 14 novembre 1831, il est amené à commander l'École polytechnique.
Le 14 août 1838, il obtient le grade de lieutenant-général mais il est mis en disponibilité le 19 mai 1839.
Le 29 décembre 1840, il devient membre du comité de l'infanterie et enchaine les fonctions : inspecteur général du 14ème arrondissement d'infanterie (juin 1841), membre du comité d'état-major (septembre 1841), inspecteur général du 3ème arrondissement d'infanterie (mai 1842), commandant de la 13ème division militaire à Rennes (juin 1843).
A sa demande, il est remplacé et nommé membre des comités d'état-major et d'infanterie (2 novembre 1843).
Le 24 mai 1845, il est chargé d'inspecter l'École d'état-major, l'École polytechnique et l'École de Saint-Cyr.
Par la suite, le 4 août 1845, il est chargé d'inspecter les officiers du corps royal d'état-major attachés au dépôt de la Guerre.
Le 17 septembre 1845, il devient président du comité d'état-major et membre du comité d'infanterie.
Le 27 mai 1846, il est nommé inspecteur général des écoles militaires et des officiers d'état-major attachés à l'administration centrale et à la carte de France pour l'année 1846
Le 1er avril 1848, peu après la Révolution française de 1848, il est mis en disponibilité et se retire jusqu'à son décès, le 14 mai 1853 à Paris.
Tout au long de sa carrière, Tholozé a eu droit à de nombreuses distinctions: chevalier de la Légion d'honneur (mars 1806), officier de la Légion d'honneur  (mai 1811), commandant de la Légion d'honneur (août 1822), grand officier de la Légion d'honneur (décembre 1830).
Il a par ailleurs reçu l’Ordre de Sainte-Anne de Russie et l’Ordre de Saint-Ferdinand d'Espagne.