la Comtesse Jeanne de La Motte

Madame Sophie a écrit:

Amie certes non , mais qu'elle l'ai entraperçue à la Cour au milieu d'une foule d'autres personnes , certainement oui . Que la reine dise qu'elle ne la connaissait pas au moment du procès est tout de même normal et logique : la Cour ce fut un déferlement sans fin de milliers de personnes vous scrutant chaque jour : comment se souvenir de tout le monde !!!

A l'époque du scandale, la reine a affirmé que la femme Lamotte n'avais jamais eu accès auprès d'elle. Voilà. Elle a pu entendre parler de cette aventurière qui défrayait la galerie, la croiser, même... mais à la manière de Joely Richardson dans le film, en faisant un pas de côté pour éviter de marcher sur son corps évanoui.

CALONNE a écrit:

Simone BERTIERE penche également pour le fait que les deux femmes, la comtesse et la Reine, ne se connaîssaient pas. Par contre, l'idée que MARIE ANTOINETTE ait assisté à la scène du bosquet, comédie montée pour ridiculiser ROHAN à ses yeux, reste fortement ancrée chez certains.
Dans le GERFAUT, c'est le parti de JULIETTE BENZONI, qui met en scène la Reine, assistant à la fameuse scène, dissimulée derrière un grillage et s'amusant du ridicule de ROHAN à ses yeux, avant de s'offusquer qu'il la confonde si facilement avec une fille des rues.

Ben oui, c'est comme les coucheries avec Fersen, ça enflamme certains...

pimprenelle a écrit:

en faisant un pas de côté pour éviter de marcher sur son corps évanoui.

Madame Sophie a écrit:

Elle aurait mieux fait d'en profiter pour s'en servir comme d'un paillasson : quelle occasion manquée
Je suis sûre que toi Pim , tu l'aurais fait avec plaisir

Pourquoi? Ça aurait porté bonheur?

Bien à vous.

Splendide !

Fleurdelys

Etant dans la période de Diane de Poitiers et Henri II, voici ce que je viens d'apprendre mais qui a peut être été dit. De la rencontre d'Henri II avec Mme de Saint-Rémy devait naitre en 1558 un fils que l'on baptisa Henri. Son demi-frère Henri III l'autorisa à arborer sur son blason les lis de France. De cette naissance Jeanne de La Motte-Valois était la dernière descendante.

Je n'avais plus les noms en tête mais oui il me semblait bien que La Motte était issue d'une branche bâtarde. Ça a été d'ailleurs la première cause de ses prétentions à la richesse, ou du moins le premier (et seul ) argument à sa disposition. Le fait de comprendre qu'elle n'arriverait pas à faire valoir une telle filiation l'a quelque peu aigrie je pense, et la suite découle de cette frustration, qu'elle n'aurait certainement pas eue si elle avait été sans lien avec les Valois

On ne sait jamais, débile comme elle l'était !

Je demande à voir

Il y a une ancienne discussion du forum sur la thèse d'Olivier Blanc ici:
https://maria-antonia.forumactif.com/affaire-du-collier-f77/la-these-d-olivier-blanc-t1473.htm

Merci d'avoir retrouvé le lien, chère amie. Je me souvenais en effet avoir fait état de cette thèse farfelue.

On lui avait même donné un sujet dédié

Oui. Cette thèse m'avait tellement frappée lorsque j'étais tombée dessus.

Dis ton lien ne fonctionne pas.

Chez moi oui

pimprenelle a écrit:

Dans la mesure où Olivier Blanc ne donne aucune source, pour moi, c'est réglé.

Rien n'est réglé. Les jugement très importants de mai et juillet 1792 que vous ignorez à l'évidence - et vous n'êtes pas la seule, apparemment - ont annulé la procédure de mai 1786 et blanchi M. et Mme de La Motte.

Cette procédure monstrueuse avec faux témoins et interogatoires pipés était donc bien un montage policier opéré par Lenoir et Asmodée Quidor sous les ordres de Breteuil. Et c'est ce "vice de forme" qui a provoqué l'annulation de la procédure qui a permis à la Motte de recouvrer ses biens dès avril 1793.

Officiellement, l'état français a admis l'innocence de la comtesse de La Motte.

Que cela vous plaise ou non.

Merci d'éviter les formules agressives et vulgaires surtout sous l'anonymat. Et n'oubliez pas de citer la référence à mes livres quand vous vous permettez d'en reprendre de longs extraits à votre compte (discussion sur la princesse de Lamballe). merci d'argumenter et de ne pas seulement aboyer.

Si vous voulez être crédible, je vous conseille de vous lever de votre siège et d'aller travailler aux archives !

Dites donc, vous avez un problème avec moi !

Si vous voulez être honnête, Monsieur Blanc, sortez de derrière ce masque féminin et affirmez vos dires en votre nom.

Bien à vous.

Oh, je vous en prie, ne recommençons pas les disputes !La paix est un bien si précieux !

Rochefort a écrit:

merci d'argumenter et de ne pas seulement aboyer.

Mais, monsieur, c'est vous qui soulevé l'éventualité de nouvelles données, que vous auriez découvert. C'est donc à vous d'appuyer vos affirmations de "affaire d'état", "faux témoignages", "montage policier" pour des raisons et des bénéficiaires que vous n'indiquez pas ...
Aussi nous attendons, et ce que vous prenez pour des aboiements sont des piaffements d'impatience

Madame de Chimay a écrit:

Oh, je vous en prie, ne recommençons pas les disputes !La paix est un bien si précieux !

Oui bien sûr et merci de votre intervention. Les actes notariés concernant les protagonistes de l'affaire dite du collier n'ont jamais été exploités par aucun historien à ma connaissance. Quelques uns sont sous mes yeux, mais je ne peux vous donner les cotes ici. Le pillage est une chose courante de nos jours. Cela sera bientôt publié, désolé et merci de votre patience. Hastier et Evelyne Lever ont eu une juste intuition. Cette affaire est vraiment sordide, avec tant de décès suspects comme celui de Mme de la Motte ou de son frère, celui de Baudard de Saint-James ou encore Melle Le Gay d'Essigny dite Oliva qui fut obligée de signer un faux témoignage qui lui fut dicté comme le furent les dépositions diverses et imaginaires qui étaient destinées à accabler la pauvre comtesse de la Motte . Ces pratiques sont mises en œuvre par toutes les polices politiques et cela fait froid dans le dos. Le Comité de sûreté générale sous la Terreur n'a pas fait autre chose quand il avait l'ordre de se débarrasser de personnes qui lui étaient désignées par Barère ou autre.