yann sinclair
Nombre de messages : 26590 Age : 66 Localisation : Versailles Date d'inscription : 10/01/2016
| Sujet: 29 juin 1642: Bataille de Barcelone Mar 26 Juin - 20:45 | |
| Portail de l’histoire militaireLes deux armées navales s'affrontentLe combat durera deux jours et une nuitMalgré l'infériorité numarique de son escadre, le jeune et fougueux Maillé-Brézé en sortira vainqueur15 vaisseaux espagnols seront mis hors de combat, les autres s'enfuiront vers les BaléaresRichelieu resta à NarbonneDeux abcès au bras droit l'empêchaient d'écrire et le faisaient souffrir horriblementIl est surtout dans une inquiétude mortelle d'avoir laissé Cinq Mars seul avec le RoiAu camp, devant Perpignan, M. Le Grand, ravi de l'éloignement du cardinal, se jugeant désormais inexpugnable, avait repris avec le Roi ses caprices, le faisant attendre tandis qu'il "crapulait" le soir avec les gueuses de NarbonneIl se plaignait de lui, disant qu'il ne pouvait plus supporter "la mauvaise haleine qui sortait de sa bouche" (Vittorio Siri)Le monarque au contraire, donnait l'impression de ne plus écouter que son favori, témoignant de la froideur à l'égard des amis du cardinal et dédaignant d'écrire à ce dernier pendant plusieurs joursEt Cinq Mars gaganit partout des affidés, se forgeait une clientèle, notamment parmi les officiers générauxIl jouait au commandant en chefSes partisans s'appelaient les royalistes par opposition aux cardinalistesils parlaient ouvertement de délivrer le Roi de la tyranie du Premier ministreFabert, capitaine des gardes, que Louis appréciait, fut le seul à lui dire:"Je tiens pour les cardinalistes, Sire, car le parti du cardinal est celui du Roi !"C'est à ce moment là que Fontrailles, de retour de son voyage à Madrid, arriva au camp devant Perpignan et annonça à M. Le Grand le succès de sa missionLe jeune homme venait de recevoir une lettre alarmiste de Marie-Louise de Gonzague:"Votre affaire est sue aussi communément à Paris qu'on sait que la Seine passe sous le Pont Neuf"Il la lui montraExpert en conspiration, le bossu le pressa de s'enfuir à SedanL'autre ne se crut pas en dangerLe siège de Perpignan se poursuivaitLouis XIII inspectait les troupes, jouait au mail ou chassait quand le temps le permettaitBataille de Barcelone (1642) | [th]Informations générales[/th] [th]Date[/th]29 juin-3 juillet 1642 | [th]Lieu[/th]Barcelone, Espagne | [th]Issue[/th]Victoire espagnole | Belligérants | Empire colonial espagnol | Royaume de France | Commandants | don Juan Alonso Idiaquez | Marquis de Brezé | Forces en présence | 31 Galions 2 frégates 3 pataches 6 brûlots | 44 Galions 14 brûlots 17 galères | Pertes | 205 morts 417 blessés 1 navire | 3.000 hommes 4 navires | Guerre de Trente Ans | Batailles | Pilsen — Sablat — Montagne Blanche — Wiesloch — Wimpfen — Höchst — Fleurus — Stadtlohn — Dessau — Lutter — Magdebourg — Breitenfeld — Rain am Lech — Lützen — Nördlingen — Tornavento — Wittstock — Rheinfelden — Guetaria — Fontarrabie — Downs — Montjuic — Marfée — Honnecourt — 1er Lérida — Leipzig — Rocroi — Cathagène — Tuttlinghem — Fribourg — Jankau — Alerheim — Orbetello — Mardyck — Dunkerque — 2e Lérida — Cavite — 3 e Lérida — Zusmarshausen — Lens |
En 1642, une flotte quitta Cadiz sous les ordes de Juan Alonso Idiaquez en direction de la Catalogne.Elle était composée de 31 galions, 2 frégates, 3 pataches, 6 brûlots, 6 navire avec la logistique, et 35 "barcos longos", de grandes chaloupes à rames, auxiliaires des galions pour les remorquer faute de vent, dévier les brûlots etc...Laissant le champ libre pour les galères dans ce domaine.Il y avait en outre un convoi de navire chargés de vivres.Dans le détroit de Gibraltar ils capturèrent 3 navires hollandais avec un riche chargement d'Orient.En plusieurs escales ils complétèrent les équipages, arrivant le 29 juin à Barcelone où ils aperçurent la flotte française de Brezé qui bloquait la ville, et qui était composée de 44 galions, 14 brûlots et 17 galères.Mais il y avait beaucoup de vent, et les galères espagnoles s'étaient séparées, la flotte était donc réduite à 31 galions, 2 frégates, 3 pataches, 6 brûlots et les "barcos longos"Malgré la nette infériorité, le mauvais état de la mer, le fait qu'il soit déjà 3h de l'après-midi et en raison des ordres strictes du compte d'Olivares, les espagnols n'hésitèrent pas à attaquer, la canonnade se prolongeant 3 heures jusqu'au coucher du soleil.Les espagnols cherchaient systématiquement l'abordage, et les français l'évitait par tous les moyens.Ils lancèrent 1 brûlots contre 3 pour les espagnols mais tous sans résultats.Le jour suivant le combat repris une fois les galères espagnoles à nouveau incorporées à la flotte.Ils parvinrent à couper la ligne française par ses 3 derniers navires et à aborder le "Guise", un puissant galion de 50 canons, insigne du contre-amiral Cangé, par le navire espagnol "Magdalena", créant autour des 2 navires un regroupement de navires venus secourir les siens.Les français lancèrent alors un brûlot contre le vaisseau amiral espagnol, celui-ci réussit à le devier, faisant impact sur le navire de Cangé.Tous les navires s'éloignèrent excepté les 2 navire empêtrés qui furent dévorés par les flammes, avec la quasi-totalité de l'équipage français et 30 espagnols.Le 3 juillet eut lieu le dernier combat, les espagnols essayant toujours de parvenir à l'abordage, les français l'évitant. Le combat fut donc principalement d'artillerie.Mais Brezé en avait eu pour son compte et ordonna la retraite.Conséquences Les espagnols eurent 205 morts et 417 blessés et un navire.Les français perdirent plus de 3.000 hommes et 4 navires.La flotte espagnole suivit la française quelques jours puis approvisionna Rosas, et retourna à ses bases après avoir obtenu la maitrise totale de la mer._________________ 👑 👑 👑 ⚜ ⚜ |
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