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 29 juin 1744: André Campra

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yann sinclair

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29 juin 1744: André Campra Empty
MessageSujet: 29 juin 1744: André Campra   29 juin 1744: André Campra Icon_minitimeMer 27 Juin - 15:08

29 juin 1744: André Campra Sizoge19
André Campra
https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Campra


compositeur français


Musicien du roi

baptisé le 04 décembre 1660 à Aix-en-Provence,29 juin 1744: André Campra 20px-Royal_Standard_of_the_King_of_France.svg Royaume de France 
mort le 29 juin 1744 à l'âge de 83 ans à Versailles
Inhumé à Versailles (ancien cimetière Notre-Dame, fermé en 1777)


Chronologiquement situé entre Jean-Baptiste Lully et Jean-Philippe Rameau, il a participé au renouveau de l'opéra français.

Après avoir été formé à la cathédrale Saint-Sauveur à Aix-en-Provence, il accède, en quelques années, au poste prestigieux de maître de musique de Notre-Dame de Paris, après l'avoir été successivement à Toulon, à Arles (cathédrale Saint-Trophime, devenue actuellement simple église Saint-Trophime) et à la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse.
Il devient ensuite « batteur de mesure » (La notion actuelle de chef d'orchestre n'existait pas) à l'Académie royale de musique (l'Opéra de Paris).

Il en deviendra l'inspecteur général. Il dirigera aussi les musiciens et les pages de la Chapelle royale (essentiellement des chanteurs - des chantres - adultes et des garçons en cours de formation) et en sera un des deux compositeurs « ordinaires », jusqu'à ce qu'il se retire en 1735, pour des raisons de santé.

Il est l'auteur de nombreuses œuvres profanes notamment dans le domaine de l'opéra-ballet (dont il a été le vrai créateur)

Il composera un nombre également important de partitions religieuses.

Certains de ses grands motets sont restés célèbres (en particulier son Requiem)

Au faîte de sa gloire sous la Régence (période qui court de 1715 à 1723), Campra était encore adulé dans les dernières années de sa vie.


Son testament le montre, assez curieusement, pauvre, infirme, isolé dans un petit appartement versaillais, en compagnie de ses deux domestiques.

Lorsqu'il mourut, son œuvre, bien vivante et largement diffusée en province, se maintint encore au répertoire pendant plus de vingt ans.
(Marc Honegger (dir.), Dictionnaire de la musique, Paris Fayard, 1979. Article: Campra, André; Marcelle Benoît (dir.), Dictionnaire de la musique en France aux XVII[sup]e et XVIIIe siècles, Paris, 1992. Article: Campra, André)[/sup]




Fils d'un chirurgien et violoniste.

Organiste, compositeur.

On connaît une grande partie de sa biographie grâce à Laborde qui prétend avoir reçu des renseignements du compositeur lui-même.

Il reçoit ses premières leçons de musique de son père.

En 1674 il étudie avec Guillaume Poitevin à la maîtrise de Saint-Sauveur à Aix-en-Provence.

En 1678, il est ordonné prêtre.

En 1679 il est maître de chapelle à Toulon. Il en est renvoyé en raison de ses activités théâtrales.

En 1681 il est maître de chapelle à Saint-Trophime à Arles.

En 1683, il est maître de chapelle à la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse.

Du 23 octobre au 10 décembre 1685, il est maître de musique des états du Languedoc tenus à Montpellier.

En 1691, une délibération du chapitre de Saint-Étienne l'oblige à présenter ses compositions avant leur exécution.

En 1694, au cours d'un congé de quatre mois il obtient le poste de maître de musique à Notre-Dame de Paris.

En 1695 il publie son premier livre de motets.

En mai 1696 il reçoit un canonicat à Saint-Jean-le-Rond .

1697, L'Europe galante (suite de ballet).

En 1698-1737 il apparaît au programme du collège des jésuites Louis-le-Grand de Paris comme compositeur de drames latins.

En 1700 il réclame un congé pour se consacrer à la musique de théâtre, la même année il crée Hésione, en 1702, Tancrède.

En 1704 il obtient un privilège royal de 12 années pour ne pas être forcé à publier chez Ballard (qui avait le monopole de la musique).

1710, Les Fêtes vénitiennes.

En 1718, il obtient une pension royale annuelle de 500 livres.

1720, Livre de petits motets.

D'après le Mercure de France d'août 1721, il est maître de musique au collège Louis-le-Grand.

En 1722 il devient directeur de la musique du prince de Conti et succède à Delalande à la chapelle royale.

Son oeuvre la plus célèbre aujourd'hui, reste sans doute son Requiem qu'il composa après 1723.

En 1730 il est inspecteur Général de l’Académie royale de musique avec un salaire de 1500 livres.

1735, Achille et Deidamie.




http://www.musicologie.org/Biographies/campra_andre.html

_________________
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Chakton

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MessageSujet: Re: 29 juin 1744: André Campra   29 juin 1744: André Campra Icon_minitimeMar 11 Déc - 6:03

Campra à la fête. tongue

PREMIÈRE DISCOGRAPHIQUE POUR L’EUROPE GALANTE DE CAMPRA

  • André Campra (1660-1744) : L’Europe galante, opéra-ballet en un prologue et 4 entrées, sur un livret d’Antoine Houdar de La Motte. Avec : Caroline Mutel, Vénus, une Espagnole, Olimpia, Roxane ; Isabelle Druet, La Discorde, Doris, une Femme du Bal, Zaïde ; Heather Newhouse, Une Grâce, Céphise, une Espagnole, une Femme du Bal ; Anders J. Dahlin, Philène, Dom Pedro, Octavio ; Nicolas Courjal, Silvandre, Dom Carlos, Zuliman; Jérémie Delvert, Le Bostangis. Choeur et Orchestre Les Nouveaux Caractères, direction : Sébastien d’Hérin. 2 CD Château de Versailles Spectacles. Enregistré en novembre 2017 à Versailles. Notice et livret bilingues (français, anglais). Durée : 69’55+52’54


Carte de visite du nouveau label Château de Versailles Spectacles, cette première intégrale de l’opéra-ballet d’André Campra comble une longue attente et permet de faire enfin le point sur l’ancêtre des Indes galantes.

29 juin 1744: André Campra 71avt210


« Quand l’archevêque saura que Campra fait un opéra, Campra décampera ! » s’amusait-on en 1697 après la création anonyme de L’Europe Galante du compositeur aixois alors au service de l’Église. Ce n’est qu’après le succès, en 1699, de son Carnaval de Venise, d’abord attribué à son propre frère, que Campra osera revendiquer la paternité des deux œuvres. L’Europe galante délaisse le corset des tragédies lyriques Lully/Quinault pour inventer l’opéra-ballet, davantage tourné vers l’humain que vers les déités, et qui conduira au chef-d’oeuvre du genre Les Indes galantes (ex-Victoires galantes) de Rameau.

L’écoute de ce disque, reflet du concert donné à Versailles en 2017, donne le point au Dijonnais en terme d’inspiration mélodique (la minute trop brève de la Marche des Bostangis est bien frêle comparée à l’irrésistible Danse des Sauvages) comme en terme d’enjeux dramatiques. Si les deux œuvres ont en commun la démangeaison voyageuse, on imagine mal nos metteurs en scène dérouler le fil narratif de L’Europe galante pour un scénario aussi fort que celui que Laura Scozzi a imaginé pour Les Indes galantes. D’inoffensifs badinages français, espagnols, italiens et turcs jamais interrompus par les tempêtes et tremblements de terre du spectaculaire ramiste conduisent à la victoire de l’Amour sur l’entreprise déstabilisatrice de la Discorde. C’est bien mince. On applaudit alors lorsque le décoratif et le récitatif cèdent à l’émotion de Sommeil, qui chaque nuit jouissez de ma belle dans la deuxième entrée, ou du sublime et très purcellien Que l’amour dans nos coeurs fasse naître dans la quatrième. On admire la science orchestrale. On sait surtout gré d’avoir ouvert la voie.

A la barre, Sébastien d’Hérin déploie une énergie pas toujours relayée par ses Nouveaux Caractères manquant de rondeur, un peu chétifs et indécis (surtout les cordes) dans les passages vifs, plus convaincants dans les lamenti, impression imputable aussi à une prise de son à la recherche de la bonne distance entre orchestre et chanteurs. La Vénus sans grande séduction de Caroline Mutel ouvre le Prologue de manière un peu abrupte mais sera plus à l’aise en Turquie. Heather Newhouse, plus homogène, séduit davantage par-delà le hic d’une liaison défectueuse de sa Céphise. Isabelle Druet s’empare magistralement de toutes ses interventions avec la science que l’on avait louée dans sa magnifique Clorinde d’un récent Tancrède. Toujours le plus français des Suédois, Anders J. Dahlin étonne par la classe et la musicalité d’une diction à enseigner dans tous les établissements scolaires. Nicolas Courjal ne lui cède en rien, parvenant à plier aux codes baroques la noire amplitude d’une voix méphistophélique. Déplorons que le livret, trop vite relu (paroles chantées souvent différentes de celles imprimées, fautes d’orthographe) ne cite pas les noms de conséquentes interventions solistes (Lise Viricel, Romain Champion, Edwige Parat, Marie Picaut) échappées d’un choeur irréprochable.

Par-delà ces réserves, souhaitons à Château de Versailles Spectacles la vie qu’il a décidé de redonner à des œuvres dont, à l’instar de cette Europe galante, l’on ne connaît bien souvent que les titres.
https://www.resmusica.com/2018/12/10/europe-galante-andre-campra-nouveaux-caracteres-sebastien-dherin-chateau-de-versailles-spectacles/

Autre fil sur Campra :
https://maria-antonia.forumactif.com/t6233-les-ftes-vnitiennes-de-campra-l-opra-comique

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