Courses hippiques.

Pas grave du tout .Ainsi, nous aurons tout notre temps pour entrer en contact

Exactement !!!

pimprenelle a écrit:

Vous avez été turfiste ? Comment ça ?

Ben oui, du temps où j'habitais en France. Mais c'est vieux tout çà ! C'était du temps de la petite pince . Après , tout s'est modernisé. J'allais de temps en temps ( 1une fois par trimestre ) parier dans un café hippique.
Mon tuyau , c'était Ouest France . Mais je me fiais plus au nom des chevaux qu'à autre chose . J'aimais bien les outsiders !
Mais je n'ai pas gagné grand chose...
Mais il y a une certaine ambiance ! Surtout lors du Grand prix d'Amérique !
Je me rappelle d'Idéal du Gazot ! Jamais je n'ai pu oublier ce cheval magnifique !
Et j'étais une fan de courses hippiques que je regardais à la télé : Auteuil, Longchamps, Deauville...
Mais c'est loin tout çà . Quand ils ont modernisé, j'ai laissé tomber ! Il n'y avait plus la magie de la petite pince !
Voilà, Pimprenelle , vous savez tout ! Je n'étais qu'une modeste turfiste mais les courses hippiques me faisaient rêver !
Il faut dire qu'habiter la région des haras, çà aide !
On ne retrouve pas cette ambiance là en Belgique !

Chère Clio XVIII, bonne chance pour votre jeu de rôle !

Qu'est-ce que c'est que "la petite pince" ?

Quand j'étais très jeune, un ami m'a emmenée à l'hippodrome de Watermael. J'ai beaucoup aimé ça. Je me souviens avoir parié un peu, mais je ne sais même plus si j'ai gagné ou perdu. Comme vous dites, c'était l'ambiance qui importait. Depuis, cet endroit a fermé, je pense.

pimprenelle a écrit:

Qu'est-ce que c'est que "la petite pince" ?

Les chevaux qui courent en crabe .

Citation :

 Les chevaux qui courent en crabe  .    

Tu fais bien...  

Pour empêcher le pantalon de se prendre dans les rayons????????????,

And I just go with ma pince à vélo...

pimprenelle a écrit:

Citation :

 Les chevaux qui courent en crabe  .    

Tu fais bien...  

   

indéniablement !

Ouh là là , les filles, je m'aperçois que ma petite pince vous a fait délirer . En fait, c'était une petite pince pour perforer son ticket tout simplement . On avait vraiment l'impression de participer , tandis que maintenant , c'est comme au loto, on vous sort le ticket chic , le ticket choc selon vos préférences pour les chevaux.
Ce n'est plus pareil ! Ce n'est plus la même ambiance !

Tout faux alors ! (je n'ai jamais mis les pieds sur un champ de courses ).

Madame de Chimay a écrit:

Ouh là là , les filles, je m'aperçois que ma petite pince vous a fait délirer . En fait, c'était une petite pince pour perforer son ticket tout simplement .

C'est la pince à encocher. Dans le temps, les tickets de tiercé comportaient trois volets. Il fallait les plier correctement, faire des croix sur les numéros choisis et les encocher dans la partie supérieure du ticket avec une "petite pince" prévue à cet effet. Aujourd'hui, il y a juste à cocher les chevaux ; tout est traité par informatique. La "petite pince" est le symbole d'une époque, les fameuses trente glorieuses.

Les princes et les jockeys Coffret en 2 volumes : Tome 1, La ville du cheval souverain ; Tome 2, Vie sportive et sociabilité urbaine de Jean-Pierre Blay
Atlantica (1 juin 2006) , 630 p : 60 euros



Résumé Atlantica :

"Les deux tomes de cet ouvrage (présentés sous coffret) racontent comment Chantilly est passé de sa dimension
de bourg rural accolé à un château à celle d’une ville, sous l’effet de l’industrie des courses, qui s’y est installée
grâce au concours du duc d’Orléans et du duc de Nemours.
Les formes urbaines contemporaines découlent ainsi de la volonté des édiles de réaliser une ville bourgeoise, résidentielle
où l’implantation des Anglais marque la composition de la société urbaine.
La compétition hippique agit sur l’ensemble des sociabilités. Modèle d’élégance et de distinction, le cheval induit des
comportements en faveur du sport. Sans se départir de ses exclusives, le monde des courses conserve son rang à
l’aristocratie et à la haute bourgeoisie, mais s’ouvre socialement face au désir de spectacle, de vitesse et de plein air
que ressentent parieurs de tous milieux et dandys. "

Marie Antoinette, on le sait, adorait assister à des courses hippiques. Non pas seulement, à mon avis, pour satisfaire à la mode. Mais plus vraisemblablement pour les sensations fortes que ce sport procure au spectateur.   

Le public ne voyait toutefois pas d'un si bon oeil sa reine prendre part à ce genre de manifestations. Et il le faisait savoir, comme le rapporte Mercy à Marie Thérèse le 18 mars 1775. La course avait eu lieu dans la plaine des Sablons. C'est un cheval appartenant au duc de Lauzun qui avait remporté le prix.

M.le comte d'Artois, qui ne s'occupe que de frivolité, et dont la conduite tend à un libertinage décidé, a imaginé d'établir pour ce 
printemps des courses de bague, et de tenir cette manière de tournois dans un lieu de promenade près de Paris nommé le bois 
de Boulogne. L'idée du jeune prince serait que les dames assistassent à ces jeux et y distribuassent des prix. La reine avait d'abord 
fort goûté ce projet, et je suis trèsoccupé des moyens de l'en détourner. Pendant le carnaval les répétitions continuelles des 
quadrilles n'ont donné aux jeunes gens que trop d'accès auprès de la reine, et quoique la pureté de son âme la mette bien 
certainement au-dessus de tout danger, il reste toujours l'inconvénient de la familiarité, à laquelle les Français sont plus sujets 
qu'aucune autre nation. Cet article est si important que je regarderais comme chose très utile s'il plaisait à V. M. de faire à la reine 
tel avertissement qu'elle jugera convenable à cet égard, en témoignant que c'est par la voix publique qu'il est revenu à V. M. que 
la reine se trouvait entourée de cette jeunesse, dont la présence écarte communément les personnes raisonnables et d'un 
certain poids. Cette raison me fait redouter les tournois et tout amusement de ce genre. Ils ne peuvent d'ailleurs que déplaire 
au roi et nourrir la dissipation pernicieuse à laquelle la reine est si portée à se livrer. En dernier lieu S. M. a voulu venir voir une 
course de chevaux qui s'est faite près de Paris; quelques jeunes gens avaient imaginé cette nouveauté à l'imitation des courses 
qui se font en Angleterre. La reine y est venue avec Monsieur, Madame et M. le comte d'Artois. Quoiqu'il n'y eût rien à redire à 
cet objet de promenade, il a été regardé comme une suite d'un désir insatiable d'amusement. Une foule de monde s'était rendue 
à ce mince spectacle, et la reine ne fut point accueillie avec les mêmes applaudissements et marques de joie accoutumées. 
La raison en est que le public fondait de grandes espérances en son influence dans les objets utiles et dans la coopération au 
bien que lui procurerait son crédit. D'après cet espoir le public voit avec un peu d'humeur que la reine ne s'occupe que 
d'amusements et néglige tous les moyens de remplir le rôle que la confiance générale lui destinait. C'est ce que je viens de 
tâcher de faire sentir à S. M. en lui exposant mes remarques sur sa dernière promenade. 



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Voici la réponse de la sagace impératrice:

Vienne, 1er avril

Je ne suis pas fâchée qu'à la course des chevaux elle n'a pas été accueillie avec les applaudissements accoutumés; elle pourra en 
conclure qu'à moins d'être soutenue par un mérite solide, on peut compter sur la durée de la faveur populaire, surtout parmi une 
nation aussi facile à se laisser entraîner par sa légèreté que la française. 

La passion pour les courses donne lieu à des réactions, narrées par Bachaumont.

23 février 1777. — On a dit que Dom Japhet d'Arménie (1) avait été représenté à la cour. Le Roi, pour s'amuser, avait donné le mot aux coryphées de la cavalcade; il leur avait ordonné d'imiter toutes les allures, attitudes, simagrées de la Reine et du comte d'Artois à la fameuse course de Fontainebleau, et leur en avait fait faire des répétitions. Cette petite farce a été exécutée avec tant de vérité que les augustes personnages, s'y reconnaissant et voyant un dessein formé de les jouer, se seraient peut-être courroucés si, par l'affectation du jeune monarque à n'en rire que plus fort, ils n'avaient jugé que Sa Majesté était d'intelligence ; ce qui les a déterminés à prendre aussi le parti d'applaudir. Le Roi a été si satisfait de ce spectacle, qu'il a voulu que tous les acteurs, farceurs et suivants de la troupe eussent bouche à cour ce jour-là, et fussent régalés à ses dépens.

(l) Par Scarron



7 mars 1777. — Il y a eu mardi une course de chevaux à Vincennes et M. le duc de Chartres a encore gagné contre le comte d'Artois, qui a perdu 600 louis. On assure que Sa Majesté lui a déclaré qu'il perdrait tout l'argent qu'il voudrait, mais qu'il ne contribuerait plus à acquitter ses dettes. Quoi qu'il en soit, son rival a paru le jour même à l'Opéra, avec un air radieux et triomphant. La Reine y est venue : on donnait Iphigénie. Sa Majesté, sensible aux huées dont le parti adverse poursuivait mademoiselle Arnoux, a cru les faire cesser en se déclarant et en applaudissant beaucoup cette actrice; mais ce suffrage n'a pu contenir les mécontents, qui ont toujours continué leur manœuvre indécente.

Suite à la très intéressante intervention d'Axel sur les sports, je me suis livrée à quelques recherches concernant l'hippodrome de Vincennes, ayant été interpellée par son affirmation. Il s'avère que cette infrastructure fut bien créée à Vincennes en 1780 pour faire plaisir à la Reine Marie-Antoinette. Or l'Hippodrome de Vincennes fut officiellement inauguré en 1863 soit près d'un siècle plus tard, comme en atteste la gravure suivante.



J'ajoute à toutes fins utiles le lien du sujet ouvert par notre Ami Axel sur le sport généralement.
https://maria-antonia.forumactif.com/t45554-le-sport-au-xviiie-siecle#388101

Bien à vous

madame antoine

La première course de chevaux fut organisée à Fontainebleau sous le règne de Louis XVI, en 1776, devant le roi venu chasser.

ce qui donnera ??? Stéphanie de Monaco !!

Non non, l'hippodrome de Fontainebleau !

• L'hippodrome de Fontainebleau, également appelé « hippodrome de la Solle » est un champ de courses situé en pleine forêt de Fontainebleau, dans le département de Seine-et-Marne en Île-de-France.
  
  L'hippodrome de Fontainebleau est l'un des 17 hippodromes de la Fédération régionales des Courses hippiques d'Île-de-France et de Haute-Normandie.
  (Wikipédia)

Pourquoi Stéphanie de Monaco ?