Le Roi va à la messe, puis se rend au dîner (déjeuner) qui lui est offert par le maréchal de La Ferté, Henri de Saint-Nectaire dans le château de Solre-Fontaine (à trois lieues et demie au sud-est de Maubeuge
(auj. Solre le château. Art Avesnes sur Helpe))
Henri de Saint Nectaire
1er duc de La Ferté-Senneterre (2 décembre 1655 - entre décembre 1677 et 1678) Maréchal de France (Henri de La Ferté Senneterre) (Henri de Senneterre) |
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| Gouverneur de Metz et de Verdun
- Né en 1600 à Paris
- Décédé le 27 septembre 1681 au château, La Ferté-Saint-Aubin (Loiret) à l'âge de 81 ans
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Parents
- Henri, marquis de Saint Nectaire 1573-1662
- Marguerite de La Châtre 1570-1601/
(sans postérité)
- Remarié le 25 avril 1655 avec Madeleine d'Angennes, dame de La Loupe 1629-1714
- dont
- Henri +1658
- Henri-François 1657-1703
- Louis de Saint Nectaire de La Ferté 1659-1732
- Catherine Henriette 1662
- Hannibal Jules 1665-1702
- Cécile Adélaïde 1673-1720
Le duché de La Ferté est situé sur la commune de La Ferté-Saint-Aubin (Loiret)
Il fut créé maréchal de France par Mazarin, qui le fit également duc de La Ferté, pair de France et gouverneur de la Lorraine (1643-1661)
C'est en sa faveur que la baronnie de La Ferté-Nabert fut érigée en duché-pairie sous le nom de la Ferté-Senneterre en 1665..
Lettres patentes de novembre 1665, enregistrées le 2 décembre 1665.
Démissionne de son duché en faveur de son fils en décembre 1677 (avant le 8 janvier 1678, Gazette de France)
Le Roi accepte cette démission et lui conserve les honneurs du Louvres par un brevet donné à la même époque.
(HJK d'après EdeB, 2010)
Son père avait été un espion de Richelieu, il fut, quant à lui un protégé de Mazarin :
...Le cardinal Mazarin (car autrefois, durant la vie du cardinal de Richelieu, Senecterre, Chavigny et M. Mazarin, c'étoient trois têtes dans le même bonnet) donna à son fils, aujourd'hui le maréchal de La Ferté, le gouvernement de Lorraine, et à lui la lieutenance de roi d'Auvergne. Il cajoloit Bullion, comme une maîtresse, et étoit de toutes ses petites débauches. Il est fort avare et fort inhumain. Il entreprit un grand procès contre cette petite de Rhodes Marie Louise Elisabeth Aimée Pot, aujourd'hui madame de Vitry. Elle étoit fille de M. de Rhodes et de la comtesse d'Alais Louise Henriette de La Châtre, fille du maréchal de La Chastre, et veuve du fils aîné de M. d'Angoulême le père. Mais ce mariage-là étoit un mariage de Jean des Vignes. Cependant l'avarice de Senecterre, qui étoit fort riche, et la compassion qu'on avoit de voir une mère soutenir l'honneur de sa fille, mettoit tout le monde du côté de la petite. A Rennes, où l'affaire fut renvoyée, madame de Pisieux, madame de La Chastre et autres firent une telle cabale avec les femmes des conseillers et des présidents à qui elles rendirent tous les soins imaginables, que la fille ne gagna pas seulement son procès, mais qu'après cela on la mit sur une espèce de char, couronnée de lauriers, et on la fit aller ainsi par toute la ville. Toutes les femmes étoient si irritées contre Senecterre, qu'il sortit de la ville plus vite que le pas, quoique le maréchal de La Meilleraye eût sollicité pour lui.