Le Boudoir de Marie-Antoinette

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 Mademoiselle de Joncquières

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Shibboleth
madame antoine
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Chakton
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Chakton

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MessageSujet: Mademoiselle de Joncquières   Mademoiselle de Joncquières Icon_minitimeDim 9 Sep - 13:27

Encore un des films à voir absolument pour cette rentrée. Mademoiselle de Joncquières 914132

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Synopsis
Madame de La Pommeraye, jeune veuve retirée du monde, cède à la cour du marquis des Arcis, libertin notoire. Après quelques années d’un bonheur sans faille, elle découvre que le marquis s’est lassé de leur union. Follement amoureuse et terriblement blessée, elle décide de se venger de lui avec la complicité de Mademoiselle de Joncquières et de sa mère...



Cécile de France catapultée au XVIIIe, c'est insolite. Mademoiselle de Joncquières 244157

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X est la force deux fois pure
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de La Reinta

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MessageSujet: Re: Mademoiselle de Joncquières   Mademoiselle de Joncquières Icon_minitimeDim 9 Sep - 18:40

Trop bien !!!! Mademoiselle de Joncquières 580524

Une ou deux photos pour se mettre dans l'ambiance
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et quelques secrets de tournage comme on les aime  Mademoiselle de Joncquières 56173

  • Naissance du projet

Mademoiselle de Joncquières est le neuvième long‑métrage d'Emmanuel Mouret. Lorsque son producteur Frédéric Niedermayer a évoqué l’idée d’un film en costumes, le metteur en scène a immédiatement pensé à un récit conté par l’aubergiste dans "Jacques le fataliste", le roman de Diderot, qui est coupé par de nombreuses digressions et parenthèses. Il explique :

"Un récit souvent relu, qui m’avait frappé, beaucoup ému, notamment sa fin. La modernité de cette histoire m’avait semblé saisissante, j’entends par là que ce qui est moderne est ce qui ne vieillit pas et traverse le temps. Les désirs, les sentiments, les élans, les conflits qui traversent les personnages et les questions que soulève le récit me semblent très contemporains. Les questions morales que se pose le 18e siècle sont toujours à l’oeuvre de nos jours. Pendant et après la Régence, la société est clivée comme jamais, comme la nôtre, entre l’amour profane, le goût des plaisirs, et un amour plus sacré. Libertins ou pas, ceux qui ont traversé cette époque sont aussi intérieurement clivés que nous le sommes aujourd’hui."


  • Angle

Robert Bresson avait déjà adapté (à son temps, en 1945) ce récit de Diderot dans Les Dames du bois de Boulogne. Si l'’existence de ce film intimidait Emmanuel Mouret, il s'est rapidement rendu compte qu'il était intéressé par d’autres aspects du récit, notamment par le personnage de Madame de La Pommeraye qu'il voulait développer. Le réalisateur précise : "C’est pourquoi je me suis non seulement attardé sur les prémisses de l’histoire, mais aussi sur sa fin et son épilogue. Par ailleurs, je souhaitais rester fidèle à Diderot concernant le traitement narratif de Mademoiselle de Joncquières, dont est épris le marquis. Bresson la met très tôt en avant alors que Diderot le fait vers la toute fin : elle est longtemps un personnage en arrière-plan, une silhouette, qui prend subitement une consistance et une profondeur qui éclaire tout le récit. Je voulais essayer de conserver cette « surprise dramatique » à la fois originale et forte en émotion."


  • Pourquoi un film d'époque ?

Plusieurs facteurs ont poussé Emmanuel Mouret à faire un film d'époque. Le cinéaste raconte : "D’abord, le marquis des Arcis et Madame de La Pommeraye possèdent ce mélange de démesure et de délicate civilité qui fait cette saveur et ce piquant uniques des personnages de cette époque ! Ils savent argumenter et raisonner (pour prouver ou se prouver une chose comme son contraire) si brillamment ! Même si nous parlons toujours beaucoup de nous-mêmes ou de ce que nous ressentons aujourd’hui, c’est quelque chose qui paraîtrait moins « naturel » chez des personnages contemporains que chez des personnages du 18e siècle. Une autre raison est qu’un film en costume est un peu comme un film de science‑fiction. Cette distance avec notre réel peut paradoxalement nous rapprocher plus immédiatement de notre imaginaire et de notre monde intérieur. Ce film s’adresse surtout à notre réalité sentimentale et morale bien plus qu’à notre réalité extérieure."


  • Un nouveau personnage

Le personnage de l’amie de Madame de La Pommeraye n’existe pas chez Diderot. Emmanuel Mouret explique pourquoi il a décidé de l'inventer : "Les personnages du marquis et de la marquise sont tellement excessifs qu’il me fallait un personnage qui incarne une idée du « raisonnable », de la mesure. Sans la mesure, pas de démesure. C’est en outre un personnage auquel je me suis beaucoup attaché. Son amitié pour la marquise est vraie, attentionnée, délicate... et petit à petit elle voit son amie s’éloigner comme un bateau sur la mer. J’ai dit à Laure Calamy que ce personnage aurait pu être l’auteur ou le narrateur de ce récit. J’ai beaucoup apprécié l’élégance et l’inventivité de son interprétation."


  • Du côté des costumes

Pierre-Jean Larroque, qui a travaillé sur plusieurs films d'époque, s'est occupé de concevoir les costumes de Mademoiselle de Joncquières. L’idée était de créer des silhouettes qui se détachent sur le décor. Larroque et Emmanuel Mouret ont ainsi travaillé de concert avec le chef décorateur David Faivre et le directeur de la photographie Laurent Desmet. Le metteur en scène se rappelle : "Nous voulions une image épurée de fioritures, et qui ne sente pas la poussière, le vieux, le temps passé. Nous voulions un temps tout neuf au contraire, des lignes claires. Si la fin du 18ème est la fin de l’ancien régime, c’est une époque pleine de vitalité, d’invention constante, avec le pressentiment qu’un nouveau monde arrive."


  • Plans séquences

Du côté de la mise en scène, Emmanuel Mouret voulait mettre en avant le texte sans être trop insistant sur la psychologie des personnages. C'est pour cette raison qu'il n'a pas cherché à multiplier les gros plans. Le cinéaste a, au contraire, davantage eu recours aux plans séquences, qu'il a conçus avec beaucoup de déplacements des personnages et sans s'arrêter trop longtemps sur un visage, un profil ou un dos. Le but était que le spectateur soit tout le temps actif, essayant d’imaginer ce qui se trame dans l’esprit des personnages. "Ces plans séquences servent à ne pas trop dire, à ne pas trop souligner ce que le texte évoque, mais c’est aussi un plaisir de cinéma que de voir des comédiens jouer sans qu’ils soient coupés, comme si on assistait à leur échange en direct. Je trouve ça excitant", précise Mouret.


  • Le choix du titre selon Emmanuel Mouret

"D’abord parce que le texte n’ayant pas de titre, il fallait en trouver un. Ensuite parce que j’avais envie, dès le début du film, de donner une grande importance à ce personnage (Mademoiselle de Joncquières) qui peut longtemps paraître secondaire. C’est une façon de préparer la fin, sans la révéler. Le personnage est dessiné en creux, suffisamment mystérieux pour alimenter nos projections, comme celles du marquis. Je crois que, plus cette jeune femme reste insondable à ses yeux, plus on comprend son attirance irraisonnée, et, plus le retournement final peut être poignant et troublant."


  • Rapprochement avec "Les Liaisons dangereuses"

Si Mademoiselle de Joncquières peut faire penser aux "Liaisons dangereuses" de par ses personnages nobles, les thématiques de la manipulation, de la cruauté et de l’opposition entre le libertinage et la dévotion, il existe une grande différence entre les deux oeuvres selon Emmanuel Mouret. Le réalisateur explique : "Il n’y a aucun cynisme chez Diderot, les personnages ne sont pas désabusés. Cependant Madame de Merteuil et Madame de La Pommeraye ont indéniablement des points communs. Diderot comme Laclos font des portraits de femmes dont l’intelligence surpasse celle des hommes et ce n’est pas un trait courant dans la littérature d’antan. En outre elles sont toutes les deux des femmes indépendantes car nobles et veuves. Il ne faut pas oublier que les veuves nobles et les riches courtisanes sont les premières femmes qui ne dépendent pas de l’autorité d’un mari."

http://www.allocine.fr/

baom baom baom !!!!! drunken drunken drunken drunken drunken drunken



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MessageSujet: Re: Mademoiselle de Joncquières   Mademoiselle de Joncquières Icon_minitimeLun 10 Sep - 8:31

Bien chers Amis du Boudoir de Marie-Antoinette,

Voici un article concernant également ce film.

"Mlle de Joncquières": la vengeance sous les traits de Cécile de France

Il a beau être spécialiste des marivaudages, Emmanuel Mouret a attendu "Mademoiselle de Joncquières", avec Edouard Baer et Cécile de France, pour réaliser son premier film d'époque et explorer les tourments du coeur sous l'angle de la vengeance.

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"Réaliser un film en costumes, c'est comme faire un film de genre ou de science-fiction. Le spectateur se glisse encore plus facilement dans la réalité sentimentale des personnages", affirme Emmanuel Mouret dans un entretien à l'AFP.

Pour son neuvième long-métrage, le réalisateur de "Changement d'adresse" et "Un baiser, s'il vous plait" a adapté un récit de Diderot, déjà porté à l'écran par Robert Bresson ("Les dames du bois de Boulogne", 1945).

Contrairement à son aîné, il a situé le film au XVIIIe siècle. Avec une obsession: "que ça ne sente pas le vieillot".

"L’époque est à réinventer. Tout en étant dans le souci du détail, on n'est pas dans celui de la véracité. La liberté esthétique est plus grande", souligne le cinéaste, ravi de cette première incursion dans le film à costumes.

Il a misé sur des plans séquence, des dialogues ciselés, des décors dépouillés et une distribution enlevée avec un tandem qui fonctionne à merveille.

Dans "Mademoiselle de Joncquières", en salles mercredi, Cécile de France est Mme de La Pommeraye, une jeune veuve qui succombe au charme du marquis des Arcis (Edouard Baer), un libertin.

Quand, après plusieurs années, il lui avoue ne plus avoir de sentiments pour elle, elle se venge avec la complicité de Mlle de Joncquières, une jeune fille pauvre d'une grande beauté (Alice Isaaz). Le marquis ne va pas tarder à tomber amoureux et dans le piège.



- Des liaisons dangereuses -

Face à un Edouard Baer dans un rôle qui lui va comme un gant, Cecile de France épate en personnage blessé et machiavélique, loin de son image de jeune femme moderne et sympathique.

"Quand il a lu le scénario, Edouard Baer a dit +c’est moi+. Il a cette distinction, cette élocution qui sied au rôle de marquis", se souvient Emmanuel Mouret, qui n'avait en revanche pas pensé à l'actrice belge pour son personnage féminin. "Mais dès qu'on a fait une première lecture, elle m'a convaincu: elle a un sourire plein d’intelligence mais aussi de moquerie".

"Que la vengeance soit incarnée par Cécile de France rééquilibre beaucoup le film, ça nous bouleverse parce que c'est elle", renchérit Edouard Baer, ravi de son personnage.

Ce n'est "ni un Casanova jouisseur, ni un don Juan cérébral, c’est quelqu’un qui est prêt à être bouleversé", souligne-t-il. Et le dit d'ailleurs à l'écran: "je ne séduis pas, je suis séduit".

Manipulation amoureuse, opposition entre le vice et la vertu... Si l’histoire présente de nombreuses similitudes avec "Les liaisons dangereuses", écrit à la même époque, Diderot apparaît "beaucoup plus sentimental", aux yeux d'Emmanuel Mouret.


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"Leur point commun est d’avoir un personnage féminin extrêmement fort. Mme de La Pommeraye est le personnage principal, le plus excessif et tient par moments des propos féministes", souligne le réalisateur qui va présenter son film au festival de Toronto, un des plus importants au monde (jusqu'au 15 septembre).

"Je suis impatient de voir comment les Américains vont réagir à ce récit qui fait écho à notre actualité, puisqu'on y parle beaucoup des femmes".

https://www.rtl.be/info/index.htm

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MessageSujet: Re: Mademoiselle de Joncquières   Mademoiselle de Joncquières Icon_minitimeMar 11 Sep - 7:27

Ils ont beau dire que ce n'est pas tout à fait Les liaisons dangereuses, ça y fait fort penser.

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Maintenant la question est : "ce film sera-t-il à la hauteur ?" Rolling Eyes

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MessageSujet: Re: Mademoiselle de Joncquières   Mademoiselle de Joncquières Icon_minitimeMer 12 Sep - 6:45

Voici une entrevue avec Cécile de France.

Dans l’imaginaire collectif, Cécile de France est la bonne copine : une fille positive, sympathique, joyeuse, à l’image de la plupart des personnages qu’elle a incarnés. Jusqu’à aujourd’hui. Dans Mademoiselle de Joncquières, adapté d’un texte de Diderot, l’amoureux du langage Emmanuel Mouret lui offre un contre-emploi sadique, machiavélique, et néanmoins touchant. Celui d’une femme de la haute bourgeoisie du XVIIIe siècle qui, dupée par un irrésistible marquis (Édouard Baer), cherche à se venger, à reprendre le pouvoir et à éponger sa douleur. L’actrice revient sur ce rôle, l’un des plus complexes et surprenants de sa carrière.

Madame Figaro. - Votre personnage évoque Mme de Merteuil dans Les Liaisons dangereuses. Vous aviez cette référence en tête ?
Cécile de France. - Bien sûr, mais il y a moins de cynisme chez Emmanuel.
Il est moins cruel et davantage dans l’empathie malgré les manipulations et les mensonges de ses personnages. C’est notamment lié au texte de Diderot qui questionne la morale sans enfermer dans des cases. Après avoir été raisonnable, la marquise devient passionnée, puis victime et vengeresse. Il est rare de jouer quelqu’un qui évolue autant : c’est le rêve pour une actrice.


La considérez-vous comme féministe ?
À moitié. Diderot, comme Emmanuel, est un défenseur de toutes les libertés. La marquise refuse son statut de femme faible et se libère du qu’en-dira-t-on et des carcans sociaux de l’époque. Mais les moyens qu’elle emploie sont condamnables car elle écrase d’autres femmes pour satisfaire sa vengeance. Elle agit, elle refuse de subir, mais, dans son cas, féministe ne veut pas dire sainte.

Vous connaissiez votre partenaire Édouard Baer ?
Très peu. On avait fait une petite vidéo pour les César. Ce rôle, cette décontraction, cette distinction, cette sincérité lui vont comme un gant. La manière très naturelle et si intelligente qu’il a de parler de lui, de ce qu’il ressent, correspond aussi beaucoup aux personnages du XVIIIe siècle. J’étais par ailleurs ravie que Laure Calamy joue la confidente de la marquise. C’est moi qui ai suggéré son nom : nous sommes amies depuis l’école de la rue Blanche, il y a vingt ans.

C’est la première fois que l’on vous voit dans une partition si cruelle.
C’est vrai. Pourtant, je viens du théâtre et j’ai appris à tout jouer. Mais le cinéma vous catalogue très vite en fonction de votre faciès, de votre corpulence, des autres films, et on a plus souvent tendance à m’offrir des personnages sains, altruistes, solides. Emmanuel est allé au-delà, malgré ses hésitations de départ : il m’a enfin proposé un rôle de «méchante», une couleur qui manquait à ma palette !
http://madame.lefigaro.fr/

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MessageSujet: Re: Mademoiselle de Joncquières   Mademoiselle de Joncquières Icon_minitimeMer 12 Sep - 9:33

On ne parle plus que de ce film ! Mademoiselle de Joncquières 914132

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Mademoiselle de Joncquières est un drame sentimental inspiré d’un court récit conté par un personnage de Jacques le fataliste, le roman de Denis Diderot publié en 1796. Il évoque la revanche d’une femme abandonnée par son amant, le marquis des Arcis, un libertin invétéré. Cette femme, c’est madame de La Pommeraye, une jeune veuve incarnée par Cécile de France, délicieuse dans ces robes de taffetas à paniers en vogue à la veille de la Révolution française. Tombée follement amoureuse du marquis après lui avoir longtemps résisté, elle se sent profondément trahie lorsqu’il la quitte pour une autre. Elle décide alors de feindre l’amitié pour mieux préparer sa vengeance…

Du théâtre filmé

Diction limpide, nombreux dialogues en tête à tête, malentendus en chaîne, fondus appuyés avant chaque changement de décor… Mademoiselle de Joncquières se regarde comme une pièce de théâtre, même si les nombreux plans séquences qui suivent les acteurs en mouvement permettent d’éviter un effet trop statique. La théâtralité est d’ailleurs renforcée par une mise en abîme puisque madame de La Pommeraye recrute deux autres femmes, la jeune et jolie mademoiselle de Jonquières et sa mère, pour « jouer la comédie » devant le marquis et lui tendre un piège. Derrière son visage d’ange, Cécile de France est remarquable dans ce rôle de femme rongée par le ressentiment et passée maîtresse dans l’art de la duplicité. Edouard Baer est par contre nettement moins convaincant dans le rôle du marquis libertin. Sa démarche nonchalante et la façon dont ses tirades s’apparentent parfois à des marmonnements ne collent pas vraiment avec l’image de séducteur de son personnage. Ce n’est que lorsqu’il se transforme en amoureux éploré, torturé par son désir inassouvi pour la jeune mademoiselle de Jonquières, qu’il gagne en consistance.

Libertinage et guerre des sexes

Au-delà du jeu des acteurs, le thème du film et les rebondissements de l’intrigue en font une fable sur les relations hommes-femmes à la morale finalement très contemporaine. En se vengeant du marquis, madame de La Pommeraye prétend vouloir « corriger les hommes ». Plus qu’un réquisitoire contre le libertinage, il s’agit de dénoncer l’égoïsme et l’hypocrisie des hommes de la noblesse pour qui les femmes se collectionnent et se jettent comme des objets, alors que ces dernières ont tout à perdre dès qu’elles sortent du cadre légal du mariage. Loin d’être féministe, de la Pommeraye exploite la vulnérabilité d’autres femmes pour parvenir à ses fins, ajoutant à la dénonciation de l’inégalité sexuelle une dénonciation de l’inégalité entre les classes sociales. Et, comme souvent dans les œuvres des philosophes du XVIIIe siècle, ce sont les personnages les plus pauvres, les plus déconsidérés par la société, qui sortent leur épingle du jeu face à des élites aux mœurs corrompues.

Un film historique divertissant qui ravira les amateurs de bons mots, de beaux décors, de costumes d’époque et de musique classique.
http://www.lesuricate.org/

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MessageSujet: Re: Mademoiselle de Joncquières   Mademoiselle de Joncquières Icon_minitimeJeu 13 Sep - 23:25

globule a écrit:
On ne parle plus que de ce film ! Mademoiselle de Joncquières 914132

En effet ! Mademoiselle de Joncquières 49856

« Mademoiselle de Joncquières » : la vengeance d'une femme affraid

Le premier film en costumes d'Emmanuel Mouret (Caprice, 2015), drolatique pastelliste des choses de l'amour (L'Art d'aimer fut le titre ovidien d'un de ses films), est l'adaptation d'un épisode bien précis du roman philosophique Jacques le Fataliste, de Diderot, bien connu des cinéphiles pour avoir déjà prêté son argument aux Dames du bois de Boulogne (1945), de Robert Bresson, sombre et magnétique chef-d'œuvre du cinéma français de l'Occupation. Les deux films racontent, peu ou prou, la même histoire : la vengeance d'une femme bafouée qui ourdit contre son amant volage une machination implacable, vouée à l'humilier publiquement.

Pourtant, la version de Mouret se défait significativement de cette parenté intimidante, pour se montrer fidèle à Diderot, investir corps et âme un XVIIIe siècle où les délibérations amoureuses empruntent les subtils cheminements de la philosophie morale. Servi par Cécile de France et Edouard Baer dans les rôles principaux, ce film ironique n'est pas pour autant cruel, et l'on ne trouvera pas ici de ces jeux de domination ou concerts de persiflages, dans le style des Liaisons dangereuses. La beauté du film...
https://www.boursorama.com/

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MessageSujet: Re: Mademoiselle de Joncquières   Mademoiselle de Joncquières Icon_minitimeMar 2 Oct - 10:32

Légère dissonance dans ce concert de louanges. Wink

Mademoiselle de Joncquières et les féministes

Le film d’Emmanuel Mouret, tiré d’une nouvelle insérée dans Jacques le Fataliste de Diderot, n’engage apparemment pas de grands débats. C’est même le consensus des critiques qui est fastidieux, en particulier sur la subtilité et l’élégance des dialogues, écrits dans une langue XVIIIe, et sur le jeu parfait des acteurs.

Sur le premier point, il faut avouer qu’il y a bien des platitudes (on est loin de Marivaux !), que les acteurs s’efforcent de débiter comme des traits d’esprit ; on relève aussi un « délivrer une éducation », totalement incompréhensible au XVIIIe siècle : « délivrer » dans ce sens (formuler, énoncer, ou, ici, impartir) est un anglicisme qui ne s’est imposé que dans ces dernières décennies.

Sur le deuxième, on comprend bien que Cécile de France est tendance et qu’il faut la porter aux nues ; mais son espiègle voix de petite fille, pas plus que son maintien raide et guindé, ne conviennent guère au rôle de Mme de la Pommeraye ; peu subtile, elle répond à toutes les situations par le même sourire de toutes ses dents. Quant à Edouard Baer, plus que par sa « séduction naturelle », on est frappé par son aspect rondouillard et crade (barbe de trois jours, qui ne se portait guère à l’époque), qui en fait un Don Juan peu convaincant. Bref, tous deux sont loin de former « un duo fascinant ». Enfin, l’ingénue (malgré son métier de prostituée), Mademoiselle de Joncquières, n’est longtemps qu’un joli minois boudeur ; on attend qu’elle se révèle dans la grande scène de la « reconnaissance » de Madame des Arcis (je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler [raconter l’intrigue et gâcher le plaisir de qui n’a pas vu le film. Note du GS] ), qui devrait être bouleversante ; mais elle est en fait plutôt bâclée, et le minois boudeur laissera finalement place à une expression triomphale peu sympathique. Dans la distribution, c’est Mme de Joncquières (Natalia Dontcheva) qui, dans un rôle ingrat, se montre la plus émouvante.

Le film a pourtant du charme, et il gagne en intensité lorsque s’achèvent les mièvres échanges entre le Marquis des Arcis et Mme de la Pommeraye et que la vengeance de celle-ci contre l’inconstance du premier se met en place. Mais le charme est dû en grande partie aux somptueux décors, extérieurs et intérieurs, et aux costumes d’époque (les robes « Pompadour » : dans le premier quart d’heure, Cécile de France en arbore une douzaine), comme dans les films anglo-saxons tirés des romans de Jane Austen. Aussi, plutôt qu’aux Liaisons dangereuses de Stephen Frears et à leur climat vénéneux, on peut penser à Love and Friendship, sorti en 2016, adapté d’un roman de Jane Austen, Lady Susan, plus léger et indulgent envers les personnages, et dont l’intrigue rencontre celle de Mademoiselle de Joncquières : il y est aussi question d’un mariage trompeur, et d’une jeune fille qui fait un plus beau mariage que celui que sa mère ou sa protectrice avait manigancé pour elle.

Mais le véritable enjeu, pour les critiques, c’est le féminisme – à l’exception notable de Critikat ( le cinéaste « prend ici le contre-pied de la tendance actuelle [celle de Metoo] en signant un véritable anti-revenge movie ») [revenge movie , voir note (1). LGS].

Dans Télérama, Mathilde Blottière se demande si le film est « Metoo-compatible ; elle pose la question avec humour, mais elle la traite sérieusement, distribuant les bons et mauvais points, pour conclure que, comme toujours, les hommes s’en tirent bien mieux que les femmes. Dans une interview, Emmanuel Mouret accepte aussi ce débat, même s’il le déplace en répondant : « Au fond, le féministe, c’est Diderot. Il a écrit La Religieuse. » Argument bien superficiel : La Religieuse est un roman anti-clérical et libertin, qui traite du thème des amours saphiques, traditionnellement excitant pour les lecteurs masculins, dans ces romans XVIIIe qu’on « ne lit que d’une main ».

Mais c’est Mathieu Machette, dans Le Monde, qui réalise la plus belle performance : convaincu, lui aussi, que le féminisme est le critère absolu de la valeur d’une œuvre d’art, il se débrouille, pour décerner à Mademoiselle de Joncquières un brevet de féminisme : « Mme de la Pommeraie ne nourrit pas seulement une vengeance égoïste mais au nom du genre féminin, afin d’éduquer et de punir le genre masculin ». Rien de moins !

C’est en effet l’aspect le moins convaincant du film : on ne croit pas à Mme de la Pommeraye/Cécile de France en bras armé de la Justice et de la Cause des Femmes ; au contraire, dans la séquence où elle ressasse, toujours avec son sourire éclatant, son mantra féministe face à une autre femme, Mme de Joncquières, à laquelle elle vient de jouer un tour terrible, on se demande si elle n’est pas devenue folle à force de fureur de vengeance. De fait, ce personnage, central pourtant, n’est pas assez construit, et Cécile de France peine à l’incarner.

Aussi, au fil du film, on s’attache plutôt aux autres personnages, au point d’en oublier Mme de la Pommeraye et sa sombre vengeance. Finalement, ce thème de la vengeance devient secondaire, il sert surtout à raconter une belle histoire d’amour et de rédemption – belle, et assez traditionnelle : comme dans les romans de Jane Austen, le véritable enjeu, ce n’est pas le féminisme, mais le mariage ; il s’agit toujours de faire un “ beau mariage ”, qui apporte à la jeune fille sécurité affective et économique, et statut social.

Mademoiselle de Joncquières est donc un divertissement agréable, qui a surtout le mérite négatif d’ignorer l’hystérie Metoo/ Balance ton porc (ici, ç’aurait pu être : Balance ton séducteur infidèle), mais sur lequel il n’y a pas lieu de s’extasier : un film en costume Pompadour, pourquoi pas, mais, dans cet exercice, les cinéastes français sont loin de l’ironie pétillante et du rythme allègre des Anglo-Saxons.

Rosa LLORENS

Note du GS(1). Revenge movie : Film d’action ou polar, situé généralement (mais pas forcément) en milieu urbain et prônant les vertus du règlement immédiat de certains problèmes sociétaux par des citoyens usant de méthodes directes. Le héros du film d’auto-défense est généralement un citoyen lambda (ou un groupe de citoyens) qui, las de l’insécurité et de l’inertie des autorités, et en ayant souffert lui-même (viol et/ou meurtre d’une personne proche, incendie de sa maison), décide de prendre les devants et de se débarrasser lui-même de la vermine humaine, quitte pour cela à transgresser la loi. Ce type de film est voisin par le ton et l’ambiance de polar violents comme "L’Inspecteur Harry", mais le héros n’y est pas forcément un représentant de la loi (bien que des films de type "sécuritaire" puissent mettre en vedette des policiers fatigués d’obéir à des règles archaïques). La métamorphose de l’environnement urbain aidant, le genre connut divers avatars à partir des années 70, aux USA, en Italie et (plus modestement) en France.
Source : https://www.senscritique.com/liste/Vigilante_et_revenge_movie/299323
https://www.legrandsoir.info/
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Charlotte

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MessageSujet: Re: Mademoiselle de Joncquières   Mademoiselle de Joncquières Icon_minitimeLun 12 Nov - 10:45

Encore quelques mots sur ce beau film tout en finesse -

Le commentaire est tombé en toute fin d’entrevue, telle une évidence, et surtout pas sur un ton honteux. En revoyant brièvement le fil de sa carrière d’acteur, Édouard Baer s’est souvenu d’une remarque de Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes : « Il manque de chefs-d’oeuvre à ta filmographie. »

Du même souffle, celui qui est également cinéaste (Ouvert la nuit) et animateur de radio à France Inter place Mademoiselle de Joncquières, d’Emmanuel Mouret, dans une classe à part, un film et un personnage qu’il espérait secrètement, savourant le succès critique et commercial en France — ce qui ne va pas toujours de pair avec les films délicats et délicieux du réalisateur de Changement d’adresse, L’art d’aimer, Un baiser s’il vous plaît, etc.

Les deux comparses sont à Montréal dans le cadre du festival Cinemania pour défendre le film qui prendra l’affiche au Québec le 16 novembre, lequel met aussi en vedette Cécile de France en merveilleuse veuve vengeresse issue de la noblesse du XVIIIe siècle. « Défendre » apparaît un mot sévère lorsqu’on les rencontre tour à tour : souriants, affables, généreux dans leurs réponses. Et les questionner séparément, c’est aussi prendre la mesure de ce qui les distingue, Baer tout en humour et sans prétention (« Je n’ai pas de culture classique. »), Mouret à l’image des personnages qu’il incarne parfois dans ses films, modeste, brillant, sans l’ombre d’une arrogance.

Si plusieurs furent étonnés de voir le cinéaste débarquer dans l’univers coloré et contraignant des productions en costumes (« D’abord une idée de mon producteur », précise-t-il), son envie de s’inspirer de Jacques le fataliste, de Denis Diderot, n’étonnera personne, surtout ceux qui connaissent son amour des mots et son érudition. Sans compter sa fascination pour le XVIIIe siècle, « cette grande époque des mémoires, celle d’une noblesse qui avait du temps pour l’examen de soi, l’observation de leurs émotions et de leur être, bref, une période fascinante ».

Ce qui fascine aussi, c’est la subtile mécanique d’une femme au coeur brisé, Madame de la Pommeraye (Cécile de France, elle aussi dans son premier film « costumé ») cherchant à faire payer son bourreau, un libertin, le marquis des Arcis (Édouard Baer), de sa lassitude quant à un amour qu’elle croyait éternel. Et elle prendra deux âmes en peine, dont la jeune (et pas si naïve) Mademoiselle de Joncquières, pour parvenir à ses fins. Évidemment, plusieurs ont vite dressé des parallèles avec Les liaisons dangereuses, de Laclos, et surtout la célèbre adaptation qu’en a tirée Stephen Frears en 1988.

Malgré la flamboyance des costumes et le raffinement exquis de la direction artistique, nous sommes toujours chez Mouret, et c’est ce qui plaisait à Édouard Baer. « Il y a chez lui une grâce, une légèreté, cette chose très française qu’est le badinage et l’idée que l’amour est un jeu. Rien à voir avec un Denys Arcand, où les histoires sentimentales sont des choses graves et intenses. » D’être invité pour la première fois dans cet univers le comblait, mais d’abord pour y défendre un personnage « de chair, d’une grande intensité, comme celui de Cécile de France, qui livre une performance incroyable ». Et surtout pas question de reproduire le jeu du cinéaste lorsqu’il se met en scène avec « cette distanciation que moi je n’aime pas, mais c’est un homme de pudeur ».

- Saisir les choses au bon moment -

Emmanuel Mouret n’est pas tout à fait d’accord avec cette analyse, mais ne s’en formalise pas, répétant qu’il faut cesser de cultiver « cette mythologie du réalisateur qui sait tout ». Même quand il joue, pourrait-on ajouter. « On dit de la réalisation que c’est l’art de la maîtrise, souligne Mouret, mais il ne contrôle rien. Il doit surtout être à l’écoute, prendre au vol une bonne idée, saisir les choses au bon moment. Et savoir tourner une scène prévue en plein soleil alors qu’il se met à pleuvoir. »

  • C’est un texte très musical, très écrit, impossible d’improviser. Et Cécile de France était tellement bien préparée que je ne pouvais que me laisser entraîner par elle.

    — Édouard Baer


Même si la virtuosité technique n’est pas ce qui aveugle devant ses films — on lui souligne abondamment la qualité littéraire de ses dialogues et ses filiations avec Éric Rohmer ou Woody Allen —, ses partis pris esthétiques dans Mademoiselle de Joncquières sont nombreux, dont celui du plan-séquence, particulièrement dans la première partie du film, véritable duo d’amoureux. « Ce fut un défi passionnant pour toute l’équipe, à la fois studieux, prenant, et exaltant. » Et il lui fallait des comédiens disciplinés, rompus à l’exigence du théâtre, ne serait-ce que pour mémoriser des pages entières sans que la caméra cesse de tourner.

Rien pour effrayer Édouard Baer. « Il faut jouer dans ces films-là comme si nous étions à la centième représentation d’une pièce de théâtre, comme si on l’avait dans les jambes. C’est un texte très musical, très écrit, impossible d’improviser. Et Cécile de France était tellement bien préparée que je ne pouvais que me laisser entraîner par elle. »

Et l’acteur n’hésite pas non plus à se laisser entraîner par le succès de ce film, ainsi que par les accolades élogieuses concernant son interprétation. À l’aube de la cinquantaine, c’est plutôt sur un ton modeste qu’il envisage la suite, concédant que Thierry Frémaux a raison, même s’il affectionne certains films (Mensonges et trahisons et plus si affinités, de Laurent Tirard, lui revient vite en mémoire), et que son marquis des Arcis contient la promesse de rôles qu’on ne lui offrait pas avant.

Quant à Emmanuel Mouret, l’aventure du film historique a sans doute chassé quelques doutes, mais ne croyez pas qu’il a gagné en assurance. « Le réalisateur interprète une histoire à l’aune de son ressenti. Il avance à tâtons, il est perdu dans sa vision, dans sa recherche. » Une telle franchise explique pourquoi ses films, ceux d’hier comme ceux d’aujourd’hui, lui ont toujours beaucoup ressemblé.
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Mademoiselle de Joncquière : quand Emmanuel Mouret revisite Diderot

Par Emilien Villeroy

Réunissant Cécile de France et Édouard Baer, le nouveau film d'Emmanuel Mouret (Caprice) adapte librement Jacques le fataliste de Diderot pour en tirer une fable sentimentale plus moderne qu'elle n'en a l'air.

Au XVIIIe siècle, Madame de La Pommeraye, récemment veuve, s'entiche du marquis des Arcis, connu pour ses excès de libertinage. Mais après quelques années d'union, celle‑ci découvre que son conjoint s'est lassé d'elle. Pour se venger de lui, elle décide de le pousser à se marier avec la jeune mademoiselle de Joncquière...

Plus connu pour ses comédies romantiques légères (Caprice, Fais‑moi Plaisir ou l'excellent Un baiser, s'il vous plaît !), Emmanuel Mouret s'essaie avec Mademoiselle de Joncquière au film d'époque sans renoncer à ses obsessions : les jeux de l'amour et du mensonge, ici transposés dans la France du XVIIIe siècle avec cette adaptation d'une des histoires de Jacques le fataliste de Diderot. Pour l'occasion, il réunit à l'écran Cécile de France (habituée du cinéma de Cédric Klapisch) et Édouard Baer (devenu assez rare au cinéma depuis son propre Ouvert la nuit en 2017).

Mademoiselle de Joncquière est disponible seulement en DVD (16,99 € prix indicatif) depuis aujourd'hui chez FranceTV Distribution. En complément du film, ces deux éditions proposent deux scènes coupées ainsi qu'un court métrage d'Emmanuel Mouret.
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