Les trois tours du monde de James Cook

James Cook, grand navigateur anglais, fut au XVIIIe siècle un cartographe célèbre et un ethnologue avant l’heure. Malgré sa mort tragique à 50 ans, il a laissé une œuvre importante qui a servi de référence pendant presque deux siècles pour tous les grands découvreurs. C’est sur ses pas que Geneviève Mercadé a fait plusieurs fois le tour du monde. Comme James Cook, la réalisatrice est allée à la rencontre de la culture maorie de Nouvelle-Zélande, d’Hawaï ou des Marquises.

Passion, histoire et beauté du monde

Plongeuse expérimentée, discrète et à la curiosité sans limite, Geneviève Mercadé a filmé et photographié les hommes, les animaux et la nature. Rien n’arrête cette aventurière qui depuis plus de 40 ans parcourt tous les continents. Après avoir livré l’an dernier un très beau film sur la vie de Charcot, elle s’est penchée sur celle de James Cook. « A chaque voyage que j’ai entrepris j’ai vu ou lu le nom de cet explorateur, dans des lieux connus ou insolites et cela a éveillé ma curiosité. J’ai découvert à travers mes lectures, dont son journal de bord, un personnage attachant, explique Geneviève Mercadé. C’est un humaniste, respectueux des populations rencontrées. Il a su s’entourer d’une équipe de scientifiques et de Maoris pour traduire les divers langages. Ses cartographies, précises et précieuses, ont servi aux navigateurs jusqu’au XXe siècle. Il a parcouru la terre de l’Arctique à l’Antarctique et surtout le Pacifique, n’ignorant aucune des îles rencontrées. Il a aimé ces populations et leur mode de vie. Malgré des conditions difficiles de navigation, avec le scorbut qui faisait des ravages, James Cook a fait trois tours du monde. »


© Photo NR

Pendant plus de dix mois Geneviève a travaillé à la construction de ce film : images magnifiques, rencontres émouvantes, découvertes d’îles paradisiaques où James Cook a laissé son empreinte.

Renseignements pratiques :
Les Trois Tours du monde de James Cook (42 min). A voir ce vendredi 21 septembre, à 20 h 30, à la salle La Passerelle, 1 rue du Stade à Nouaillé-Maupertuis. Pour adultes et enfants dès 6 ans. Sans réservation. Organisé par le Ciné-club des Vallées du Clain.
www.passerelle86.fr

Aurait-on finalement localisé l'épave du Capitaine Cook ?

Une équipe d’archéologues pourrait avoir découvert l’emplacement de l’épave du célèbre « Endeavour », le navire à bord duquel l’explorateur James Cook a découvert l’Australie au XVIIIe siècle. Pour l’heure, l’authenticité de l’épave n’est pas encore confirmée. Des analyses menées sur le bois de la coque pourraient permettre de lever le doute.

Si elle venait à être confirmée, la découverte serait exceptionnelle. Des archéologues de Rhode Island (États-Unis), rattachés à la mission d’archéologie marine de Rhode Island (RIMAP) et au Musée national maritime australien, auraient réussi à localiser précisément l’épave du HMS Endeavour, explique un article de CNN relayé par BFMTV ce jeudi 20 septembre.

Il ne s’agit pas de n’importe quel navire : c’est à bord de ce fameux trois-mâts britannique que l’explorateur James Cook a découvert l’Australie, lors de sa toute première expédition dans le Pacifique en 1770.



Un navire sabordé près des côtes américaines

L’épave présumée du célèbre bateau aurait été repérée près de Goat Island, une petite île nichée sur la côte est des États-Unis. C’est précisément dans cette zone que l’Endeavour, qui avait été réquisitionné par la Royal Navy pour la Guerre d’Indépendance, aurait été sabordé en 1778.

Cependant, de nombreuses autres épaves reposent dans ce secteur, rappelle CNN. D’importantes investigations complémentaires devront être menées, avant de pouvoir confirmer qu’il s’agit bien du navire de James Cook.

Des analyses en cours sur le bois

Si l’authenticité de l’épave venait à être confirmée, il s’agirait d’une découverte cruciale pour l’Australie.

Cependant, les autorités australiennes restent prudentes : « On ne peut pas absolument dire que c’est l’Endeavour, souligne au Guardian Kevin Sumption, directeur du Musée national maritime australien. Nous prélevons délicatement des échantillons très précis de bois, et nous allons mener des analyses médico-légales pour voir ce que nous avons. La plupart des bateaux sabordés à Newport en août 1778 étaient construits à partir de bois américain ou indien. »

Or, l’Endeavour, construit dans le nord de l’Angleterre, est essentiellement composé de bois de chêne. Les analyses menées sur le bois devraient permettre de confirmer l’origine britannique de l’épave.

Une maquette en 3D du site de l’épave sera mise en ligne le 21 septembre sur le site du Rhode Island Marine Archeology Project (RIMAP).

https://www.ouest-france.fr/

madame antoine

Selon une autre source

Les archéologues du Musée national de la marine de Sydney ont déterminé, à leur avis, le lieu exact du naufrage du navire HMS Endeavour, commandé au XVIIIème siècle par le navigateur britannique James Cook. Selon eux, il serait situé à côté de Goat Island, dans la Baie de Narragansett (Rhode Island, États-Unis), rapporte The Age.

Selon les experts, l'identification exacte du vaisseau ne sera possible qu'après des fouilles sous-marines, prévues pour l'année prochaine. Les archéologues ne savent pas encore exactement ce qui est resté du HMS Endeavour, fabriqué en chêne et en pin, et reposant au fond de l'eau depuis plus de 200 ans. Le 21 septembre, le personnel du musée de Sydney devrait présenter une image en trois dimensions détaillée du relief du fond du site présumé du naufrage du navire.
https://fr.sputniknews.com/

On va suivre cette histoire !

Voici toujours une photo du vaisseau, pour pouvoir le reconnaître :


https://en.wikipedia.org/wiki/HMS_Endeavour

Loulou va adorer !