Une ordonnance précise les servitudes applicables à la hauteur et à la façade des constructions et étend les privilèges antérieurs aux bâtiments réalisés du côté du vieux village
Le style de construction doit s'harmoniser avec celui du château et les maisons être réalisées avec de la brique ou de la pierre et être recouvertes d'ardoise
Leur hauteur est limitée à un étage surmonté de combles afin de ne pas altérer la perspective vue du château
Chaque parcelle doit également comporter un jardin
Les prescriptions du règlement permette d'imoser le respect d'un style de construction purement français fait d'équilibre et de symétrie, selon les canons imposés par l'Académie d'architecture
La surintendance des Bâtiments est chargée de veiller à leur respects et délivre les brevets de place à bâtir dans les lotissements successifs
Des registres sont tenus à cet effet à partier de 1682 et des croquis accompagnent les dons de places à bâtir à partir de 1685
Après la mort de Jules Hardouin-Mansart en 1708, Jules- Robert de Cotte, fils de Robert de Cotte, devient grand voyer et délivre les brevets au nom du directeur général des Bâtiments
Versailles est aussi la laboratoire où s'expérimentent les prémisses de la ville du siècle des Lumières et de la ville moderne
Les larges avenues rectilignes en sont une première composante
Les plantations d'arbre le long de ces avenues figurent au rand des préoccupations royales
Félibien note ainsi dans sa "Description sommaire du château de Versailles" que "lorsqu'on a descendu celles (les collines) qui le (le château) cachent du côté de Paris, on entre dans une avenue de quatre rangs d'ormes qui forment trois allées, dont celle du milieu à 25 toises de large, et les deux autres chacune 10 toises"