Marie-Antoinette dauphine : sa spontanéité

Une anecdote très belle pour illustrer la spontanéité dont à fait preuve Marie-Antoinette quand elle n'était alors "que" Dauphine : en 1773, lors qu'une chasse de Louis XV, que Marie-Antoinette suivait en calèche, un paysan fût bousculé par un cheval et il fut blessé. Marie-Antoinette s'empressa (selon les témoins) d'aller le secourir pour prendre état de sa santé. C'est alors qu'un homme de la cour dit aller chercher la femme du pauvre homme pour la prévenir. Marie-Antoinette, pour être sûre, alla elle même chercher cette dame, pour lui annoncer que son mari avait été blessé, mais aussi pour la rassurer car il allait s'en sortir sans trop d'encombre.
Cette scène a eu un excellent effet sur Marie-Antoinette : de la générosité mêlée à de la spontanéité

Comme c'est beau! Merci Chou d'Amour  

C`est dommage qu`on ait pas raconté cette anecdote a son procès, ça prouve que Marie Antoinette était quelqu`un de bien.

En effet...mais malheureusement lors de son procès, il n'y a pas eu un témoignage en sa faveur...personne n'a cherché à la défendre et à améliorer son image (sauf ses avocats bien sûr ).
Marie-Antoinette elle même a déclaré pendant son procès qu'elle avait noté que personne n'a prononcé envers elle quelque chose de positif...

Je crois que "positif" signifiait "déterminant", dans ce contexte. A mon avis, Marie Antoinette voulait mettre en évidence qu'aucun témoignage valable n'avait été prononcé contre elle. Que du vent !

....heu...là j'avoue que tu me l'apprends, car j'ai toujours pensé qu'elle voulait dire par là que pas un témoin n'avait été pour elle

Mais en effet tu dois avoir raison

"Hier, je ne connaissais pas les témoins. J'ignorais ce qu'ils allaient déposer. Eh bien, personne n'a articulé contre moi aucun fait positif".

J'ai toujours compris cela ainsi : "Il n'y a eu aucun témoignage probant. Vous n'avez rien contre moi."

Oui mais tu dois avoir raison...je fais confiance en la littéraire qui est en toi!!!!

... qui dort en moi !

Attends, je vais la jouer hard, là ! Ce dictionnaire nous donne ceci :

positif,ive (adjectif)
Vrai, assuré: fait positif.
Qui s'appuie sur des faits: science positive.
Concret.
Bon, favorable.

Le sens de "favorable" n'apparaît donc qu'en dérivé. La première acception est "assuré", "qui s'appuie sur des faits". Je pense en effet que Marie Antoinette l'entendait ainsi.

C'est à peu près l'idée que je m'en faisais aussi, mais tu y mets les mots tout à fait justes pour l' exprimer...Merci

Bien à vous.

Pim a écrit :

Citation :

... qui dort en moi !

J'ai pas osé le dire, mais....

Cela dit la preuve que non, car tu nous apportes là du dur que personne ne peut remettre en cause....merci!!!

Mais en ce sens je comprends encore mieux pourquoi Marie-Antoinette a dit cela, et elle avait amplement raison, car c'était un fait : que des éléments non prouvés

Une petite anecdote migonnette que je ne connaissais pas, au sujet de la Dauphine:

Peu après son arrivée à Versailles, alors que Marie-Antoinette était le centre d'attention de toute une foule venue en masse pour l'entrevoir, elle aurait embrassé une femme, une Dame des Halles, Marie Laboureur, après l'avoir vue, parce qu'elle ressemblait à sa mère, et elle lui aurait dit ceci :

"Vous ressemblez tant à ma Mère, lui dit-elle, que j'ai désiré vous embrasser."

D'ailleurs il paraît qu'il existe encore de nos jours, dans la quartier Pompidou, la "rue de la Reine de Hongrie". Cette rue comémorant le baiser de marie-Antoinette à une femme de la Halle

La véritable anecdote est celle ci.

Quand les Dames de la Halles vinrent complimenter la Reine, lors de l'accouchement du Dauphin, Elle remarqua l'une d'elles en lui disant :
"Vous ressemblez à ma cousine, la Reine de Hongrie."
Lors cette femme ce prit au jeu et l'endroit ou elle habitait devint le passage de la Reine de Hongrie, puisque dans le quartier tout le monde connaissait l'aventure de la Dame. Pourtant quand les cieux s'obscurcirent, elle resta fidèle à la Reine et monta sur l'échafaud. Sa rue est toujours là aujourd'hui.
Mes sources sont d'un auteur qui faisait ses billets dans le journal "Le Figaro". Il faut que je fasse un petit tour par ma bibliothèque pour vous donner le nom. Il est probable que dans le Hillairet, l'histoire des rues de Paris cette anecdote doit être contée.

Ah oui en effet l'anecdote diffère selon votre source :s:
Cela dit la base semble vérifiée du coup

Il semble effectivement que Marie Laboureur ait été victime de la révolution, Nicolas de Maistre en parle aussi.

Que c'est charmant...On verrait cette scène dans un film , on ne la croirait pas forcément authentique

Bien à vous.

Oui c'est la première fois que je lisais cette anecdote, mais Mr de Talaru confirme qu'elle semble vraie...enfin peut-être que l'embrassade a été exagérée, et qu'une cousine se soit transformée en Marie-Thérèse, mais bon....à la base ça reste touchant de spontanéité, si propre à Marie-Antoinette