Admission des protestants au droits de cité
Arrestation du "marquis" de Favras, ancien garde du corps du comte de Provence, accusé d'avoir voulu faire évader le roi.
Thomas de MAHY (marquis de) Fravras Homme politique françaisné à Orléans le 26 mars 1744décédé à Paris le 19 février 1790.Premier lieutenant des Suisses de la garde de Monsieur le comte de Provence (le future Louis XVIII), en 1772, il tenta en vain de porter secours à la Hollande contre la Prusse à la tête d'une légion patriotique en 1787.Auteur d'un projet de réforme des finances françaises en 1789 qui attira l'attention de Mirabeau* et de Necker*, il fut, dès le début de la révolution, un agent du comte de Provence.Chargé de recruter des volontaires royalistes pour faciliter la sortie de Louis XVI de Paris, il fut dénoncé par deux de ses agents, qui affamèrent à La Fayette* qu'on projetait de le tuer ainsi que Bailly*, maire de Paris.Impliqué dans ce complot, le comte de Provence désavoua Favras qui fut condamné à mort et Pendu. Louis Stanislas Xavier Comte de ProvenceNé à Versailles, le 16 novembre 1755
mort à Paris, le 16 septembre 1824
Héritier du trône jusqu'en 1781, Monsieur, frère du roi Louis XVI, avoué à son ami, le roi Gustave III de Suède avoir été très affecté de voir le trône lui échapper après la naissance du dauphin.
Il n'en laisse cependant rien paraitre et mêne une vie fastueuse au Luxembourg, paraissant indifférent à la vie politique.
Il tente au début de s'attirer la popularité en semblant reconnaitre les nouvelles forces apparues après la prise de la Bastille, mais est gravement compromis après l'affaire Favras*
Toujours est-il qu'il n'émigre pas, à la différance d'Artois[url=http://les.guillotines.free.fr/comte d artois.htm]*[/url]
Il ne se décide à partir pour l'étranger qu'en même temps que le roi.
Il a davantage de chance et arrive sans encombre aux Pays-Bas autrichiens.
Réfugié à Coblence, poussant les puissances étrangères à attaquer la France, il rend la position du roi de plus en plus intenable.
Il s'intitule régent après l'exécution du roi, roi sous le nom de Louis XVIII après la mort du dauphin (Louis XVII) au temple, en juin 1795.
Il erre à travers l'Europe : Vérone, Blankenberg, Mitau, Menel, à nouveau Mitau, en Angleterre à partir de 1807.
Il ourdit des intrigues qui toutes échouent : l'écrasement des Vendéens, l'échec de Quiberon, le 18 fructidor, sonnent le glas des espoirs de restauration.
Bonaparte n'écoute pas davantage la proposition qu'il lui fait de devenir le Monk français en le rappelant sur le trône. Louis XVIII ne rentre en France qu'en 1814, dans les fourgons des armées étrangères.
Il est obligé de fuir piteusement à Gand pendant les Cent-Jours.
C'est un viellard obèse et impotent qui règne sur la France jusqu'en 1824, d'abord tenté par une politique modérée dirigée par Decazes, puis après l'assassinat : du duc de Berri, de plus en plus débordé par les ultra-royaliste.