Le Boudoir de Marie-Antoinette

Prenons une tasse de thé dans les jardins du Petit Trianon
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
LEGO Icons 10331 – Le martin-pêcheur
35 €
Voir le deal

 

 09 janvier 1718: Madeleine de Conty d'Argencourt

Aller en bas 
AuteurMessage
yann sinclair

yann sinclair


Nombre de messages : 26592
Age : 66
Localisation : Versailles
Date d'inscription : 10/01/2016

09 janvier 1718: Madeleine de Conty d'Argencourt Empty
MessageSujet: 09 janvier 1718: Madeleine de Conty d'Argencourt   09 janvier 1718: Madeleine de Conty d'Argencourt Icon_minitimeMer 9 Jan - 15:30

Madeleine de Conty d'Argencourt


Mademoiselle de la Motte d'Argencourt
(Madeleine de Conty d'Argencourt)

Fille d'honneur d'Anne d'Autriche de 1657 à 1662

Née vers 1637

Baptisée le 20 septembre 1641 à Montpellier

Décédée le 9 janvier 1718 à Montpellier (34) à l'âge de 81 ans

Parents




  • Pierre de Conty d'Argencourt 1587-1655
  • Madeleine de Chaumont de Bertichères


Maitresse du roi Louis XIV en 1658-1659


Anne-Madeleine de Conty d’Argencourt, maitresse passagère du Roi-Soleil



Née vers 1637, Anne-Madeleine de Conty d’Argencourt dite Mlle de la Motte-Argencourt était la fille de Pierre de Conty d'Argencourt (1587-1655) et de  Madeleine de Chaumont de Bertichères († ap. 1638)
Elle est baptisée quatre plus tard le 20 septembre 1641 à Montpellier.
Elle était sœur d’un nommé du Fouilloux, enseigne des gardes de la reine Anne d’Autriche, mère du roi Louis XIV, de laquelle elle était devenue fille d’honneur, en remplacement de Mlle de la Porte en 1657.
Ce fut elle qui fut obligée de s’enfuir en Flandres avec Mme la comtesse de Soissons, Olympia Mancini, de laquelle elle était amie intime de tout temps. Selon Bussy Rabutin  dans son « Histoire amoureuse des Gaulles », elle eut une intrigue avec le jeune Louis XIV avant d'être la maitresse de Jean-Baptiste Amador de Vignerot du Plessis de Richelieu, marquis de Richelieu (1632-1662). Mademoiselle raconte dans ses Mémoires que la passion du roi pour Melle de la Motte-Argencourt remonte à 1658, année où la mère de la jeune fille reçut la cour à Montpellier où elles habitaient. Mlle de la Motte-Argencourt est décrite ainsi par Mme de Motteville :
« Elle n’avait ni une éclatante beauté, ni un esprit fort extraordinaire, mais toute sa personne était fort aimable. Sa peau n’était ni fort délicate, ni fort blanche, mais ses yeux bleus et ses cheveux blonds, avec la noirceur de ses sourcils et le brun de son teint, faisaient un mélange de douceur et de vivacité si agréable qu’il était difficile de se défendre de ses charmes. Les traits de son visage étaient parfaits, elle avait un très bon air et une fort belle taille. Elle avait une manière de parler qui plaisait et elle dansait admirablement bien. Sitôt qu’elle fut admise à un petit jeu où le roi se divertissait quelquefois le soir, il sentit une si violente passion pour elle que le ministre Mazarin en fut inquiet. »
Elle était, selon le marquis de La Fare : 
« des plus aimables et qui dansait mieux que personne à la cour ».
Dans ses écrits, M. de Saint-Évremond raconte que :
« Blonde aux yeux bleus, aux sourcils noirs, et splendidement charpentée, Mlle de La Motte-Argencourt avait eu l’audace, un soir au bal, d’inviter le Roi à danser, et elle n’avait pas été sans remarquer que “ sa Majesté était devenue pâle et ensuite fort rouge” et que “la main avait tremblé au Roi tint le temps qu’elle avait été dans la sienne” ».
Elle devint la maitresse du roi mais elle aima aussi le marquis de Richelieu et en était aimée de retour.
Dans ses mémoires inédits, Louis Henri de Loménie, Comte de Brienne raconte :
« Il m'arriva vers le même temps, au même lieu, c'est-à-dire à Fontainebleau, une fort plaisante aventure. Le marquis de Richelieu, le plus impudent des hommes et le plus emporté dans ses galanteries, était fou de mademoiselle de Lamothe, fille d'honneur de la Reine-mère, fort jolie, mais moins belle que Meneville. Il était dans une situation fort naturelle avec elle, à la porte même de la chambre de la jeune Reine, assis sur un tabouret , en dehors, dans la salle des Gardes , où il n'y avait alors qu'une très faible clarté. Sa nymphe était sur ses genoux .Je n'en dirai pas davantage ; il suffit que je les pris sur le fait. Qui fut surpris? Ce fut le marquis de Richelieu. Il s'emporta ; je crus qu'il m'allait battre, mais il se retint, et je me mis à rire de sa colère. « Va, lui dis- je, mon pauvre ami, le don que Junon fit au fils de Vénus l'emportait sur celui que t'a fait ta mère.» Cela le fit rire à son tour ; il me répondit par une polissonnerie à l'avantage de sa maîtresse, qui avait, disait-on, tout petit : les yeux, la taille, la bouche et cætera. Le lendemain, à mon lever, il vint me faire un éclaircissement ; je lui jurai le secret, et l'ayant rassuré, nous continuâmes d'être bons amis comme si de rien n'eût été. Toutes les fois que je rencontrais mademoiselle Lamothe, elle ne pouvait s'empêcher de rire de l'aventure du tabouret, ni moi non plus. »
Désireux de briser la passion du roi, Mazarin et la reine lui apprennent le nom de son rival. Louis XIV, trompé, se montra dédaigneux. La mère de la jeune fille enferma celle-ci chez les Filles Sainte Marie de Chaillot (certains disent qu'elle s'y retira d'elle-même à la mort du marquis de Richelieu), sans pour autant prononcer les vœux de religieuse. Elle donnera à ce couvent les 20 000 écus donnés par le roi. Une chanson satyrique circula à l'époque :
Dedans Chaillot tous les jours
Gémit la belle Lamothe,
Madeleine dans sa grotte
Regrette moins ses amours.
Avec sujet elle pleure
Dans cette maison de Dieu.
Pour une pauvre demeure,
Elle quitte un Richelieu.
A la cour, Mlle de la Motte-Argencourt avait été une amie de Mlle de La Vallière. Cette dernière songea à se retirer mais trouva ce couvent un peu trop mondain à son goût. Il est vrai que n’ayant pas prononcé de vœux, Mlle de la Motte-Argencourt avait la liberté de se promener et de sortir à son gré. Elle posséda même une maison rue de la Sourdière ou elle pouvait recevoir ses amis. Elle teste le 6 septembre 1715 et lègue sa maison de la rie Montpellier aux Dames de la Miséricorde. Anne-Madeleine de Conty d’Argencourt décède à Montpellier le 9 janvier 1718 à plus de 80 ans.
Elle était sœur d’un nommé du Fouilloux, enseigne des gardes de la reine, mère du roi, de laquelle elle était fille d’honneur, en remplacement de Melle de la Porte en 1657.

Ce fut elle qui fut obligée de s’enfuir en Flandres avec Mme la comtesse de Soissons, Olimpia Mancini, de laquelle elle était amie intime de tout temps ("mémoires du marquis de Sourches")

Selon Bussy Rabutin ("histoire amoureuse des Gaulles") elle eut une intrigue avec le jeune Louis XIV avant d'être la maitresse de Jean-Baptiste Amador de Vignerot de Richelieu, marquis de Richelieu (1632-1662)

Mademoiselle raconte dans ses Mémoires que la passion du roi pour Melle de la Motte Argencourt remonte à 1658, année où la mère de la jeune fille reçut la cour à Montpellier où elles habitaient.

Melle de la Motte Argencourt est décrite ainsi par Mme de Motteville :
« elle n’avait ni une éclatante beauté, ni un esprit fort extraordinaire, mais toute sa personne était fort aimable. Sa peau n’était ni fort délicate, ni fort blanche, mais ses yeux bleus et ses cheveux blonds, avec la noirceur de ses sourcils et le brun de son teint, faisaient un mélange de douceur et de vivacité si agréable qu’il était difficile de se défendre de ses charmes. Les traits de son visage étaient parfaits, elle avait un très bon air et une fort belle taille. Elle avait une manière de parler qui plaisait et elle dansait admirablement bien. Sitot qu’elle fut admise à un petit jeu où le roi se divertissait quelquefois le soir, il sentit une si violente passion pour elle que le ministre Mazarin en fut inquiet. »
Elle était, selon le marquis de La Fare, : « des plus aimables et qui dansait mieux que personne à la cour »

Dans ses écrits, M. de Saint Evremont raconte que :
« Blonde aux yeux bleus, aux sourcils noirs, et splendidement charpentée, Mlle de La Motte Argencourt avait eu l’audace, un soir au bal, d’inviter le Roi à danser, et elle n’avait pas été sans remarquer que « sa Majesté était devenue pâle et ensuite fort rouge » et que « la main avait tremblé au Roi tint le temps qu’elle avait été dans la sienne »

Elle devint la maitresse du roi mais elle aima aussi le marquis de Richelieu et en était aimé de retour.

Dans ses mémoires inédits, Louis Henri de Loménie, Comte de Brienne raconte :
« Il m'arriva vers le même temps, au même lieu, c'est-à-dire à Fontainebleau, une fort plaisante aventure. Jean-Baptiste Amador de Vignerot de Richelieu, marquis de Richelieu, le plus impudent des hommes et le plus emporté dans ses galanteries, était fou de mademoiselle de Lamothe, fille d'honneur de la Reine-mère, fort jolie, mais moins belle que Meneville. Il était dans une situation fort naturelle avec elle, à la porte même de la chambre de la jeune Reine, assis sur un tabouret , en dehors, dans la salle des Gardes , où il n'y avait alors qu'une très faible clarté. Sa nymphe était sur ses genoux .Je n'en dirai pas davantage ; il suffit que je les pris sur le fait. Qui fut surpris? Ce fut le marquis de Richelieu. Il s'emporta ; je crus qu'il m'allait battre, mais il se retint, et je me mis à rire de sa colère. « Va, lui dis- je, mon pauvre ami, le don que Junon fit au fils de Vénus l'emportait sur celui que t'a fait ta mère.» Cela le fit rire à son tour ; il me répondit par une polissonnerie à l'avantage de sa maîtresse, qui avait, disait-on, tout petit : les yeux, la taille, la bouche et cætera. Le lendemain, à mon lever, il vint me faire un éclaircissement ; je lui jurai le secret, et l'ayant rassuré, nous continuâmes d'être bons amis comme si de rien n'eût été. Toutes les fois que je rencontrais mademoiselle Lamothe, elle ne pouvait s'empêcher de rire de l'aventure du tabouret, ni moi non plus »

Désireux de briser la passion du roi, Mazarin et la reine lui apprennent le nom de son rival.

Louis XIV, trompé, se montra dédaigneux.

La mère de la jeune fille enferma celle-ci chez les Filles Sainte Marie de Chaillot (certains disent qu'elle s'y retira d'elle-même à la mort du marquis de Richelieu), sans pour autant prononcer les voeux de religieuse.

Elle donnera à ce couvent les 20 000 écus donnés par le roi.

Une chanson satyrique circula à l'époque :

  • Dedans Chaillot tous les jours
  • Gémit la belle Lamothe,
  • Madeleine dans sa grotte
  • Regrette moins ses amours.
  • Avec sujet elle pleure
  • Dans cette maison de Dieu.
  • Pour une pauvre demeure,
  • Elle quitte un Richelieu.

A la cour, Mlle de la Mothe Argencourt avait été une amie de Mlle de La Vallière.

Quand cette dernière songea à se retirer, elle voulut la rejoindre au couvent de Chaillot mais le roi s’y opposa.

Il est vrai que n’ayant pas prononcé de vœux, Mlle de la Mothe Argencourt avait la liberté de se promener et de sortir à son gré.

Elle posséda même une maison rue de la Sourdière ou elle pouvait recevoir ses amis.

Elle teste le 6 septembre 1715 et lègue sa maison de la rie Montpellier aux Dames de la Miséricorde.

Elle est souvent confondue dans les écrits du temps avec Anne Lucie de la Mothe Houdancourt (aussi nommée "Melle de la Mothe") et qui fut, elle, maitresse du roi, mais plus tard vers 1661 (juste avant La Vallière)





_________________
09 janvier 1718: Madeleine de Conty d'Argencourt C_icgp11
👑    👑   👑
   ⚜king
Revenir en haut Aller en bas
http://louis-xvi.over-blog.net/
 
09 janvier 1718: Madeleine de Conty d'Argencourt
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» 22 janvier 1732: Mariage du prince de Conty avec Mlle de Chartres
» 16 janvier 1680: Mariage de Mlle de Blois, fille du roi avec le prince de Conty
» 16 janvier 1678: Madeleine de Souvré
» 28 janvier 1718
» 10 janvier 1718

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Boudoir de Marie-Antoinette :: Au fil des jours :: 1711-1720 :: Janvier-
Sauter vers: