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Sujet: Re: « Marie-Antoinette, Métamorphoses d’une image » Jeu 17 Oct - 21:07
soho23
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Sujet: Re: « Marie-Antoinette, Métamorphoses d’une image » Jeu 17 Oct - 21:14
COMMENT MARIE-ANTOINETTE EST DEVENUE UNE ICÔNE DE LA POP CULTURE
Le 16 octobre 1793 était décapitée la reine Marie-Antoinette, il y a 226 ans. Comment une reine haïe par le peuple, surnommée l’Autrichienne et symbole de toutes les inégalités du régime, s’est-elle transformée en figure pop? En peinture, en manga, en poupée Barbie ou en film, une exposition retrace l’évolution des représentations de Marie-Antoinette à la Conciergerie à Paris.
“DE TOUS LES MONUMENTS AUXQUELS EST ATTACHÉE L’IMAGE DE LA REINE MARIE-ANTOINETTE, CELUI-CI EST SÛREMENT LE PLUS FORT : C’EST ICI QU’ELLE A ÉTÉ INCARCÉRÉE ET CONDAMNÉE À MORT”, RESITUE PHILIPPE BÉLAVAL, PRÉSIDENT DU CENTRE DES MONUMENTS NATIONAUX (CMN), SOUS LES HAUTES ARCHES DE PIERRE BLANCHE DE LA CONCIERGERIE.
Pas une réhabilitation L’ancienne prison de la Révolution accueille à partir de mercredi plus de 200 pièces réunies par le commissaire Antoine de Baecque. “L’idée est née il y a trois ans, dans le café en face: on voulait revenir sur cette ‘Marie-Antoinette-mania’. Il ne s’agit pas d’une réhabilitation mais d’un renouvellement de l’image, celle d’une princesse moderne qui s’émancipe du pour ou du contre”, indique ce dernier.
Marie-Antoinette est arrivée très jeune à Versailles pour y être mariée à Louis XVI. Maladroite au début, elle se défera de nombreux usages de la cour, notamment par ses coiffures extravagantes, pour devenir un personnage emblématique de la monarchie française.
Sa chemise de nuit, le soulier qu’elle est réputée avoir perdu sur l’échafaud et sa dernière lettre sont exposés là où était sa cellule. Si ces effets étaient considérés comme des reliques par les royalistes, c’est son acte de condamnation à mort bruni par le temps qui faisait, lui, l’objet d’un culte républicain.
De harpie à martyre Mais c’est moins à la vie de la reine qu’à son image que se consacre l’exposition. Tantôt caricaturée en harpie, tantôt peinte en sainte martyre, les représentations s’opposent et se multiplient.
Certaines représentations sont devenues ultra-célèbres, comme Le Portrait de Marie-Antoinette à la rose. Peint par Élisabeth Vigée Le Brun en 1783, ce portrait officiel a été revu par Botero en 2005 dans son style tout en grosseur, puis rejoué par l’ex-escort girl Zahia Dehar, photographiée par les plasticiens Pierre et Gilles en 2014.
Popularisée au Japon par le manga “La Rose de Versailles” de Riyoko Ikeda en 1972 – adapté en dessin animé sous le nom de “Lady Oscar” et par Jacques Demy dans un film éponyme – l’archiduchesse d’Autriche est surtout devenue une icône mondiale grâce au grand écran. Une salle de cinéma occupe le centre de l’exposition, où sont diffusés des extraits des plus de 100 films réalisés sur la vie de la reine.
Lady Di et Sofia Coppola Le plus ancien remonte à 1903, un autre permet de retrouver Michèle Morgan dans le rôle de la reine dans les années 50, mais c’est bien le film de l’Américaine Sofia Coppola qui transforme Marie-Antoinette en figure de la pop culture en 2006. Avec ses couleurs et sa bande originale anachronique, largement composée de rock, Kirsten Dunst y campe une reine “punkette” en crise d’adolescence.
“Ce film a permis à la jeunesse de s’identifier à Marie-Antoinette” estime Annie Duprat, spécialiste d’iconographie historique. “Il est sorti quelques années après la mort de Lady D., une autre jolie princesse passionnée d’art et de mode, morte tragiquement.”
Tasses, chocolat et Barbie La célèbre robe bleue pâle du film de Sofia Coppola est exposée face à une autre robe, signée Christian Dior, la pièce “la plus difficile à obtenir” selon le commissaire de l’exposition, qui consacre une salle aux références répétées des couturiers au style de Marie-Antoinette.
“Si la mode est si présente en France, c’est aussi parce que cette industrie a été beaucoup plus stimulée par Marie-Antoinette que par les reines précédentes” retrace Annie Duprat. “Derrière l’adoration à l’étranger pour Marie-Antoinette, il y a l’adoration du goût français du XVIIIe siècle. C’est aussi une figure commercialisable car on la reconnait vite: il suffit d’un visage de femme, d’une perruque et de bijoux”.
Et pour clore l’exposition, évidemment quelques produits dérivés à l’effigie de la reine: des tasses, du chocolat, et… une poupée Barbie. https://www.martinique.fr/comment-marie-antoinette-est-devenue-une-icone-de-la-pop-culture/
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Sujet: Re: « Marie-Antoinette, Métamorphoses d’une image » Jeu 17 Oct - 22:04
Dans Herodote ils donnent une critique que je trouve assez bien faite. Je vous la partage.
Le mythe Marie-Antoinette La reine à toutes les sauces
Le Centre des monuments nationaux présente l'exposition Marie-Antoinette, métamorphoses d'une image, à la Conciergerie du 16 octobre 2019 au 26 janvier 2020. Une expérience immersive car c’est dans ce lieu que la reine a vécu ses 76 derniers jours avant d’être exécutée en 1793.
Le propos de l’exposition n’est pas de raconter la vie de la reine mais d’étudier l’évolution de son image, depuis son mariage avec le futur Louis XVI en 1770, jusqu’à nos jours.
Retour sur la starification de Marie-Antoinette.
Charlotte Chaulin
La marginale devenue superstar
Marie-Antoinette est l’un des personnages de l’Histoire les plus représentés, de son vivant mais surtout après sa mort.
Fascinante et intrigante à la fois, elle, qui n’était pas en adéquation avec son époque, est aujourd’hui admirée à travers le monde. Au point de faire parfois l’objet d’une obsession – un peu glauque - de la part de ses plus fervents admirateurs qui collectionnent tous les objets qui se rapportent à elle...
Chacun cherche à se l’approprier, à en faire « sa » reine. Elle s’est imposée comme le symbole d’une féminité malmenée et condamnée au malheur. Transposée à notre époque, Marie-Antoinette apparaît comme une jeune femme moderne et émancipée.
Véritable icône, elle occupe une place centrale dans la culture populaire. Superstar du marketing, elle fait décoller les ventes et se retrouve au cinéma, dans la mode, la littérature, le manga, l’art contemporain, les publicités ou encore d’innombrables « objets dérivés » à son effigie. Son nom sert en effet d’argument de vente à tout ce qui peut évoquer, de près ou de loin, le style de la fin du XVIIIème siècle.
Marie-Antoinette est un bon exemple de la nouvelle conception de la « célébrité » telle qu’elle se met en place entre la fin du XVIIIème siècle et le début du XIXème siècle.
Les récits qui la concernent se comptent par centaines et ses biographes (Alexandre Dumas, les frères Goncourt, Pierre de Nolhac, Stefan Zweig, Antonia Fraser) tentent de cerner son portrait psychologique.
Le mythe commence à se constituer autour d’elle dès le chemin qui la mène à la guillotine. Le peintre Jacques-Louis David aurait saisi d’elle un croquis alors qu’elle était conduite au supplice. Cette scène est d’ailleurs mise en abyme en 1900 par un tableau de Jean-Emmanuel Van den Büssche. Marie-Antoinette devient dès lors un modèle prisé des tableaux et gravures d’histoire.
Icône de la mode
Fashionista avant l’heure, Marie-Antoinette porte un grand intérêt à ses toilettes qu’elle choisit avec soin. À vingt-cinq ans, âge de la majorité sous l’Ancien Régime, elle se tourne vers le comble du chic : la simplicité. Elle affranchit son corps des contraintes imposées par les habits de cours en abandonnant les soies luxueuses au profit de mousselines des Indes.
La peintre française Elisabeth Vigée-Lebrun réalise une trentaine de portraits de la reine, qui ont donné lieu à de multiples copies, variations et reprises.
C’est d’ailleurs inspirée par Elisabeth Vigée-Lebrun que la reine se met à porter le chapeau de paille. Marie-Antoinette impose son style, comme on dit aujourd’hui, avec raffinement, modernité et féminité. Sa chevelure fascine et ses coiffures grandioses impressionnent ses détracteurs, qui les considèrent comme une forme de coquetterie excessive, ainsi que ses fidèles admirateurs, qui vénèrent cette reine qui a sacrifié sa chevelure pour se présenter purifiée devant le jugement divin.
Beaucoup la considèrent comme l’initiatrice de la haute couture.
Pour cette raison, elle est une source d’inspiration des plus grands créateurs qui s’amusent à faire allusion à cette reine de la mode dans leurs défilés. Et ces références se retrouvent parfois là où on ne les attend pas ! En 2017, la chanteuse de R‘n’B barbadienne Rihanna proposait une collection sportswear pour la marque PUMA inspirée de Marie-Antoinette avec des couleurs et matières phares de l’aristocratie : dentelle et satin, rose poudré et blanc...
Et Rihanna n’est pas la seule chanteuse à s’intéresser à la reine, la queen de la pop Madonna s’y réfère elle aussi ! Elle s’est grimée en Marie-Antoinette pour interpréter son tube Vogue au MTV Video Music Awards en 1990.
Star de cinéma
Les cinéastes affectionnent particulièrement le personnage de Marie-Antoinette, dont la profondeur psychologique et les péripéties de la vie suscitent l’inspiration. Les représentations cinématographiques de Marie-Antoinette sont aussi nombreuses que variées car chaque réalisateur se l’approprie et la dévoile sous un jour différent.
La fascination pour Marie-Antoinette tient en effet de l’ambiguïté de son image, à la fois sainte et prostituée, martyre et pécheresse, mère et monstre.
Aussi, dès 1938, le cinéaste Jean Renoir réalise un film sur l’hymne national (La Marseillaise) mettant en scène Lise Delamare dans le rôle d’une Marie-Antoinette farouchement liée à l’Autriche.
L’intérêt pour cette reine de France dépasse les frontières géographiques et le réalisateur américain W.S. Dyke réalise la même année un film sur les rapports amoureux entre Louis XVI et Marie-Antoinette.
Dans les années 1950, Sacha Guitry et Jean Delannoy s’emparent à leur tour de cette héroïne romanesque. La reine de Guitry (et sa cinquième et dernière épouse), Lana Marconi, crève l’écran. Delannoy, contrairement à Renoir deux décennies auparavant, se montre bienveillant et témoigne sa compassion envers la reine (interprétée par Michèle Morgan) dans Marie-Antoinette, reine de France (1956).
Dans les années 1970, le succès de Marie-Antoinette s’exporte au Japon. Les jeunes Japonaises sont conquises par le manga La Rose de Versailles de Riyoko Ikeda en 1972. Publié en un feuilleton de quatre-vingt-deux épisodes, ce manga a été repris et adapté maintes fois depuis. Que ce soit dans d’autres bandes dessinées (chez Glénat, Casterman ou Dargaud) ou au cinéma, dans l’adaptation de Jacques Demy, Lady Oscar (1978).
Marqueur de l’intérêt international porté à la reine déchue, c’est un film franco-nippo-américain que réalise Sofia Coppola en 2006. Marie-Antoinette, couvre la biographie de la reine d’avril 1770 (lorsqu’elle quitte Vienne) à la veille de la Révolution française.
C’est une vision très personnelle que propose la réalisatrice américaine, une queen espiègle à la sauce rock’n’roll. Après avoir consulté des historiens spécialistes de la reine et s’être notamment inspirée du livre de l’écrivaine anglaise Antonia Fraser, qui a fait un parallèle entre Marie-Antoinette et Lady Di pour présenter deux femmes animées par le refus de l’étiquette et le besoin de liberté, Sofia Coppola a choisi de créer un personnage bien loin de la réalité historique. Jean Tulard qualifiait ce film au journal Le Figaro en 2010 de « Versailles sauce Hollywood. »
C’est avec ce film que la sur-médiatisation mondiale de Marie-Antoinette devient la plus intense.
En 2012, le réalisateur français Benoît Jacquot s’intéresse lui à la monarchie française à l’aube de la Révolution dans Les Adieux à la reine avec l’actrice germano-américaine Diane Kruger qui interprète une Marie-Antoinette manipulatrice et sans état d’âme.
En 2018 encore, le réalisateur français Pierre Schoeller choisit lui d’invisibiliser Marie-Antoinette pour faire la part belle au peuple dans la Révolution dans son film Un peuple et son roi.
En 2019, la chaîne Arte diffuse une excellente docu-fiction, Ils ont jugé la reine, dans lequel la reine, même dans les moments les plus difficiles de sa vie, semble plus forte que jamais.
Marie-Antoinette n’a pas fini de se retrouver sur nos écrans. Sous toutes ses formes. https://www.herodote.net/synthese.php?ID=2612&ID_dossier=99
Oui, ça se tient vraiment, comme vue panoramique.
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Sujet: Re: « Marie-Antoinette, Métamorphoses d’une image » Jeu 17 Oct - 22:25
Fallap a écrit:
Vous savez que ce sont principalement de vieilles dames royalistes qui s'intéressent à Marie-Antoinette ?
Farce ! Rho ça peut pas être nous ça.
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Sujet: Re: « Marie-Antoinette, Métamorphoses d’une image » Jeu 17 Oct - 23:03
Rho Miss, il est super intéressant votre exposé. Surtout qu'on a déjà tout dans le Boudoir sur les points abordés, c'est génial. Je peux même pas voir tout, on va opérer une petite sélection.
Miss Lethaby a écrit:
Le mythe commence à se constituer autour d’elle dès le chemin qui la mène à la guillotine. Le peintre Jacques-Louis David aurait saisi d’elle un croquis alors qu’elle était conduite au supplice. Cette scène est d’ailleurs mise en abyme en 1900 par un tableau de Jean-Emmanuel Van den Büssche. Marie-Antoinette devient dès lors un modèle prisé des tableaux et gravures d’histoire.
La peintre française Elisabeth Vigée-Lebrun réalise une trentaine de portraits de la reine, qui ont donné lieu à de multiples copies, variations et reprises.
Sa chevelure fascine et ses coiffures grandioses impressionnent ses détracteurs, qui les considèrent comme une forme de coquetterie excessive, ainsi que ses fidèles admirateurs, qui vénèrent cette reine qui a sacrifié sa chevelure pour se présenter purifiée devant le jugement divin.
En 2017, la chanteuse de R‘n’B barbadienne Rihanna proposait une collection sportswear pour la marque PUMA inspirée de Marie-Antoinette avec des couleurs et matières phares de l’aristocratie : dentelle et satin, rose poudré et blanc...
Et Rihanna n’est pas la seule chanteuse à s’intéresser à la reine, la queen de la pop Madonna s’y réfère elle aussi ! Elle s’est grimée en Marie-Antoinette pour interpréter son tube Vogue au MTV Video Music Awards en 1990.
Aussi, dès 1938, le cinéaste Jean Renoir réalise un film sur l’hymne national (La Marseillaise) mettant en scène Lise Delamare dans le rôle d’une Marie-Antoinette farouchement liée à l’Autriche.
L’intérêt pour cette reine de France dépasse les frontières géographiques et le réalisateur américain W.S. Dyke réalise la même année un film sur les rapports amoureux entre Louis XVI et Marie-Antoinette.
Delannoy, contrairement à Renoir deux décennies auparavant, se montre bienveillant et témoigne sa compassion envers la reine (interprétée par Michèle Morgan) dans Marie-Antoinette, reine de France (1956).
Dans les années 1970, le succès de Marie-Antoinette s’exporte au Japon. Les jeunes Japonaises sont conquises par le manga La Rose de Versailles de Riyoko Ikeda en 1972. Publié en un feuilleton de quatre-vingt-deux épisodes, ce manga a été repris et adapté maintes fois depuis. Que ce soit dans d’autres bandes dessinées (chez Glénat, Casterman ou Dargaud) ou au cinéma, dans l’adaptation de Jacques Demy, Lady Oscar (1978).
Marqueur de l’intérêt international porté à la reine déchue, c’est un film franco-nippo-américain que réalise Sofia Coppola en 2006. Marie-Antoinette, couvre la biographie de la reine d’avril 1770 (lorsqu’elle quitte Vienne) à la veille de la Révolution française.
En 2012, le réalisateur français Benoît Jacquot s’intéresse lui à la monarchie française à l’aube de la Révolution dans Les Adieux à la reine avec l’actrice germano-américaine Diane Kruger qui interprète une Marie-Antoinette manipulatrice et sans état d’âme.
En 2018 encore, le réalisateur français Pierre Schoeller choisit lui d’invisibiliser Marie-Antoinette pour faire la part belle au peuple dans la Révolution dans son film Un peuple et son roi.
En 2019, la chaîne Arte diffuse une excellente docu-fiction, Ils ont jugé la reine, dans lequel la reine, même dans les moments les plus difficiles de sa vie, semble plus forte que jamais.
Rho quel boulot ! On a tellement de matière que j'ai cru que j'arriverais jamais au bout.
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Miss Lethaby
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Sujet: Re: « Marie-Antoinette, Métamorphoses d’une image » Jeu 17 Oct - 23:04
Merci pour ces illustrations.
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Noche de Varennes
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Sujet: Re: « Marie-Antoinette, Métamorphoses d’une image » Ven 18 Oct - 0:13
globule a écrit:
Fallap a écrit:
Vous savez que ce sont principalement de vieilles dames royalistes qui s'intéressent à Marie-Antoinette ?
Farce ! Rho ça peut pas être nous ça.
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flower power
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Sujet: Re: « Marie-Antoinette, Métamorphoses d’une image » Ven 18 Oct - 0:36
Ils ont fait une vidéo en mode animation.
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Maria Cosway
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Sujet: Re: « Marie-Antoinette, Métamorphoses d’une image » Ven 18 Oct - 1:05
I also found little things to read.
Marie Antoinette’s enduring mystique
As queen of France for less than two decades, Marie Antoinette was vilified as extravagant and frivolous. Elaborately coifed and plumed, she embodied all the excesses of the French monarchy. The immortal words “let them eat cake” stuck to her glittering veneer, though there is no proof she ever said them.
ERWIN OLAF
When she was 37, her life came to a violent end at the guillotine, a year after the Bourbon monarchy was overthrown by the French Revolution.
Yet for more than two centuries since, Marie Antoinette has been the subject of a relentless fascination and revisionist reinterpretations; she has been cast as a martyr of Christianity, victim of misogyny and xenophobia, patron of the arts, and modern-day princess.
Tracing her journey from detested queen to global idol is a new exhibition, “Marie Antoinette: Metamorphosis of an Image,” staged at the very Paris prison where she spent her last weeks.
“Marie Antoinette was a queen we know very little about,” said Antoine de Baecque, a historian of the French Revolution and curator of the show. “She played no political role until closer to the revolution, left no personal memoir or revealing correspondence from which we could glean her true personality.”
Marie Antoinette first marched onto the pages of history on May 14, 1770, when, as an Austrian child-bride, she arrived at Versailles to marry France’s dauphin, the future Louis XVI. As queen, she was called “l’Autrichienne,” viewed with suspicion befitting a foreign consort and criticized as a spendthrift and as indifferent to the plight of the French people. On Oct. 16, 1793, when she was guillotined on the Place de la Révolution, Marie Antoinette was the most hated woman in France.
“She has always fascinated historians and artists, but there has been renewed interest in Marie Antoinette in the past 20 years, ranging from Miss Piggy in ‘The Muppet Show’ to characters in Japanese manga culture,” Mr. de Baecque said.
The exhibition, which opened Oct. 16 to coincide with the anniversary of her execution, is at the Conciergerie, where Marie Antoinette was jailed and tried before the Revolutionary Tribunal.
Built on the Île de la Cité in the Seine, the site is ominous, with its Gothic architecture and medieval dungeons. Once a royal residence, it was turned into a tribunal and prison in the 14th century after King Charles V appointed a “concierge” vested with judicial powers to run it.
During the French Revolution, hundreds of prisoners, including the “widow Capet” (from the name of the medieval dynasty that ruled France) as the captive Marie Antoinette was known, transited through its holding cells.
“Marie Antoinette was transferred here on Aug. 2, 1793, under cover of the night,” Cécile Rives, administrator of the Conciergerie, said in an interview. “She spent 73 days awaiting trial in a sinister part of the building that was filthy and disease-ridden, a real antechamber of death.”
Louis XVIII, Marie Antoinette’s brother-in-law, became king in 1814 and decreed Oct. 16 a day of national mourning. On the site of her cell, he built a mourning chapel, which is open to the show’s visitors.
“Marie Antoinette became a Christian martyr when the Royalists returned to power,” Ms. Rives said. “It was the first appropriation of her image to legitimize the new monarchy.”
Her image, fueled by the imagination of artists, fashion designers, filmmakers and decorators, has continued to evolve. Antonia Fraser’s best-selling biography “Marie Antoinette: The Journey,” which offered a more humane vision of the queen, was the basis for her rebirth as a modern-day princess in Sofia Coppola’s 2006 film.
To show how cinema has reshaped the image of Marie Antoinette, Mr. de Baecque has gathered some of the extraordinary costumes created for Kirsten Dunst, who played the queen in Ms. Coppola’s film, namely the blue dress and hat she wore when she first met the dauphin upon arriving in Versailles. (Milena Canonero won one of her four Oscars for costume design for the film.)
Mr. de Baecque also collaborated with Anne Seibel, the film’s art director, to recreate, using fabrics from the set, the ambience of the queen’s bedroom at Versailles, so that visitors could see “some of the real physical elements that have helped to construct the image of a modern-day Marie Antoinette.”
The 250-some objects in the show range from Marie Antoinette’s official portrait by Élisabeth Louise Vigée Le Brun, a painter who owed her fame to the queen’s patronage, to her stark image as the widow Capet, stripped of title and ornaments.
A cotton shirtdress she is believed to have worn and a single shoe — a mule known as a Soulier à la St. Huberty — which she is said to have lost on her way to the guillotine, attest to her fall from grace. “It is a size 36.5, which would have been her size,” Ms. Rives said.
Her hair, piled high on her head, has inspired a cult of bouffants, as seen in a self-portrait by the photographer Kimiko Yoshida. A body holding her severed head, with papillote curls and blood dripping into a puddle, inspired “Marie Antoinette +1793” by the photographer Erwin Olaf in his “Royal Blood” series. The French artist duo Pierre et Gilles took the derision further in 2014 when they photographed Zahia Dehar, a scandalous Parisian escort turned lingerie designer, as a modern-day Marie Antoinette.
While some of her personal effects may be in the show, Marie Antoinette’s spirit is said to be nearby, roaming the halls of the 1758 Hôtel de Crillon, across the river. In happier times, she played the piano in a salon there, when it was a mansion.
When the architect Aline Asmar d’Amman was given the task of restoring it as part of a renovation, she said she took inspiration from the “free spirit” of the queen.
A new concealed door — for a touch of palace intrigue — connects the Salon Marie Antoinette with the nearly 2,000square-foot Suite Marie Antoinette.
“Marie Antoinette’s spirit can still be felt within these walls,” Ms. Asmar d’Amman said. “So we imagined a décor where she would feel at home if she suddenly woke up and walked into the room.”
The Salon Marie Antoinette is now a grand living room that connects through a concealed “secret” door to the new Suite Marie Antoinette.
“I am persuaded that we don’t know the real Marie Antoinette,” Ms. Asmar d’Amman said. “What we have is an idea of her as a cultured and fashionable woman, independent and irreverent, perhaps the first among true Parisiennes.” http://iht.newspaperdirect.com/epaper/viewer.aspx
Isn't it fascinating ?
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Sujet: Re: « Marie-Antoinette, Métamorphoses d’une image » Ven 18 Oct - 1:12
Fallap a écrit:
Vous savez que ce sont principalement de vieilles dames royalistes qui s'intéressent à Marie-Antoinette ?
Quelle drôle d'idée !
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Sujet: Re: « Marie-Antoinette, Métamorphoses d’une image » Ven 18 Oct - 1:19
Here is another article to read.
New Marie Antoinette exhibition in Paris celebrates her life
By Amy Kelly
Marie Antoinette died on the guillotine at the hands of French Revolutionaries on 16th October 1793. Upon her death, the de-throned Queen was the most hated woman in France and was used a scapegoat for all that was failing in the country at the time following her husband’s reign. Now 226 years after her execution, a new exhibition Marie-Antoinette: the Metamorphosis of an Image, is opening in Paris, presenting the changing image of Marie Antoinette and showing us other sides to the much-maligned Queen.
At the age of just 37, the former Queen was taken from her prison by horse-drawn carriage to meet her fate. The streets were filled with people shouting insults at her, spitting and throwing things. The Austrian born Marie was by then used to such insults and was nicknamed ‘Madame deficit’ and was accused of spending France in to ruin without a care for the people of her country. Even now we associate Marie Antoinette with saying ‘let them eat cake’ to the starving people, although there is no evidence she ever uttered the uncaring phrase!
Nowadays we know a lot more of what was happening in France at the time of the Revolution and we are able to look upon records of Marie Antoinette’s charitable works and donations as well as all of the negative press and form a more well-rounded view of her as a Queen and as a mother living her day to day life.
By Elisabeth Vigée Le Brun
The new exhibition is running from this week until 26 January 2020 and is being held at the Concierge on the banks of the Seine, a building which once held Marie’s prison cell before her death. There are over 200 items in the collection which show Marie Antoinette at the time and how people have remembered and reinvented her over the years. These days she is remembered as an icon and her image is plastered all over French souvenirs and buildings.
Visitors will be able to see letters and portraits from the eighteenth century as well as modern-day comics and film clips all representing the Queen. The exhibition traces Marie’s reputation from that of a traitor, to a martyr, to that of a fashion icon and a woman who was hounded by the press much like the more recent Diana, Princess of Wales. The president of the French Centre for National Monuments has expressed that like Diana, Marie was a young woman unprepared for her role in life and had a tragic destiny. This exhibition aims to rehabilitate Marie Antoinette as a woman and shows the harsh treatments she faced, even if did make mistakes.
This fascinating exhibition is running at the Concierge, Paris until January 2020. https://royalcentral.co.uk/features/new-marie-antoinette-exhibition-in-paris-celebrates-her-life-132131/
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globule Administrateur
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Sujet: Re: « Marie-Antoinette, Métamorphoses d’une image » Ven 18 Oct - 23:46
L'expo comme si vous y étiez
A woman looks at a painting representing the last French queen Marie-Antoinette. AFP
A dress dedicated to the French queen Marie-Antoinette. AFP
The shoe of French Queen Marie-Antoinette. AFP
A dress by British fashion designer John Galliano for Dior dedicated to the French queen Marie-Antoinette. AFP
The key and the lock of the cell of French queen Marie-Antoinette. AFP
The Conciergerie museum in Paris shows work of art depicting French Queen Marie-Antoinette. AFP
A woman looks at a painting representing the last French queeen Marie-Antoinette. " AFP https://www.gulftoday.ae/
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tropico
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Sujet: Re: « Marie-Antoinette, Métamorphoses d’une image » Sam 19 Oct - 23:23
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pepe12547
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Sujet: Re: « Marie-Antoinette, Métamorphoses d’une image » Dim 20 Oct - 8:28
Den Duvel a écrit:
L'affiche est assez réussie, j'avoue.
Je suis tenté de revenir à la Conciergerie. J'aimerais voir une exposition sur Marie Antoinette.
ExceLLence
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Sujet: Re: « Marie-Antoinette, Métamorphoses d’une image » Dim 20 Oct - 14:48
Au combien complet !
De son vivant comme après sa mort, Marie-Antoinette n’a cessé de fasciner. Tantôt détestée, tantôt adulée, elle fit l’objet à toutes les époques d’une multitude de représentations. Dans sa nouvelle exposition, la Conciergerie se penche sur les nombreuses métamorphoses de l’image de celle que l’on surnommait “l’Autrichienne », devenue aujourd’hui reine de la pop culture. Zoom sur ce qui est sans aucun doute l’une des expositions incontournables du moment.
Le “couloir de la mort” de Marie-Antoinette à la Conciergerie Ancien Palais de la Cité, la Conciergerie fut la résidence du roi jusqu’à la fin du XIVe siècle avant de devenir l’un des hauts lieux de détention pendant la Révolution Française. A ce titre, Marie-Antoinette fut sa plus célèbre détenue. C’est en effet ici qu’elle passa ses derniers jours avant d’être conduite à l’échafaud le 16 octobre 1793.
Symbole de la monarchie pour les républicains, martyre pour les royalistes, Marie-Antoinette exacerbe les passions. Son procès, très suivi, contribuera pour beaucoup à la dramaturgie qui entoure son personnage.
Vue d’ensemble de l’exposition
L’exposition revient rapidement sur cet épisode tragique de la vie de la reine. Bien que cloîtrée dans sa cellule, Marie-Antoinette fait déjà l’objet d’un grand nombre de représentations – pour la plupart inventées. Un portrait réalisé par le peintre Alexandre Kucharski quand elle était emprisonnée au temple la montre déchue, vêtue de noir, séparée de ses enfants et portant déjà le deuil de son mari qui vient d’être exécuté. Cette image de la reine face à son destin mais gardant toujours un regard digne circulera déjà beaucoup à la fin du XVIIIe siècle et fera l’objet de multiples copies.
Alexandre Kucharski, portrait de Marie-Antoinette emprisonnée au Temple
On trouvera en outre quelques objets remarquables comme son acte d’accusation ou encore sa dernière lettre sortie exceptionnellement de l’armoire de fer des Archives Nationales. Une petite vitrine présente par ailleurs le soulier qu’elle aurait perdu en montant sur l’échafaud. Une relique insolite dont on peine à savoir si elle est vraie ou non mais qui souligne cependant l’ampleur du culte voué à Marie-Antoinette, tant dans les collections publiques que privées.
Acte d’accusation de Marie-Antoinette
Dernière lettre de Marie-Antoinette
Histoires et images de la Reine Marie-Antoinette fascine par son histoire mais attise aussi la curiosité par la sophistication dont elle fit preuve et son envie de s’éloigner de la cour à Versailles. Encore aujourd’hui, la production littéraire qui entoure la reine est énorme.
Marie-Antoinette dans la littérature
Mais ses représentations sont elles aussi nombreuses. Déjà de son vivant, un de ses portraits réalisé par Elisabeth Vigée-Le-Brun la présentant en paysanne sans attributs royaux fera scandale. Elle crée les polémiques mais suscite aussi les modes. Rappelons que Marie-Antoinette était une reine moderne, la première à avoir voulu élever elle-même ses enfants.
Elisabeth Vigée-Lebrun – Marie Antoinette en gaule, 1783
De nos jours, Marie-Antoinette continue à être largement représentée ou détournée comme ici par Fernando Botero ou Pierre et Gilles. La reine a même eu le droit à sa poupée Barbie !
Marie-Antoinette vue par Fernando Botero, 2005 (à gauche) et Pierre et Gilles, 2014 (à droite)
Une reine martyre Sous la restauration, en 1815, Marie-Antoinette commence à être représentée en reine martyre. Louis XVIII, le frère de Louis XVI, participera largement à la construction de cette image dans trois monuments :
à la Basilique Saint-Denis où il fit transférer sa dépouille
à la Chapelle Expiatoire qu’il fit élever à l’endroit où son corps fut retrouvé
à la Conciergerie en installant une chapelle expiatoire à l’emplacement de sa cellule
Ce culte, on s’en doute, ne fait pas l’unanimité. Sous la commune, en 1871, une affiche appelle à la destruction de la Chapelle Expiatoire jugée comme “une insulte permanente”.
Dans les années suivant sa mort, de multiples représentations de son exécution seront faites. Les royalistes soulignent sa grandeur d’âme là où les républicains la présentent avec un regard particulièrement hautin.
François Alphonse d’après Paul Delaroche, Marie-Antoinette à la Conciergerie, 1850
François Flameng, Marie-Antoinette se rendant au supplice, 1885
La Reine trouvera cependant un chevalier servant en la personne de Pierre de Nolhac, hostile à la Révolution, qui cherchera à réhabiliter son image. Conservateur à Versailles, il fut son biographe tout en sauvant le château et les traces de Marie-Antoinette à Trianon.
Marie-Antoinette, le cinéma et la pop culture Depuis plusieurs décennies, l’histoire de Marie-Antoinette a été largement racontée au cinéma. Incarnée par Sarah Bernhardt, Michèle Morgan, Emmanuelle Béart ou encore Kirsten Dunst, c’est souvent sous un angle attendri que le grand écran présente ce personnage qui fut bien malmené par son époque. On la vide souvent de sa substance politique pour la représenter comme dans le célèbre film de Sofia Coppola, sous les traits d’une reine à la mode qui cherche à s’émanciper.
Vue d’ensemble de l’exposition
Marie-Antoinette continue d’inspirer les artistes contemporains. On prendra l’exemple de Riyoko Ikeda qui en a fait un personnage de Manga ou encore Kimiko Yoshida qui a fait son autoportrait en s’inspirant des grandes coiffures de la reine.
Riyoko Ikeda, La rose de Versailles
Riyoko Ikeda, La rose de Versailles
Kimiko Yoshida – Queen Marie-Antoinette in a court dress by Elisabeth Vigée Le Brun – Autoportrait
Avec plus de 200 objets présentés, l’exposition montre la grande variété des représentations qui ont été faites autour de Marie-Antoinette, devenue au fil du temps un personnage bien éloigné de ce qu’elle fut réellement et une icône de la pop-culture. Ces multiples portraits sont aussi le reflet de notre société, parfois cruelle, parfois clémente mais toujours très curieuse !
Vous aussi, ayez la curiosité d’aller découvrir cette exposition riche et passionnante. Profitez-en pour explorer les couloirs de la conciergerie qui vous emmèneront au cœur de la Révolution Française.
Et pour en savoir plus sur le jugement de Marie-Antoinette, Arte diffusera le samedi 26 octobre à 20h50 un documentaire. Racontée par Denis Podalydès avec Maud Wyler (2 automnes, 3 hivers) dans le rôle de la reine, cette ambitieuse fiction historique dévoile les arcanes d’un procès truqué et livre la chronique rigoureusement documentée des derniers jours de Marie-Antoinette et du basculement de la Révolution dans la Terreur. https://culturezvous.com/marie-antoinette-reine-pop-culture/
Le film a été évoqué dans ce Boudoir, je subodore.
_________________ J'veux un suaire de chez Dior
tropico
Nombre de messages : 40 Date d'inscription : 30/09/2016
Sujet: Re: « Marie-Antoinette, Métamorphoses d’une image » Dim 20 Oct - 14:52
pepe12547 a écrit:
Je suis tenté de revenir à la Conciergerie. J'aimerais voir une exposition sur Marie Antoinette.
Franchement, je ne suis pas sûr que ça en vaut la peine. Il y a de tout et n'importe quoi dans cette expo, et plein de trucs moches ou pas authentiques de la Reine.
_________________ D'où vient le capitaine? Il a perdu la raison.
Den Duvel
Nombre de messages : 139 Date d'inscription : 15/05/2016
Sujet: Re: « Marie-Antoinette, Métamorphoses d’une image » Dim 20 Oct - 14:56
ExceLLence a écrit:
Au combien complet !
C'est "ô combien".
ExceLLence a écrit:
Le film a été évoqué dans ce Boudoir, je subodore.
Nombre de messages : 2108 Localisation : La monarchie des Habsbourg Date d'inscription : 01/03/2018
Sujet: Re: « Marie-Antoinette, Métamorphoses d’une image » Dim 20 Oct - 15:51
tropico a écrit:
pepe12547 a écrit:
Je suis tenté de revenir à la Conciergerie. J'aimerais voir une exposition sur Marie Antoinette.
Franchement, je ne suis pas sûr que ça en vaut la peine. Il y a de tout et n'importe quoi dans cette expo, et plein de trucs moches ou pas authentiques de la Reine.
Je recherche déjà une date et un moyen de transport appropriés pour Paris. C'est une occasion unique de voir de nombreux objets intéressants.
zebulon
Nombre de messages : 306 Date d'inscription : 08/06/2019
Sujet: Re: « Marie-Antoinette, Métamorphoses d’une image » Dim 20 Oct - 21:40
Fallap a écrit:
Vous savez que ce sont principalement de vieilles dames royalistes qui s'intéressent à Marie-Antoinette ?
M'enfin ! Vous êtes royaliste, vous ?
_________________ Je vous décrirai ce qui nous sépare.
Lol Shampoo
Nombre de messages : 65 Date d'inscription : 11/05/2017
Sujet: Re: « Marie-Antoinette, Métamorphoses d’une image » Lun 21 Oct - 15:11
La chemise qu'elle portait en prison.
_________________ Ceux qui ne savent pas rester chez eux sont toujours des ennuyés et, par conséquent, des ennuyeux.
escale a bangkok
Nombre de messages : 80 Date d'inscription : 03/02/2019
Sujet: Re: « Marie-Antoinette, Métamorphoses d’une image » Mer 23 Oct - 20:19
Bonjour, j'ai visité cette exposition qui vaut quand même la peine, même si on est un peu perdu au milieu de tous ces objets "de culte". J'aimais la reine depuis longtemps mais je ne me rendais pas compte à quel point elle a été utilisé dans toute l'histoire et tous les arts. On finit par se demander qui on aime au juste. Alors après l'exposition, un conseil, reprendre une bonne biographie comme celle de Simone Bertière.
Pour essayer de retrouver qui était Marie-Antoinette. Si c'est possible.
pepe12547
Nombre de messages : 2108 Localisation : La monarchie des Habsbourg Date d'inscription : 01/03/2018
Sujet: Re: « Marie-Antoinette, Métamorphoses d’une image » Mer 23 Oct - 20:37
escale a bangkok a écrit:
Bonjour, j'ai visité cette exposition qui vaut quand même la peine, même si on est un peu perdu au milieu de tous ces objets "de culte". J'aimais la reine depuis longtemps mais je ne me rendais pas compte à quel point elle a été utilisé dans toute l'histoire et tous les arts. On finit par se demander qui on aime au juste. Alors après l'exposition, un conseil, reprendre une bonne biographie comme celle de Simone Bertière.
Pour essayer de retrouver qui était Marie-Antoinette. Si c'est possible.
Bien fait. Quelqu'un a visité l'exposition. Avez-vous des photos? Est-il permis de prendre des photos à l'exposition? Je devais partir pour Paris demain. Je voulais visiter l'exposition. Malheureusement, je ne vais pas à Paris maintenant.
Absalom
Nombre de messages : 75 Date d'inscription : 04/08/2016
Sujet: Re: « Marie-Antoinette, Métamorphoses d’une image » Mer 23 Oct - 21:54
Oui bien sûr, c'est possible de prendre des photos.
_________________ Continuer sans accepter
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Sujet: Re: « Marie-Antoinette, Métamorphoses d’une image »