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| Artistes de Lorraine | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Artistes de Lorraine Ven 19 Nov - 14:29 | |
| Jean Joseph Chamant 1699-1768.
http://mairie.haraucourt.free.fr/JJ_Chamant.pdf
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| Sujet: Re: Artistes de Lorraine Ven 19 Nov - 14:43 | |
| http://www.taillandier-art.com/lumiereindex.htm |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Artistes de Lorraine Ven 19 Nov - 16:35 | |
| Deux esprits du XVIIIe siècle : P.Vayringe et C. Messier
"L’intérêt d’une étude concernant ces deux esprits précis , sérieux et discrets est indiscutable. Avec eux, en effet, on est parmi les sources qui annoncent le grand courant actuel de connaissances exactes . Un motif supplémentaire de s’arrêter sur leur histoire s’attache au fait que nous appartenons au même terroir.
Au XVIIIe siècle, le goût des problèmes célestes , celui des calmes contemplations de la nature se confondaient avec le dernier cri de la mode. On sait le succès des ouvrages de Fontenelle , le souriant philosophe qui trouva , du moins pour lui , le secret de devenir centenaire.
Par leur universalité , les formes du savoir du XVIIIe siècle rappellent souvent les travaux de l’époque de la Renaissance.
Le célèbre inventeur et physicien lorrain Philippe Vayringe est né à Nouillonpont , dans la Meuse en 1684. Il se maria à Nancy en 1711 à 27 ans avec une jeune fille de 13 ans. Ils eurent 19 enfants. Il est mort à Florence en 1746.
Vayringe perfectionna une machine à diviser les roues , établit une boutique d’horlogerie à Nancy , fut employé à diriger un télescope de 18 pieds de longueur et, parmi des dizaines de travaux , fit notamment une machine du système de Copernic qui démontre le mouvement de la Terre et une machine à vapeur servant à extraire l’eau des mines.
Il y avait une curieuse idée dans l’air au temps de ce lorrain : celle du mouvement perpétuel. Mouvement d’un appareil qui conserverait indéfiniment l’impulsion donnée par la force motrice. Philippe Vayringe se pencha sur cette étrange recherche.
Nommé horloger de la ville de Nancy , ses appointements , joints au bénéfice de son commerce lui permirent de se livrer à son génie créatif : « Mon penchant pour la mécanique dit-il , m’engagea à composer divers modèles qui me firent naître la chimérique idée du mouvement perpétuel . Je fis plusieurs tentatives vaines à cet égard ; mais en y travaillant , je réussis à faire quantité de mouvements fort simples , et entre autres celui d’une horloge , qui allait huit jours avec trois roues , et qui cependant sonnait les heures, les demies et la répétition et de plus marquait la révolution et les phases de la lune. Je fis aussi une montre qui répétait les heures et les quarts avec les seules roues du mouvement . »
En 1720, ayant été admis à présenter ses ouvrages au duc de Lorraine Léopold, ce prince en fut si satisfait qu’il le retint à Lunéville , avec le titre de son mécanicien et un traitement honorable.
Philippe Vayringe a donné un cours de philosophie mécanique et expérimental par lequel, sans être versé dans les mathématiques, on peut comprendre presque tous les phénomènes de la nature qui ont été découverts par principes géométriques. Le tout démontré par expériences et par le secours de plusieurs machines mises en jeu. Dans la première partie , principes de mécanique et lois du mouvement. Dans la deuxième partie , hydrostatique . Dans la troisième partie , pneumatique , la nature de l’air , etc… Dans la quatrième partie , optique, angles de réflexion, miroirs , etc…
Ce cours de philosophie naturelle par le sieur Vayringe , professeur de physique de l’Académie de son Altesse Royale à Lunéville n’étant que pour l’instruction de Messieurs de l’Académie , le sieur Vayringe donnait aux externes un cours particulier moyennant la somme de cinquante livres chacun.
Un de ses amis a érigé un monument à Florence avec cette épitaphe : « A Philippe Vayringe , habile par nature dans toutes les sciences mécaniques . A l’Archimède lorrain , distingué par ses vertus chrétiennes et une admirable droiture d’âme très estimée des princes… »
Parmi les sources d’information sur Phlippe Vayringe , j’en ai retenu trois :
-Le livre de Labourasse : les Hommes illustres de la Lorraine et du Barrois Publié à Bar le Duc en 1888 ; avec mention d’ouvrages de mécanique exécutés par Vayringe.
-Dom Calmet : Bibliothèque Lorraine ou Histoire des hommes illustres qui ont fleuri en Lorraine , Nancy, 1751.
-Une notice qui se trouve dans Michaud : Biographie Universelle " |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Artistes de Lorraine Ven 19 Nov - 17:08 | |
| "Quant à résumer en quelques phrases la vie de Charles Messier , que Louis XV appelait le furet des Comètes, il convient de se souvenir que Charles était le dixième enfant de Nicolas Messier , maire de Badonviller et que la carrière de cet illustre Charles Messier commença bien modestement auprès de l’astronome géographe Delisle , membre de l’Académie des sciences.
Les écrits de Charles Messier sont disséminés dans les mémoires de cette Académie ou dans la Connaissance des temps.
Rappelons qu’il était né en 1730 , qu’il se maria à l’âge de 40 ans et mourut à Paris en 1817. Il a découvert 22 comètes , catalogué 102 nébuleuses. C’est en 1770 qu’il entra à l’Académie des Sciences ; il fit partie de l’institut à sa création.
L’astronome Gaston Floquet , professeur à la Faculté des Sciences de l’Université de Nancy , écrivit un magistral éloge de Messier , imprimé en 1902. Le nom de ce dernier fut inscrit à l’Académie de Stanislas , à côté de ceux de Lalande et de Fontenelle qui, comme lui , et dans des genres divers , étaient des amis de la science du ciel.
Messier expira à l’âge de 86 ans , auprès de cette tour de Cluny que ses observations avaient illustrée pendant plus de cinquante années. Ses obsèques eurent lieu en l’église St Séverin.
Ayant demandé ce que la Bibliothèque Nationale avait de Messier, on m’a répondu :
1°-Le Mémoire sur le froid extraordinaire que l’on ressentit à Paris , dans les provinces du royaume et dans une partie de l’Europe , au commencement de 1776.
2°-Un ouvrage publié à Paris : Grande Comète , qui a paru à la naissance de Napoléon le Grand.
Il serait intéressant de comparer le climat de la recherche , les buts, et les instruments des observateurs du ciel au XVIIIe siècle avec les conditions actuelles de travail.
Le regretté professeur Gaston Floquet s’émerveillait déjà de si importants changements dans l’action scientifique : « Ce sont des instruments autrement dispendieux qui sont nécessaires aujourd ‘hui pour faire avancer la science , écrivit-il , et Messier est mort au début d’un siècle qui allait en voir naître du plus grand prix. Le même siècle devait opérer une révolution complète en astronomie par les merveilleuses applications de deux immortelles découvertes qui l’eussent singulièrement passionné : l’analyse spectrale de la lumière et la photographie.
Rappelons que c’est en 1902 que paraissent ces lignes ; donc avant les perspectives nouvelles ouvertes par l’expansion des techniques actuelles. Ses remarques demeurent valables aujourd’hui , à mesure que la science moderne dispose de moyens de plus en plus fantastiques. »
Le Duchat d’Aubigny
http://adsabs.harvard.edu/full/1959LAstr..73..280D |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Artistes de Lorraine Ven 19 Nov - 17:13 | |
| Le cabinet de physique du château de Cirey (1ère partie)
http://jfgauvin2008.wordpress.com/.../le-cabinet-de-physique-du-chateau-de-cirey- 1ere-partie/ - |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Artistes de Lorraine Ven 19 Nov - 17:19 | |
| Germain Boffrand ( 1667-1754 )
architecte
http://www.ot-lunevillois.com/UserFiles/File/germain-boffrand.pdf |
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| Sujet: Re: Artistes de Lorraine | |
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