Jacques d'Astorg(Jean Jacques Marie d'Astorg)
comte d'Astorg et de Roquépine
baron de Montégut (ou « Montaigu)
Chevalier de l'Ordre de Malte
Lieutenant-général des Armées du roi (1815)
Sous-Lieutenant des gardes du corps du roi
Né le 12 juin 1752 à Castillon-Massas (Gers)
Décédé le 28 janvier 1822 à Auch (Gers) à l'âge de 69 ans
Parents
Jean-Charles d'Astorg, seigneur de Montégut +
Louise Antoinette de Galard Terraube
Marié le 13 janvier 1783 à Paris avec Marie-Thérèse Eon 1763-1828
dont
Adrien 1783-1849
Eugène 1787-1852
Pulchérie Anne +
Il débute sa carrière militaire comme Sous-Lieutenant de Cavalerie au régiment de Noailles puis il est Capitaine de Cavalerie au régiment de Belzunce-Dragons en 1774.
Lieutenant de la Compagnie Écossaise des Gardes du Corps du Roi, il reçoit la croix de Saint Louis en 1788, ce qui ne l'empêche pas d'être Franc-Maçon, membre de la loge "La candeur" en 1776 et 1777 puis de la "Société olympique" en 1786.
En 1791, il rejoint l'Armée des Princes à Coblence.
Il forme, dans l'Armée de Condé, un régiment de cavalerie, les "Chasseurs d'Astorg", qu'il commanda jusqu'à sa dissolution en 1801, date à laquelle il est Maréchal de Camp.
Il rentre alors en France, après dix ans d'absence, où il est considéré comme suspect et interdit de séjour hors du secteur de Toulouse Saint-Gaudens.
Mais Napoléon a besoin d'officiers et, avec l'aide de Joséphine Bonaparte, Jean Jacques Marie obtient un poste de Capitaine de la Gendarmerie d'élite à Kassel.
Le Roi de Westphalie, Jérôme Bonaparte, l'intègre alors à son armée avec le grade de Colonel.
Mais son état de santé l'oblige bientôt à démissionner.
La Restauration le fait Lieutenant-Général des Armées du roi le 26 octobre 1815.
Commandeur de Saint Louis, chevalier de Malte, il se retire alors dans son château de Barbazan qu'il a pu racheter et où il demeure, solitaire, jusqu'à sa mort survenue lors d'une visite à sa soeur, à Auch, le 28 janvier 1822.
Émigré durant la Révolution française,
Commandeur de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis,
F \ de la Loge La Candeur/Paris,
F \ de la Loge la Société Olympique (1786).
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