Lundi 26 janvier 1739
St Polycarpe, évêque et martyr Grand bal donné par le roi dans le salon d’Hercule à Versailles(
Eudoxe Soulié, Notice du Musée Impérial de Versailles, vol. 1, Charles de Mourgues frères, 1859 (présentation en ligne [https://books.google.fr/books?id=p20GAAAAQAAJ&pg=PAPR48&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false]))
Premier étage - Aile centrale - Les grands appartements - 1 Salon d'HerculeCe très grand salon, le plus vaste du château, et qui a une double exposition, à l'est et à l'ouest, est une pièce de passage reliant l'aile du Nord au corps central.
Il fut installé dans la partie haute de la quatrième chapelle.
Celle-ci, utilisée de 1682 à 1710, avait précédé la chapelle actuelle, toute voisine, et comme elle, elle ne comportait au premier étage que des tribunes sur le pourtour.
Il fallut donc poser un plancher, en 1710, pour créer le Salon. Robert de Cotte fut chargé de la décoration, qu'il commença en 1712.
La mort de XIV en 1715 on interrompit les travaux qui reprirent en 1725 seulement.
Tous les murs sont recouverts de marbres de différentes couleurs, qui proviennent de plusieurs régions de France, notamment des carrières des Pyrénées.
La pièce est entourée de 230 pilastres dont les bases et les chapiteaux corinthiens sont en bronze doré. Ils soutiennent une corniche ornée de consoles et de trophées.
Ce salon servait pour les grandes réceptions: le grand bal paré de 1739, des Soupers au Grand Couvert, la réception des ambassadeurs de Tippo-Sahib en 1788, ainsi que celle d'une députation de l'Assemblée nationale qui venait apporter à Louis XVI un décret proclamant sa fidélité, le 6 octobre 1789
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Peinture de Véronèse à thème biblique: Rebécca et Eliézer. Dimensions: 2,40 m x 3,66 mMatériaux: Peinture à l'huile sur toile. Date: approximativement entre 1550 et 1580 Cette peinture rappelle que le palais est un outil de propagande royale servant à montrer les goûts et les capacités de collectionneur du Roi. Le somptueux cadre est l'une des premières œuvres de Jacques Verbeckt à Versailles.
Cheminée en marbre d'Antin ornée de bronzes d'Antoine Vassé dont Hercule appuyé sur sa massue dans un médaillon, et, au dessous, une tête du dieu coiffé de la peau de lion de Némée et encadrée de guirlandes de vigne sortant des cornes d'abondances, ainsi que des têtes de lions aux retombées.
Cette cheminée monumentale, la plus grande du château, est celle du salon d'Hercule dont le chantier, ouvert sous Louis XIV n'est achevé qu'au début du règne suivant.
Elle est taillée dans un marbre serancolin d'une exceptionnelle qualité, qui provient de carrière du sud de la France ouvertes et exploitées par le duc d'Antin, fils du marquis et de la marquise de Montespan, alors directeur des Bâtiments du roi, et qui de ce fait est dénommé "marbre d'Antin".
Ses bronzes dorés, dus au ciseau du sculpteur Vasé, sont antérieurs à l'Apothéose d'Hercule qui orne la voûte, mais ils illustrent déjà le thème d'Hercule : le masque du demi-dieu apparaît sur le linteau, deux mufles de lions couronnent les montants, et le bas-relief figure un des douze travaux d'Hercule, sa victoire sur le lion de Némée. Vassé est également l'auteur du somptueux cadre qui entoure Le Repas chez Simon qui fait face à la cheminée.
Manteau de cheminée orné d' une représentation de la tête d'Hercule coiffé de la tête du Lion de Némée, dont on retrouve une reproduction en console sur les montants, encadré de cornes d'abondance d'où sortent des pampres de vigne.