Lundi 29 janvier 1635 St Gildashttp://www.europe1.fr/emissions/aujourd-hui-dans-l-histoire/29-janvier-1635-la-fondation-de-lacademie-francaise-est-confirmee-par-lettre-patente-3558944
Le Cardinal de Richelieu fonde l'Académie française L’Académie française, fondée en 1634 est officialisée par le cardinal de Richelieu sous le règne de Louis XIII.
C'est une institution française dont la fonction est de normaliser et de perfectionner la langue française.
La 1ère édition du Dictionnaire de l'Académie française est publiée en 1694
Elle se compose de quarante membres élus par leurs pairs et surnommés les Immortels.
Intégrée à l'Institut de France lors de la création de celui-ci le 25 octobre 1795, elle est la première de ses cinq académies.
La mission qui lui est assignée dès l’origine, et qui sera précisée par lettres patentes de Louis XIII, est de fixer la langue française, de lui donner des règles, de la rendre pure et compréhensible par tous. Elle doit dans cet esprit commencer par composer un dictionnaire: la première édition du Dictionnaire de l'Académie française est publiée en 1694 et la neuvième est en cours d'élaboration.
Elle a maintenant un membre québécois: Dany Laferrière, élu le 12 décembre 2013.
Naissance de l'
Académie française.
Une de ses missions est de rédiger le célèbre
dictionnaire, mais au bout de combien de temps la 1ere édition est-elle publiée ?
- Citation :
- « Depuis six ans dessus l’F on travaille, Et le destin m’aurait bien obligé S’il m’avait dit : « Tu vivras jusqu’au G. » »
Seigneur de BOISROBERT (1592-1662), Épigramme sur le Dictionnaire de l’Académie
Poète et abbé de cour, « célèbre par sa faveur auprès du cardinal de Richelieu et par sa fortune » (Voltaire), il participe à la création de l’Académie française en 1634 – officialisée en 1635 par Louis XIII – et en est l’un des premiers membres.
La première édition (en deux volumes) du dictionnaire paraît en 1694: il aura fallu près de soixante ans. Mais l’Académie a bien d’autres missions dans l’esprit de son créateur, Richelieu : elle doit célébrer les victoires des armées du roi et fournir des polémistes à gages, dans la guerre de propagande contre l’Espagne et les Pays-Bas.
On oubliera cette mission politique pour se rappeler les fonctions plus littéraires de l’institution. Et comme l’écrit Lebrun-Pindare au siècle suivant, dans une autre épigramm : « On fait, défait, refait ce beau Dictionnaire / Qui toujours très bien fait, sera toujours à faire »