Barère de Vieuzac

http://fr.academic.ru/dic.nsf/frwiki/185405

http://wodka.over-blog.com/article-2415884.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bertrand_Barère

Je viens d'acheter ce livre curieux :

La liberté des mers (ventôse an VI - 1798). Jugements sur la politique anglaise choisis et publiés avec une introduction et des notes par Jean Marchand de Barère de Vieuzac

"La Liberté des Mers ou le gouvernement anglais dévoilé" paru en 1798

Si paradoxal que cela est , il existe un comité pour défendre ce révolutionnaire. Mais hélas, la page trouvée sur internet n'existe plus !

Voici un autre lien

http://wodka.over-blog.com/article-2415884.html

Quatrième de Couverture

Né sous le règne de Louis XV et mort sous Louis-Philippe , Betrand Barère de Vieuzac ( 1755-1841 ) demeure le moins connu et le plus vilipendé des grands hommes de la Révolution Française. Sans doute a-t-il le tort de survivre à la Révolution alors que la guillotine avait limité à une quarantaine d’années la vie de ses principaux protagonistes.

Successivement avocat au Parlement de Toulouse , député du Tiers Etat aux Etats Généraux de 1789, membre de l’Assemblée Constituante et de la Convention Nationale, il devient très vite un personnage de premier plan , préside le procès de Louis XVI et entre au gouvernement révolutionnaire dont il sera le porte-parole pendant deux ans. Il est alors l’orateur le plus célèbre de la République. Proscrit par le directoire , il refait surface sous l’empire. Député à la chambre en 1815 mais exilé sous Louis XVIII , il ne revient en France qu’au lendemain de la révolution de 1830.

Barère fut un personnage complexe dont on associe trop souvent le nom à la Terreur : son rôle de défenseur d’idées telles que l’abolition de l’esclavage , la protection sociale , l’éducation gratuite pour tous , la place de la langue française …fut souvent déterminant.

Résultat de plusieurs années de recherches et appuyée sur une nombreuse documentation, en partie inédite , l’ouvrage de Jean-Pierre Thomas permet de connaître enfin ce témoin privilégié et de tout premier plan de la période la plus controversée de l’histoire de la France moderne.


Bertrand Barère , la voix de la révolution de
Jean-Pierre Thomas
Desjonquères, 1989, 344 p

Voici ce que Olivier Blanc, spécialiste de Barère, qui n'a pas du tout la même vision des choses que M. Thomas, écrit sur son site à propos de "l'Anacréon de la guillotine". A chacun de se faire une idée en sachant que tout ce qui est publié sur la Révolution d'un point de vue universitaire est contrôlé depuis bientôt une centaine d'années par des proches du parti communiste français regroupés à la Société des Etudes robespierristes éditrice des Annales historiques de la révolution.

"Une notice sur Barère de Vieuzac avait initialement été placée par mes soins sur Wikipedia en 2007 et censurée puis remplacée quelques mois plus tard (2008) par une équipe de trois "surveillants" autoproclamés ou cooptés principalement Attis, Serein,Kirtap, courageusement abrités par l'anonyme. ATTIS, personnage arrogant, dissimulateur et stalinien dans ses méthodes, un apparatchik apparenté à la Société des Amis de Robespierre, fort actif sur Wikipedia où il joue les censeurs, s’appuie sur de prétendus travaux issus du forum « Les Amis de Robespierre » dont une certaine Claudine CAVALIER et un certain Philippe ROYET sont les rédacteurs. Ces gens sont de vulgaires idéologues, nullement scientifiques et leur seul but est d’imposer une vision de la Révolution que l’on pourrait qualifier de « stalinienne ». Ils se chargent de réviser la révolution grâce à des commentaires douteux, discutables, qu'utilise et place le faux nez "ATTIS" sur Wikipedia. C'est ainsi que des propos destinés à jeter le doute sur mes travaux, à me nuire, écrits par Claudine Cavalier ont ensuite été placés à dessein par le sieur Attis, son compère, sur Wikipedia. Malgré mes efforts je n'ai jamais pu obtenir que ces insinuations calomnieuses - la dernière phrase de la notice "Olivier Blanc" sur Wikipedia, sur la rigueur de mes travaux historique - soit relativisée, équilibrée par d'autres commentaires, ou retirée par souci de neutralité.

Quant à ma grande notice biographique sur Barère, originairement placée sur Wikipedia, à une époque où je croyais naïvement que c'était un projet sérieux, elle fut promptement censurée car elle bouscule la version universitaire inscrite dans la tradition ultra-jacobiniste. Je l'avais établie, comme d'autres notices sur Marat et autres, d'après mes patientes recherches aux Archives nationales sur l'enrichissement des membres des grands comités de la Terreur dont la probité est la pire légende qui soit, renouvelant entièrement les sources connues sur la question grâce aux archives, celles des notaires en particulier, et surtout grâce à M. et Mme Carnot qui m'ont obligeamment laisser accéder à leur extraordinaire fonds d'archives, parmi lesquelles les "papiers Barère" qui, on le sait, furent recueillis à la mort du conventionnel par Hippolyte Carnot. Seul Pierre Bessand-Massenet, avait pu utiliser avant moi ces précieuses archives (dont les extraits et pièces du dossier d'accusation réunis par Lecointre de Versailles en 1795 et subtilisés par Barère grâce à Fouché en 1797) pour son remarquable travail sur Barère qui fait suite à la magistrale mise au point de l'érudit anglais Macaulay sur les "Mémoires de Barère" publiés par Hippolyte Carnot, et à la monographie de Robert Launay. Un récent colloque qui s'est tenu à Tarbes en 2012 sur cette figure parmi les plus ignobles de la Révolution, avec une volonté hagiographique affichée et un déni critique invraisemblable, a délibérément ignoré ces travaux comme d'ailleurs mes propres recherches sur l'Anacréon de la guillotine. Elles apparaissent en effet, à partir de 1989 dans mes essais Les Hommes de Londres, Histoire secrète de la terreur (1989) publié par Jacques Marseille pour albin Michel, La corruption sous la Terreur (1992)publié par Claude Quétel du CNRS pour Robert Lafont et Les espions de la révolution (1995) publié par Anthony Rowley pour Perrin.

Faîtes-nous un blog où exposer vos thèses sur ce personnage de la révolution.
C'est toujours intéressant de lire les travaux des historiens et autres chercheurs.

Rochefort a écrit:

ATTIS, personnage arrogant, dissimulateur et stalinien dans ses méthodes, un apparatchik apparenté à la Société des Amis de Robespierre, fort actif sur Wikipedia où il joue les censeurs, s’appuie sur de prétendus travaux issus du forum « Les Amis de Robespierre » dont une certaine Claudine CAVALIER et un certain Philippe ROYET sont les rédacteurs.

J'avoue que j'ai plaisir à lire un tel avis qui confirme tout à fait ce que je pense sur ce genre de fanatiques e l'incorruptible...

Bien à vous.

Restez parmi nous mon cher Rochefort . Nous aimons les chercheurs et historiens et ils sont les bienvenus parmi nous.
Comme vous avez compulsé les archives, vous pouvez corriger nos inexactitudes , nos erreurs ...

Merci pour cet intéressant témoignage.
Je ne comprendrais jamais pour quelles raisons l'extrême-gauche refuse d'admettre l'horreur de la Révolution. C'est peut-être malheureux mais c'est bien un fait.

Les travaux portant sont les rapports des instigateurs de la terreur avec l'argent, depuis les massacres de septembre jusqu'au Directoire sont inexistants ou presque. Or ces individus, portés aux nues par une certaine historiographie, se sont presque tous enrichis parfois de façon spectaculaire, sur le dos des émigrés et des guillotinés. Les circonstances non démocratiques dans lesquelles ils se portaient acquéreurs de biens nationaux sont toujours à élucider. La plupart des terroristes appartenaient à ce qu'on appelait déjà, à l'époque, la "bande noire". Olivier Blanc travaille sur ces dossiers très importants et qui, curieusement, n'ont pas été ouverts depuis plus de deux siècles. Pour ce qui le concerne, Barère s'était rendu acquéreur de biens considérables dans sa province et à Paris grâce à des prête-noms et des hommes de paille, grâce aussi à toutes sortes de subterfuges. Au début de la Restauration, ce grand criminel que fut Barère se rendit en Angleterre où les ministres, principalement Castlereagh, lui firent bon accueil à condition qu'il ne paraisse pas sous son vrai nom mais sous celui de "Roquefeuil". Par la suite, il à entrepris de réviser entièrement son passé et celui du Comité de salut public grâce à des Mémoires, parus sous la Monarchie de juillet, qui sont un tissu de faussetés.

Il est vrai qu'il n'est pas facile d'ouvrir les yeux de certains quand il s'agit des massacres de septembre ou de la terreur !!!
Cette révolution qui va crescendo dans la violence. Pourtant tout le monde peut comprendre cela !!!
Je me souviens qu'enfant je n'avais pas compris pourquoi une révolution pour venir à un empire ?
Ou pourquoi demander les droits de l'homme à un roi et sa famille pour les en priver quand ils en avaient besoin ?

Quand on met le nez dans la Révolution ne serait-ce que d'un point de vue financier, cela pue très vite...
Merci pour vos recherches !

Tout cela me fait penser à Cambon, le financier de la révolution .
On ne peut que remercier Monsieur Blanc de se pencher sur des recherches inédites et ô combien passionnantes. C'est très courageux de sa part !