Le Boudoir de Marie-Antoinette

Prenons une tasse de thé dans les jardins du Petit Trianon
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -32%
-32% Gigabyte G5 MF – PC portable 15,6″ ...
Voir le deal
749.99 €

 

 17 février 1659: Décès de Abel Servien

Aller en bas 
AuteurMessage
yann sinclair

yann sinclair


Nombre de messages : 26315
Age : 66
Localisation : Versailles
Date d'inscription : 10/01/2016

17 février 1659: Décès de Abel Servien Empty
MessageSujet: 17 février 1659: Décès de Abel Servien   17 février 1659: Décès de Abel Servien Icon_minitimeDim 17 Fév - 18:00

Lundi 17 février 1659


Abel Servien, ministre d’état et surintendant des finances meurt, sur les 4 heures du matin, en son château de Meudon.

17 février 1659: Décès de Abel Servien 15461019
Armes des Servien, D'azur, à trois bandes d'or, au chef cousu d'azur, chargé d'un lion issant d'or
(Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, père Anselme, 1733, t. 9, p. 305)
Abel naît Abel Servient, et toute sa famille signe Servient.
L'usage s'étant établi d'écrire Servien, Abel, sur la fin de sa vie, choisit de signer ainsi. (Maurice Cauchie, Les Épistres en vers et autres œuvres poétiques de monsieur de Bois-Robert-Métel, sur warburg01.cch.kcl.ac.uk [archive], Paris, Courbé, 1659, t. II, p. 168, note a)
17 février 1659: Décès de Abel Servien Portra33
Portrait d'Abel Servien, marquis de Sablé et de Boisdauphin  

Miniature sur cuivre   H.  7 cm ;   L. 5,5 cm
Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques  Inventaire RF 206

https://fr.wikipedia.org/wiki/Abel_Servien

Abel Servien





marquis de Sablé et de Boisdauphin
comte de La Roche des Aubiers

homme d'État
diplomate français

Ministre de la Guerre

Membre de l'Académie française (1634)
Distinctions
Officier de l'ordre du Saint-Esprit
Chevalier de l'ordre de Saint-Michel
 

surintendant des finances de 1653 à 1659 

 sénéchal d'Anjou


né à Biviers le 1er novembre 1593
mort à Meudon le 17 février 1659 


Il est le frère de l'évêque François Servien, et l'oncle d’Hugues de Lionne


17 février 1659: Décès de Abel Servien 330px199


Biographie






Il naît « selon la tradition» (Augustin Jacquemont, « Abel Servien face à l'histoire », sur abelservien.com [archive], avril 2004) au château de Biviers, dit de Serviantin, près de Grenoble.
D'autres sources le disent né « à Grenoble » (« Abel Servien », sur academie-francaise.fr [http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/abel-servien?fauteuil=27&election=13-03-1634]. Des travaux plus récents, à partir de l'enquête faite sur Abel Servien lors de sa réception au parlement de Grenoble, situent sa naissance dans cette même ville, à très peu de temps de sa prise par Lesdiguières, soit à la toute fin de 1590. Cédric Bouclier, Histoire de la famille Servien, Giuliano Ferretti (dir.), UPMF, 2005)
Il est le fils d’Antoine Servient (mort en 1621), seigneur de Biviers, élu consul de Grenoble le 2 janvier 1583 (Bulletin de la Société scientifique du Dauphiné, volume 3, 1843, p. 422 [https://books.google.fr/books?id=W_QVAAAAYAAJ&pg=PA422&lpg=PA422&dq=%22Antoine+Servient%22&source=bl&ots=GObPJFM6Vp&sig=N2hOIvBa7zFOFTYZMgk1QQ_RPf0&hl=fr&sa=X&ei=FY8mVMSMHoTSaKeRgZAM&ved=0CC8Q6AEwBw#v=onepage&q=%22Antoine%20Servient%22&f=false]), avocat consistorial au parlement de Dauphiné la même année, pourvu d'une charge de conseiller honoraire au parlement de Grenoble par lettre du 16 février 1603 (Adolphe Rochas, Biographie du Dauphiné contenant l'histoire des hommes nés dans cette province t. 2, 1860, p. 412 [https://books.google.fr/books?id=wlJ18nPYzpAC&pg=PA412&dq=seigneur+de+Biviers&hl=fr&sa=X&ei=gv0mVKCzPJfZaubSghA&ved=0CDYQ6AEwBjha#v=onepage&q=Biviers&f=false]), reçu dans cette cour le 23 août 1604 avant de s'en démettre quelques mois plus tard ([url=https://books.google.fr/books?id=vg9JPlgI4p4C&pg=PA600&lpg=PA600&dq="Antoine+Servient"+grenoble&source=bl&ots=HAQUlLolgt&sig=qnE4FDXOtEykjDhtDc_UNnd8LXw&hl=fr&sa=X&ei=FZImVPKEGMz3aPH8gPAH&ved=0CB8Q6AEwAg#v=onepage&q="Antoine Servient"]Mémoires de Eustache Piemond, 1885, p. 600[/url] [[url=https://books.google.fr/books?id=vg9JPlgI4p4C&pg=PA600&lpg=PA600&dq="Antoine+Servient"+grenoble&source=bl&ots=HAQUlLolgt&sig=qnE4FDXOtEykjDhtDc_UNnd8LXw&hl=fr&sa=X&ei=FZImVPKEGMz3aPH8gPAH&ved=0CB8Q6AEwAg#v=onepage&q="Antoine Servient"]https://books.google.fr/books?id=vg9JPlgI4p4C&pg=PA600&lpg=PA600&dq=%22Antoine+Servient%22+grenoble&source=bl&ots=HAQUlLolgt&sig=qnE4FDXOtEykjDhtDc_UNnd8LXw&hl=fr&sa=X&ei=FZImVPKEGMz3aPH8gPAH&ved=0CB8Q6AEwAg#v=onepage&q=%22Antoine%20Servient%22%20grenoble&f=false[/url]]). Sa mère est Diane Bailly, fille d'un conseiller du même parlement ( Antoine Adam, Tallemant des Réaux, Historiettes, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », Gallimard, 1961, t. II, p. 1060, note 3 de p. 192).

Abel est le frère de François Servien, évêque de Bayeux.

Sa sœur Isabeau est la mère du secrétaire d'État Hugues de Lionne
(Antoine Adam, op. cit., t. II, p. 1063, note 4 de p. 196)


En 1604, Abel Servien est inscrit avec son frère Ennemond à l'école du chapitre Notre-Dame de Grenoble où ils restent deux ans avant de poursuivre leurs études à Vienne puis à l'Université de Valence, la seule du Dauphiné.

Enfin, ils obtiennent un doctorat de droit à l'Université d'Orléans (Hélène Duccini, Guerre et paix dans la France du Grand Siècle : Abel Servien, diplomate et serviteur de l'État (1593-1659), 2012, p. 23-24)


Pourvu à la charge de procureur général au parlement de Grenoble par lettres du 31 août 1616, Abel Servien est reçu en cette cour le 22 mai 1617.([url=https://books.google.fr/books?id=CoHAqHDdCfQC&pg=PA252&lpg=PA252&dq=servien+"22+mai+suivant"&source=bl&ots=Q5R0-2JUoY&sig=3GmhKyEm785F-eoBd5FmqFX-Ucs&hl=fr&sa=X&ei=FbwrVIXoBcyUarvbgKAM&ved=0CCEQ6AEwAA#v=onepage&q=servien "22 mai]H. Carrier, Les Registres du Libraire Nicolas (1645-1668, 1977, t. 1, p. 252)[/url] [[url=https://books.google.fr/books?id=CoHAqHDdCfQC&pg=PA252&lpg=PA252&dq=servien+"22+mai+suivant"&source=bl&ots=Q5R0-2JUoY&sig=3GmhKyEm785F-eoBd5FmqFX-Ucs&hl=fr&sa=X&ei=FbwrVIXoBcyUarvbgKAM&ved=0CCEQ6AEwAA#v=onepage&q=servien "22 mai]https://books.google.fr/books?id=CoHAqHDdCfQC&pg=PA252&lpg=PA252&dq=servien+%2222+mai+suivant%22&source=bl&ots=Q5R0-2JUoY&sig=3GmhKyEm785F-eoBd5FmqFX-Ucs&hl=fr&sa=X&ei=FbwrVIXoBcyUarvbgKAM&ved=0CCEQ6AEwAA#v=onepage&q=servien%20%2222%20mai%20suivant%22&f=false[/url]])

Il conserve jusqu'au 19 avril 1624 ses fonctions de procureur général au parlement de Dauphiné, mais les exerce à peine.([url=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k454101s/f212.image.r=servien .langFR]Joseph Roman, "Jetons du Dauphiné", Bulletin de l'Académie delphinale 1879, p. 190[/url] [[url=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k454101s/f212.image.r=servien .langFR]http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k454101s/f212.image.r=servien%20%20.langFR[/url]])

Député à l'assemblée des notables qui se tient à Rouen du 04 au 26 décembre 1617, il devient conseiller d’État,(Antoine Adam, op. cit., t. II, p. 1059, note 2) le 16 janvier 1618, et se fixe à Paris.

Richelieu, ami de la famille, le fait nommer maître des requêtes de l'hôtel du roi le 22 mars 1624 (Antoine Adam, op. cit., t. II, p. 1060, note 4 de p. 192) et il est reçu dans ses nouvelles fonctions le 1er avril suivant.(Tablettes de Thémis, 1755, p. 171 [https://books.google.fr/books?id=YoJAAAAAcAAJ&pg=RA1-PA75&dq=tablettes+de+themis+%22de+la+Porte+%22&hl=fr&sa=X&ei=UJgyVJn6MfD8sASg04KwAw&ved=0CDMQ6AEwAA#v=snippet&q=servien&f=false])


Intendant






Les 23, 24 et 25 avril 1627, Abel Servien reçoit trois commissions en Guyenne (Thierry Sarmant, Les Ministres de la guerre 1570-1792, 2007, p. 209): une première concerne la vente de vaisseaux capturés; une seconde, le règlement des épaves du naufrage de plusieurs navires de guerre espagnols au Cap-Breton, la dernière lui donne pouvoir de faire le devoir de sa charge sur les plaintes qu'il recevrait des sujets du roi, suivant et conformément aux ordonnances royales et le département sur ces faits par M. le garde des sceaux. (Charles-Bon-François Boscheron des Portes Histoire du parlement de Bordeaux depuis sa création jusqu'à sa suppression (1451-1790), 1877, t. 1, p. 445 [https://archive.org/stream/histoireduparlem01bosc/histoireduparlem01bosc_djvu.txt])

Dans le cadre de ces attributions, Abel Servien règle un différend entre le duc d'Épernon et le cardinal de Richelieu qui se disputent la propriété de deux caraques portugaises venant des Indes et richement chargées qui avaient fait naufrage en mer de Guyenne en novembre 1626.

Il parvient à convaincre le gouverneur de céder au ministre une partie de la cargaison qui avait été mise en séquestre chez un riche bourgeois de Bordeaux. ([url=https://books.google.fr/books?id=7MlBAAAAcAAJ&pg=PA537&lpg=PA537&dq=servien+epernon+richelieu&source=bl&ots=Rx_5mDUFVg&sig=jHnDK0Khb3dfFDg2yD0xMKPc_f8&hl=fr&sa=X&ei=G3MsVMiiEcve7AaW8oHADQ&ved=0CB0Q6AEwAg#v=onepage&q=servien epernon]G. Daniel, Histoire de France depuis l'établissement de la monarchie dans les Gaules, t. 13, 1756, p. 537[/url] [[url=https://books.google.fr/books?id=7MlBAAAAcAAJ&pg=PA537&lpg=PA537&dq=servien+epernon+richelieu&source=bl&ots=Rx_5mDUFVg&sig=jHnDK0Khb3dfFDg2yD0xMKPc_f8&hl=fr&sa=X&ei=G3MsVMiiEcve7AaW8oHADQ&ved=0CB0Q6AEwAg#v=onepage&q=servien epernon]https://books.google.fr/books?id=7MlBAAAAcAAJ&pg=PA537&lpg=PA537&dq=servien+epernon+richelieu&source=bl&ots=Rx_5mDUFVg&sig=jHnDK0Khb3dfFDg2yD0xMKPc_f8&hl=fr&sa=X&ei=G3MsVMiiEcve7AaW8oHADQ&ved=0CB0Q6AEwAg#v=onepage&q=servien%20epernon%20richelieu&f=false[/url]])

Le 5 février 1628, il reçoit une commission d'intendant de justice et de police de la province de Guyenne.

Voulant juger avec les officiers de l'amirauté de Bayonne des pirates rochelais échoués au Vieux-Boucau, il entre en conflit avec le parlement de Bordeaux qui rend les 05, 17 mai et le 09 juin 1628 ([url=https://books.google.fr/books?id=4a3lww0Z73wC&pg=PA77&lpg=PA77&dq=servien+histoire+du+parlement+de+Bordeaux&source=bl&ots=A6K1LpeLi0&sig=OJ8TjtBdEYt1Pfs0jWtlhqMx_9g&hl=fr&sa=X&ei=qYMsVJqfM4ntaP3TgJAC&ved=0CCsQ6AEwBA#v=onepage&q=servien histoire du parlement de]René Guillard, Histoire du conseil du roi depuis le commencement de la monarchie jusqu'à Louis le Grand, 1718, p. 78[/url] [[url=https://books.google.fr/books?id=4a3lww0Z73wC&pg=PA77&lpg=PA77&dq=servien+histoire+du+parlement+de+Bordeaux&source=bl&ots=A6K1LpeLi0&sig=OJ8TjtBdEYt1Pfs0jWtlhqMx_9g&hl=fr&sa=X&ei=qYMsVJqfM4ntaP3TgJAC&ved=0CCsQ6AEwBA#v=onepage&q=servien histoire du parlement de]https://books.google.fr/books?id=4a3lww0Z73wC&pg=PA77&lpg=PA77&dq=servien+histoire+du+parlement+de+Bordeaux&source=bl&ots=A6K1LpeLi0&sig=OJ8TjtBdEYt1Pfs0jWtlhqMx_9g&hl=fr&sa=X&ei=qYMsVJqfM4ntaP3TgJAC&ved=0CCsQ6AEwBA#v=onepage&q=servien%20histoire%20du%20parlement%20de%20Bordeaux&f=false[/url]]), des arrêts lui faisant défense d'exercer sa commission sans l'avoir dûment signifiée à la cour, l'assignant à comparaître avec le procureur du roi de l'amirauté et ordonnant que soit lacérée et brûlée par l'exécuteur de haute justice une de ses ordonnances.

Servien se sait soutenu par le pouvoir central: le 29 juin 1628 le Conseil d'État casse ces trois décisions (Revue historique et archéologique du Maine, 1877, p. 604-605 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k415321d/f610.image]) et le confirme dans sa commission d'intendant avec "tous les droits, honneurs et prérogatives" attachés à la fonction, y compris le droit de siéger au parlement ( [url=https://books.google.fr/books?id=TBywCH94bHcC&pg=PA33&lpg=PA33&dq=servien+Marc-Antoine+de+Gourgues&source=bl&ots=hoZZB1xLqx&sig=JVL-PzLlLBSgHluulRQmho61NzA&hl=fr&sa=X&ei=tsMrVNeLJI7iaLL3gIgI&ved=0CCEQ6AEwAA#v=onepage&q=servien Marc-Antoine de]Francis Loirette, L'État et la région: l'exemple de l'Aquitaine au XVII[size=13]e siècle : centralisation monarchique, politique régionale et tensions sociales, 1998, p. 33-34[/url] [[url=https://books.google.fr/books?id=TBywCH94bHcC&pg=PA33&lpg=PA33&dq=servien+Marc-Antoine+de+Gourgues&source=bl&ots=hoZZB1xLqx&sig=JVL-PzLlLBSgHluulRQmho61NzA&hl=fr&sa=X&ei=tsMrVNeLJI7iaLL3gIgI&ved=0CCEQ6AEwAA#v=onepage&q=servien Marc-Antoine de]https://books.google.fr/books?id=TBywCH94bHcC&pg=PA33&lpg=PA33&dq=servien+Marc-Antoine+de+Gourgues&source=bl&ots=hoZZB1xLqx&sig=JVL-PzLlLBSgHluulRQmho61NzA&hl=fr&sa=X&ei=tsMrVNeLJI7iaLL3gIgI&ved=0CCEQ6AEwAA#v=onepage&q=servien%20Marc-Antoine%20de%20Gourgues&f=false[/url]])[/size]

Le parlement de Bordeaux ayant fait le 05 juillet 1628 des remontrances contre cet arrêt du conseil d'État, le premier président du parlement de Bordeaux, Marc-Antoine de Gourgues, doit demander pardon au roi à genoux, le 15 août 1628,(G. d'Avenel, Richelieu et la monarchie absolue, 1895, t. 4, p. 211 [http://scans.library.utoronto.ca/pdf/3/11/richelieuetlamon04avenuoft/richelieuetlamon04avenuoft.pdf]) à Surgères, devant La Rochelle.

Le 02 juin 1628, il reçoit une nouvelle commission pour régler les différends survenus entre les habitants de la vallée de Barèges, sujets du roi de France et ceux de la vallée de Brotto, sujets du roi d’Espagne.

Le 04 novembre 1628, il est député pour aller aux îles de Ré et d’Oléron visiter les munitions de guerre et de bouche.

Nommé le 18 mai 1629 commissaire du roi dans le Montferrat puis le 12 janvier 1630 intendant de finance en l'armée d'Italie commandée par Richelieu, Abel Servien assiste, le 29 janvier 1630, à Lyon, à la première rencontre entre le ministre et Mazarin.

Le 12 mai 1630, il est intendant de justice à Pignerol et le 02 juin 1630 président du conseil souverain de delà les monts.


Secrétaire d'État






Le 26 juin 1630, il est nommé premier président au parlement de Bordeaux, mais il n'occupe pas la charge.

Le 22 novembre 1630, le roi lui donne pouvoir de traiter de la paix d'Italie et de terminer les différends des pays de Mantoue et Monferrat ensuite du traité de Cazal.([url=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6316486z/f284.image.r=abel servient.langFR]Chantilly Le cabinet des livres, manuscrits, 1911, t. 3, p. 231-232[/url] [[url=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6316486z/f284.image.r=abel servient.langFR]http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6316486z/f284.image.r=abel%20servient.langFR[/url]])

Après la mort de Charles Le Beauclerc survenue le 12 octobre 1630, il devient le 11 décembre 1630, secrétaire d'État de la Guerre,(Tallemant des Réaux, « M. Servient », op. cit., t. II, p. 192) grâce à la protection du garde des sceaux Châteauneuf. (Journal inédit de Arnauld d'Andilly 1630 à la fin publié d'après le manuscrit autographe par Eugène Halphen et Jules Halphen, t. 4, 1909, p. 127 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k116808k/f130.image.r=servien.langFR]) 

Abel Servien doit verser 120 000 livres comptant aux héritiers de Le Beauclerc.

Envoyé en février 1631 comme ambassadeur extraordinaire en Savoie, ([url=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6564672v/f233.image.r= servien.langFR]Mémoires du cardinal de Richelieu, 1929, t. 9, p. 215[/url] [[url=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6564672v/f233.image.r= servien.langFR]http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6564672v/f233.image.r=%20servien.langFR[/url]]) il négocie, aux côtés du maréchal de Toiras, les deux traités de Cherasco, le premier (6 avril 1631) avec le duc de Savoie et le second (19 juin 1631), avec le Habsbourg de Vienne qui mettent fin à la guerre de Succession de Mantoue (Jacques Vincens-Saint-Laurent, [url=https://books.google.fr/books?id=QQhVAAAAcAAJ&pg=PA199&lpg=PA199&dq=Servien+Toiras+savoie+extraordinaire+cherasco&source=bl&ots=ImVYjeHwH9&sig=rkrTBFWovRHH32uLmtoCCec2P-8&hl=fr&sa=X&ei=CfJEU9fTEuOU0AXYhYFw&ved=0CDUQ6AEwAQ#v=onepage&q=Servien Toiras savoie extraordinaire]« Toyras (Jean du Caylar de Saint-Bonnet, maréchal de) », sur books.google.fr[/url] [archive], Biographie universelle, ancienne et moderne, Paris, Michaud, 1826, t. XLVI, p. 199) en reconnaissant la cession Pignerol à la France et la prise de possession par Charles de Gonzagues du duché de Mantoue et du marquisat de Montferrat.

Rentré en France en mars 1633 (Revue historique et archéologique du Maine, 1877, p. 624 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k415321d/f630.image]), il retrouve l'exercice effectif de ses fonctions au secrétariat d'État de la Guerre.

Il doit gérer la campagne de Lorraine de 1633 qui aboutit à l'occupation de Nancy le 24 mai 1634.

C'est lui qui rédige la déclaration de guerre contre l’Espagne, le 19 mai 1635.


Un édit d'août 1634 lui attribue le droit de lever deux sols par minot de sel sur les gabelles du Dauphiné ce qui lui procure un revenu annuel de 6 000 livres.([url=https://books.google.fr/books?id=MgD27QcGTiUC&pg=PA210&lpg=PA210&dq=abel+servien+gabelle&source=bl&ots=EMeUBgrxtj&sig=5BaGUKa809yshPO2HJhC4YdxK2M&hl=fr&sa=X&ei=d8onVOKKFpPfau7-gNgC&ved=0CCkQ6AEwBA#v=onepage&q=abel servien]Gérard Galand, Les Seigneurs de Châteauneuf-sur-Sarthe en Anjou : de Robert le Fort à la Révolution (vers 852-1791), 2005, p. 201[/url] [[url=https://books.google.fr/books?id=MgD27QcGTiUC&pg=PA210&lpg=PA210&dq=abel+servien+gabelle&source=bl&ots=EMeUBgrxtj&sig=5BaGUKa809yshPO2HJhC4YdxK2M&hl=fr&sa=X&ei=d8onVOKKFpPfau7-gNgC&ved=0CCkQ6AEwBA#v=onepage&q=abel servien]https://books.google.fr/books?id=MgD27QcGTiUC&pg=PA210&lpg=PA210&dq=abel+servien+gabelle&source=bl&ots=EMeUBgrxtj&sig=5BaGUKa809yshPO2HJhC4YdxK2M&hl=fr&sa=X&ei=d8onVOKKFpPfau7-gNgC&ved=0CCkQ6AEwBA#v=onepage&q=abel%20servien%20gabelle&f=false[/url]])

En janvier 1635, il obtient du roi une charge de capitaine de galère. (Augustin Jal, Dictionnaire critique de biographie et d'histoire, Paris, H. Plon, 1867, p. 1128)

Sa galère ayant été perdue au combat le 1er septembre 1638, le roi lui en donne une autre conquise sur l'ennemi (Augustin Jal, Abraham Du Quesne et la marine de son temps, t. 1, 1873, p. 54 [https://books.google.fr/books?id=ewFBAAAAYAAJ&pg=PA54&dq=servien+gal%C3%A8re&hl=fr&sa=X&ei=_YIoVKz-KMO7ygOl-4DgDw&ved=0CBcQ6AEwAA#v=onepage&q=servien%20gal%C3%A8re&f=false])

Il la vendra 45 000 livres à François de Bionneau, baron d'Ayrague par contrat passé devant Parrat, notaire à Marseille, le 27 mars 1642 (Extrait d'une minute conservée aux Archives Nationales cité par le Portail européen des archives)


Il publie peu, ne laissant que des harangues, des lettres et des écrits diplomatiques.

 Il est pourtant élu membre de l’Académie française le 13 mars 1634 (Site internet de l'Académie Française [http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/abel-servien]) et reçu le 10 avril suivant ([url=https://books.google.fr/books?id=84MDAAAAMAAJ&pg=PA3&dq=abel+servien+munster&hl=fr&sa=X&ei=P9wnVN-_DM7ZarqCgLAD&ved=0CCkQ6AEwAzgy#v=onepage&q=abel servien]Tyrtée Tastet, Histoire des quarante fauteuils de l'Académie Française depuis sa fondation jusqu'à nos jours, 1635-1835, t. 4, 1855, p. 3[/url] [[url=https://books.google.fr/books?id=84MDAAAAMAAJ&pg=PA3&dq=abel+servien+munster&hl=fr&sa=X&ei=P9wnVN-_DM7ZarqCgLAD&ved=0CCkQ6AEwAzgy#v=onepage&q=abel servien]https://books.google.fr/books?id=84MDAAAAMAAJ&pg=PA3&dq=abel+servien+munster&hl=fr&sa=X&ei=P9wnVN-_DM7ZarqCgLAD&ved=0CCkQ6AEwAzgy#v=onepage&q=abel%20servien%20&f=false[/url]])


Disgrâce et mariage






Il s'attire l'inimitié du comte de Chavigny (Claude Bouthillier), de Claude de Bullion et du père Joseph, qui intriguent contre lui.

Le prétexte de sa disgrâce est fourni par une querelle avec l’abbé de Boisrobert, favori de Richelieu: il est exilé à Angers en 1636. (Tallemant des Réaux, « M. Servient », op. cit., t. II, p. 193 et 194. Pour le lieu de son exil, on trouve aussi « sur ses terres en Anjou » (Antoine Adam, op. cit., t. II, p. 1059, note 2 de p. 192) ou « à Sablé » (« Abel Servien », sur larousse.fr)

Le 6 janvier 1641, (en) Louis-Marc Servien, Louis XIV and Abel de Servien - Eight Centuries of the Servien Family, Ely, Melrose Books, 2012, p. 25) il s'y marie avec Augustine Le Roux (morte le 17 janvier 1652), veuve de Jacques Hurault, tué au siège d'Arras, elle est la fille de Louis Le Roux, seigneur de la Roche-des-Aubiers (Antoine Adam, op. cit., t. II, p. 1063, note 3 de p. 196), titre qu'Abel relève et sous lequel il va se présenter aux pourparlers de Münster ((en) Louis-Marc Servien, op. cit., p. 26)

Après la mort de Richelieu, Anne d'Autriche permet à Servien de rentrer à Paris dès le mois de mai 1643 ([url=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k415322s/f28.image.r= abel servien .langFR]Revue historique et archéologique du Maine, 1878, p. 30[/url] [[url=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k415322s/f28.image.r= abel servien .langFR]http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k415322s/f28.image.r=%20abel%20servien%20.langFR[/url]])



Négociateur à Münster






Nommé par Mazarin le 30 septembre 1643 plénipotentiaire et ambassadeur à Münster avec le comte d’Avaux39, il se met en route le 20 octobre 164340.

En chemin, il accomplit une mission à La Haye de novembre 1643 à mars 1644, qui se conclut par la signature de trois traités d'alliance et de subsides avec les Provinces Unies les 29 février et 1er mars 164441.

Il arrive en Westphalie le 05 avril 164442, cinq jours avant l'ouverture du congrès43.

Il prend « une part essentielle11 » aux négociations.

À partir du mois de décembre 1643 il assure la direction de la chancellerie de l'ambassade de France44

Le 29 décembre 164645, il quitte Münster pour mener de janvier à août 1647 une deuxième mission auprès des États Généraux et des princes d'Orange qui se conclut le 27 juillet 1647 par la signature d'un traité de garantie mutuelle entre les Provinces Unies et la France46

Ce traité n'entrera jamais en vigueur puisque la paix franco-espagnole à laquelle il se réfère ne sera pas signée47


De retour en Westphalie le 09 août 1647, il utilise le crédit de Hugues de Lionne, son neveu, pour obtenir, le 13 mars 164848, le rappel du comte d’Avaux avec qui il est en conflit ouvert puis, le 20 mars 1648, les pleins pouvoirs pour traiter seul de la paix49

Il signe, le 24 octobre 1648, les traités de Westphalie avec l'empereur et les princes allemands, traité qui met fin à la guerre de Trente Ans.

Après l’échange des ratifications le 18 février 164950, il quitte Münster et rejoint la cour de France, repliée à Saint-Germain, en avril 1649.

Promu ministre d’État le 23 avril 164851,52, il est félicité par le cardinal de Mazarin dans une lettre datée du 24 avril 1648 "la Reine vous déclara hier ministre et je remets à M. le comte de Brienne de vous faire savoir les particularités de ce que sa Majesté a dit, en cette occasion, de votre mérite et de la pleine satisfaction qu'elle a de vos services"53.

Il est fait « garde des sceaux des ordres du roi » par provisions du 04 mai 165054 après la démission de l'abbé de La Rivière, puis nommé chancelier des mêmes ordres, le 23 août 1654, par démission du même abbé de La Rivière55.

Il vendra cette charge à l'abbé Fouquet moyennant 450 000 livres par contrat passé le 10 décembre 1656 devant Desmots et Vautier, notaires à Paris56.

De 165457 à 1659, il est sénéchal d'Anjou sur démission du prince de Guéméné58.

Fidèle à Mazarin pendant la Fronde, il est éloigné provisoirement des affaires du 19 juillet 1651 à janvier 1652.


Le 14 novembre 1652, il achète au président de Maisons aux confins du nord de l'Anjou et du sud du Maine, les seigneuries de Sablé et de Bois-Dauphin.

Par lettres patentes de juin 1656, registrées le 2 août suivant, les terres de Sablé et de Précigné sont érigées en sa faveur en marquisat59.


Surintendant des Finances








Après la mort de La Vieuville, il devient surintendant des finances du cardinal Mazarin le 08 février 1653, en même temps que Nicolas Fouquet.


Servien, réputé intègre, manque de compétences financières
(Françoise Bayard, Joël Félix, Philippe Hamon, Dictionnaire des surintendants et contrôleurs généraux des finances, Paris, Cheff, 2000, p. 84)



Selon l'habitude, on place auprès des deux surintendants un commis à l'enregistrement des fonds, qui contrôle et qui tient registre.


Après quelques disputes, Servien et Fouquet finissent par s'accorder sur le nom de Barthélemy Hervart pour ce poste. Mais les querelles opposant Hervart, Servien et Fouquet vont être incessantes60



La guerre contre l'Espagne est un gouffre financier.


En septembre 1654, les fonds des deux années suivantes sont déjà dépensés, et les prêteurs ne veulent pas s'engager pour 165761


 Dans cette situation de crise, Servien laisse apparaître son manque de créativité: il ne sait pas trouver de nouvelles sources de revenus.


Fouquet au contraire se révèle l'homme de la situation


Il propose à Mazarin d'inspirer aux prêteurs confiance en l'État, en consentant des taux avantageux et en respectant les contrats – c'est-à-dire de faire exactement l'inverse de ce que l'on a fait jusque-là.


Mais, pour mener à bien son action, il ne veut pas être encombré de Servien61


Le règlement du 24 décembre 1654 répartit donc les responsabilités entre les deux surintendants: Servien est chargé des dépenses, Fouquet des recettes.


L'ascension de ce dernier commence.


Servien va pourtant rester en place jusqu'à sa mort (Françoise Bayard, Joël Félix, Philippe Hamon, op. cit., p. 84 et 87)

Il est même désigné sénéchal de l'Anjou en 1654



Il amasse une fortune considérable (Françoise Bayard, Joël Félix, Philippe Hamon, op. cit., p. 83)


A Paris, il loge entre 1651 et 1659 à l'Hôtel de la Roche-Guyon, voisin du Palais-Royal

17 février 1659: Décès de Abel Servien 15461018
Portrait d'Abel Servien en pied, vers 1654-1659



Le 12 septembre 1654, (Site internet chateau-meudon.wifeo.com) il échange au duc de Guise moyennant 9.333 livres, 6 sols et 9 deniers de rente, au principal de 168 000 livres abandonnés aux créanciers, le château de Meudon. ([url=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6258614n/f90.image.r= abel servien .langFR]Mémoires de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, t. 20, 1893, p. 78[/url] [[url=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6258614n/f90.image.r= abel servien .langFR]http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6258614n/f90.image.r=%20abel%20servien%20%20.langFR[/url]])


Il demande à M. Charnu de lui acheter un bateau à Anvers, pour faire les trajets entre Paris et son nouveau domaine par la Seine: « j'ai acheté la terre de Meudon où l'on peut aller par eau, et [...] pour perdre moins de temps lorsque je serai obligé d'y aller prendre l'air, je désire de faire venir un bateau de Hollande, de ceux dont on se sert dans le pays pour faire voyage sur les canaux. Je souhaite s'il est possible qu'il y ait deux chambres où l'on puisse être commodément et y marcher debout, afin qu'en travaillant dans l'une, mes amis qui viendront avec moi puissent jouer et se divertir dans l'autre. Il faut qu'il soit bien couvert, peint et doré à la mode des plus beaux du pays66 »


 Il promène dans ce yacht la duchesse de Roquelaure, Madame d'Olonne et la comtesse de Soissons.


Le roi l'autorisant à étendre le parc de sa nouvelle propriété et à l'enclore de mur par lettres patentes datées de Soissons, le 03 juillet 1655, registrées au parlement le 31 août 1657 ([url=https://books.google.fr/books?id=334DXRVfXNYC&pg=PA379&dq=servien+meudon++lettres+patentes&hl=fr&sa=X&ei=c4AoVKGUL8nNygPl94CoDw&ved=0CCEQ6AEwAg#v=onepage&q=servien meudon lettres]Jean Lebeuf, Histoire diocèse de Paris, t. 8, 1757, p. 379[/url] [[url=https://books.google.fr/books?id=334DXRVfXNYC&pg=PA379&dq=servien+meudon++lettres+patentes&hl=fr&sa=X&ei=c4AoVKGUL8nNygPl94CoDw&ved=0CCEQ6AEwAg#v=onepage&q=servien meudon lettres]https://books.google.fr/books?id=334DXRVfXNYC&pg=PA379&dq=servien+meudon++lettres+patentes&hl=fr&sa=X&ei=c4AoVKGUL8nNygPl94CoDw&ved=0CCEQ6AEwAg#v=onepage&q=servien%20meudon%20%20lettres%20patentes&f=false[/url]]) il charge Louis Le Vau d'entreprendre de grands travaux d’embellissement: remplacement de l'avant-corps central par un pavillon octogonal surmonté par un haut toit en pyramide tronquée, édification d'une vaste terrasse sur l'avant-cour, construction d'une orangerie, organisation d'un parc avec une allée centrale, des bassins et des étangs...


Pour financer toutes ces dépenses, Abel Servien vend le 22 avril 1655 par devant Domas et Vauluce, notaires à Paris, le château de Serviantin et tous ses biens du Dauphiné à Jean-Antoine de Reynold (1611-1684), capitaine des gardes suisses depuis 1647 (Site internet des archives de l'État de Fribbourg [http://www.fr.ch/aef/files/pdf45/aef_reynold_f.pdf])



Abel Servien fait son testament, reçu le 12 février 1659 ( Philippe Romain, Article « SERVIEN », Dictionnaire du Grand Siècle, François Bluche, 1990, p. 1442) par Munier et de Rivière, notaires à Paris et, et il meurt de la maladie de la pierre dans son château de Meudon le 17 février 1659, à 4 heures du matin ([url=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55645514/f293.image.r="abel servien".langFR]Extrait des registres paroissiaux de Saint-Martin de Sablé, cité par La Louis de Trémoïlle, Les La Trémoïlle pendant cinq siècles, t. 4, 1895, p. 272[/url] [[url=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55645514/f293.image.r="abel servien".langFR]http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55645514/f293.image.r=%22abel%20servien%22.langFR[/url]])


Il est inhumé dans la « chapelle Servien » de Notre-Dame-des-Ardilliers, à Saumur


Charles Cotin fait son éloge funèbre le 5 avril 1659, en l'église des carmes des Billettes, à Paris (Charles Cotin, « Oraison funèbre pour Messire Abel Servien », sur academie-francaise.fr [http://www.academie-francaise.fr/oraison-funebre-pour-messire-abel-servien], 05 avril 1659.)

Il laisse un actif de 4 306 944 livres et un passif de près de 2 millions (Philippe Romain, Article « SERVIEN », Dictionnaire du Grand Siècle, François Bluche, 1990, p. 1442)


Son fils Louis-François (mort le 20 juin 1710) hérite de ses biens.

17 février 1659: Décès de Abel Servien Abel-s16
Inscription au dos: "chevalier et marquis de Sablé et de Château Neuf, comte de Laroche des Aubiers, baron de Meudon, Sénéchal d'Anjou, conseiller ministre secrétaire d'Etat, Surintendant des finances, chancelier du Roi"
Marbre, Achat de l'Etat, 1961, Ecole française
Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon Sculptures MV 8144



Devant maîtres Thibert et Gallois, notaires à Paris (Mémoires de la Société de l'Histoire de Paris et de L'Île-de-France, 1893, t. 20, p. 52 [https://archive.org/stream/mmoires20sociuoft/mmoires20sociuoft_djvu.txt]), il vend le château de Meudon à Louvois le 31 octobre 1679 (« Le Château de Meudon », sur chateau-meudon.wifeo.com [http://chateau-meudon.wifeo.com/abel-servien-1654-1659.php]) pour 400 000 livres75.

Après la mort du fils aîné, le cadet, l'abbé Augustin Servien (mort le 6 octobre 1716)76, vend à Jean-Baptiste Colbert de Torcy77 par contrat du 24 janvier 171178,79 les terres de Sablé et Bois-Dauphin pour 450 000 livres11,54,61,1,80

_________________
17 février 1659: Décès de Abel Servien C_icgp11
👑    👑   👑
   ⚜king
Revenir en haut Aller en bas
http://louis-xvi.over-blog.net/
 
17 février 1659: Décès de Abel Servien
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» 02 février 1659: François Servien
» 10 février 1659: Siège de Copenhague
» 1er février 1659: Jakob Roggeveen
» 21 février 1659:
» Février 1659:

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Boudoir de Marie-Antoinette :: Au fil des jours :: Avant 1700 :: Février-
Sauter vers: