Le Boudoir de Marie-Antoinette

Prenons une tasse de thé dans les jardins du Petit Trianon
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon : la prochaine extension Pokémon sera EV6.5 Fable ...
Voir le deal

 

 22 février 1709

Aller en bas 
AuteurMessage
yann sinclair

yann sinclair


Nombre de messages : 26315
Age : 66
Localisation : Versailles
Date d'inscription : 10/01/2016

22 février 1709 Empty
MessageSujet: 22 février 1709   22 février 1709 Icon_minitimeDim 24 Fév - 10:01

Le prince de Conty mourut ce matin
Nous le regrettons tous
Il ne règna pas longtems sur la Pologne

22 février 1709 125px-Louis-xiv-signature
22 février 1709 70px-Blason_Cond%C3%A9-Conti.svg
prince de Conti
François Louis de Bourbon-Conti
22 février 1709 Contifranoislouisdewa7

comte de La Marche, comte de Clermont, prince de La Roche-sur-Yon
 puis 3ème prince de Conti (1685)  roi de Pologne (1697-1699)

dit le Grand Conti

  • Né le 30 avril 1664 à Paris
  • Il est baptisé le jour de sa naissance en l'église Saint-Sulpice avec pour parrain son oncle, le Grand Condé, et pour marraine sa tante, la duchesse de Longueville.
  • Décédé le 22 février 1709 à Paris à l'âge de 45 ans
  • Inhumé après 8 mars 1709 à Paris (Saint-André des Arcs)
  • L'église a été vendue et détruite pendant la Révolution (4 fructidor An V) Selon Royalty Guide, François Louis de Bourbon-Conti , sa mère et son épouse seraient inhumés à L'Isle-Adam (Val d'Oise)22 février 1709 451px-Monument_fun%C3%A9raire
  • Monument funéraire de Louis-François de Bourbon-Conti


Parents

  • Armand de Bourbon-Conti, premier prince de Conti 1629-1666
  • Anne-Marie Martinozzi  1637-1672

 Il est le frère cadet de Louis Armand Ier de Bourbon-Conti (1661-1685), 2e prince de Conti.


  • Parrain: Louis II de Bourbon-Condé, duc de Bourbon 1621-1686


Considéré comme un enfant intelligent, il reçut une excellente éducation et se distingua à la fois par son indépendance d'esprit et par l'agrément de ses manières.
Ces qualités, alliées à une haute naissance, furent jugées dangereuses par Louis XIV qui s'en méfiait et le tenait à distance.


22 février 1709 17hom2apb0

  "Grand Capitaine"

Un Prince bougre.
C'est le boute-en-train de la famille.
Très tôt orphelin, il est sous l'aile protectrice de son oncle le Grand Condé.
Habitué de Chantilly il y cotoie ses cousins Condé qui ont le même âge.

Homosexuel notoire, il fit partie d'un club de débauchés.
Y figuraient entre autres, le comte de Vermandois et le duc d'Orléans ainsi que le chevalier de Lorraine.
On se réunissait dans les catacombes.
Lorsque le jeune comte de Vermandois, fils légitimé de Louis XIV, fut introduit dans ce cercle en 1682 (à l'âge de 13 ans), il dût signer une déclaration selon laquelle il jurait obéissance aux règles de la confrérie.
Nul doute que François-Louis fit de même.
Ci-contre le texte de la déclaration.
Au moment de signer le prince demande l'encre

"Non point d'encre Monseigneur, lui dit le chevalier de Lorraine.
Mon sang, alors?
Mais non!
Votre semence, Monseigneur!
Allons, il faut vous manuéliser"


Et comme annoncé, le chevalier prend le jeune prince, qui une fois la première douleur passée se pâme de plaisir.
Le jeune Vermandois change, on le croit amoureux et le roi, curieux, le fait suivre...
Et le pot aux roses est découvert.
 On y haïssait les femmes et ils se retrouvaient dans les bordels où ils sodomisaient les filles et leur infligeaient des pratiques sadiques.
Lorsque le roi apprit l'existence de ces pratiques, sa colère fut immense.
Confondu, Vermandois doit avouer et donne les noms.
Tout ce beau monde se retrouve bien vite en exil.
La fête n'aura duré que quelques mois.

Prête oreille, jeune homme, aux clauses du marché
Qu'il te faudra conclure
Si tu veux être aimé.
Cette loi est secrète, tu la devras celer
Sous peine de trahir et de le cher payer
Du monde l'indicible tourment
Les femelles seront chassées,
La Règle sera le ferment
D'un ordre du vice épuré,
Aux cons, aux seins renonceras
Pour de semence t'abreuver
Et du dieu vit tu deviendras,
Adorateur des plus zélés.
Afin de sceller ton serment
Sur cet écrit déchargeras,
Tandis que par le fondement
Le sieur parrain te pointera.
Alors tout sera dit, tout sera consommé,
Et tu pourras siéger parmi les initiés
Heureux par ce moyen à jamais d'échapper
Aux femmes assassines de vérole infestées.

Louis XIV avait pour François-Louis, une profonde antipathie à cause aussi de son engagement lorsqu'il était tout jeune au service des Turcs et des impériaux (1685)

Nommé gouverneur du Languedoc puis peu avant sa mort commandant en chef en Flandre.

Il est le seul à briller à la cour.

Avec le duc de Chartres (le futur Régent) ils peuvent inquiéter le Roi.

Trop heureusement doués, pour trop haute naissance.

Il est également inséparable du Dauphin auprès de qui il a été élevé.

Aussi le Maître veille-t-il à les garder tous deux à l'écart du gouvernement comme des champs de bataille.

Condamnés à l'oisiveté.

Fastueuse, flatteuse, fleurie, mais forcée.

Protégé toute sa vie par le Grand Condé, celui-ci parviendra à la suite de son testament à obtenir le pardon du Roi.

Mais cela ne s'arrangea jamais complètement car en dépit de sa brillante conduite dans les différentes campagnes militaires, en particulier Namur 1692, Steinkerque 1693 et Neerwinden 1693 sous les ordres de Luxembourg, il ne dépassera pas le grade de lieutenant général qu'il obtint en 1692.

22 février 1709 Roglo
En 1683, il participa, avec son frère, aux sièges de Courtrai et Dixmude, et se distingua l'année suivante au siège de Luxembourg où il monta à l'assaut d'un bastion à la tête de ses grenadiers.

En 1685, il assista, avec son frère, les partisans de l'Empereur en Hongrie, contribuant à la défaite des Turcs à Gran.

De là, il écrivit quelques lettres, qui furent interceptées, dans lesquelles il se moquait de Louis XIV en l'appelant « le roi du théâtre »

Ce persiflage lui valut, à son retour en France, d'être temporairement exilé à Chantilly, où il fut blessé par un cerf lors d'une chasse, le 9 octobre 1685 (il devait conserver une cicatrice entre l'œil et la tempe)

Il devint prince de Conti à la mort de son frère aîné Louis Armand Ier de Bourbon-Conti le 9 novembre 1685.

Le 2 juin1686, sur les instances de son oncle, le Grand Condé, Louis XIV lui conféra la qualité de chevalier de l'ordre du Saint-Esprit avec les autres princes du sang.

Dès le 25 septembre 1688, la guerre de la ligue d'Augsbourg ayant éclaté, Conti partit comme simple volontaire pour participer au siège de Philippsburg.

En mai 1689, il suivit son ami intime le maréchal de Luxembourg aux Pays-Bas et prit part à la victoire de Fleurus en 1690.

En 1692, Il participa au siège de Mons et à celui de Namur, il fut nommé lieutenant général le 3 mai.
Steenkerque 1692

À Steinkerque le 3 août, il eut deux chevaux tués sous lui.

Le Royaume entier encense son génie militaire depuis qu'en1692, devant Steinkerque, il eut deux chevaux tués sous lui plus un de blessé.
Toute la gloire de la victoire lui revint.
Le combat de Steenkerque (Hainaut) fut un des plus sanglant du siècle. Les troupes françaises du maréchal de Luxembourg comprenaient entre autres les régiments de cavalerie de la Maison du Roy où se retrouvaient les princes royaux. Du duc de Bourbon, et du duc du Maine, le bâtard chéri, qui servaient comme leur cousin sous les ordres de M. le Prince, on ne dit seulement mot. Le combat restera célèbre pour avoir été une attaque surprise des troupes alliées du roi d'Angleterre Guillaume III d'Orange. La précipitation et la panique dans les rangs français ne permirent pas aux officiers de s'habiller correctement et ne firent qu'un simple noeud dans leur cravate. De retour à Paris, il sera de bon ton de nouer sa cravate à la "Steinkerque". Il est aussi à noter que ce fut le dernier combat des mousquetaires. Les fantasins français délaissèrent leurs vieux mousquet pour prendre à l'ennemi ses fusils qui se rechargeaient deux fois plus vite. Ayant compris la superiorité de l'armement allié, le maréchal de Luxembourg ordonna d'attaquer à la baionnette, arme nouvelle qui fit des ravages dans les rangs ennemis et compte pour beaucoup dans le bilan extrèmenent élevé des tués, quelques 15000. Mais Steenkerque est une victoire sans lendemain, n'ayant pu et n'ayant pas voulu poursuivre les troupes ennemies en déroute, les Français devront tout recommencer plus tard. Outre les princes déjà mentionnés, il faut également compter dans les rangs de la Maison du Roy avec la présence du duc de Chartres (futur Régent) et Louis de Vendôme mais c'est François-Louis qui joui de tous les honneurs à son retour. Le Roi en fut si aigri que l'an suivant il refusa à Conti tout commandement en rapport avec ses mérites, et depuis lors le garde sur la touche. On en murmure fort, au palais comme aux armées. Le Roi voudrait étouffer, estropier, abêtir, ce héros qui ne lui doit ni sa fortune, ni son rang, et moins encore sa gloire! Mais comment réduire un prince qui fait les constantes délices du monde, de la cour, des armées, qu'on voit la divinité du peuple, l'idole des soldats, le héros des officiers, l'âme et le conseil du Dauphin, l'ami des savants ?

Il fut blessé d'un coup de sabre avant d'abattre son agresseur à la bataille de Neerwinden en 1693.

Revenu à la cour, auréolé de prestige militaire, Conti s'insinua dans les bonnes grâces du Grand Dauphin, ce qui acheva de lui aliéner le roi.

Avec le dauphin, il fit la campagne de Flandre en 1694, revenant à la Cour à la fin septembre.

À la mort de son cousin, le duc de Longueville, en 1694, et conformément au testament de ce dernier, Conti prétendit à la principauté de Neuchâtel et entra en rivalité avec la sœur du duc, la duchesse de Nemours.

Quoique les tribunaux eussent prononcé en sa faveur, il ne put obtenir des Suisses l'assistance militaire sollicitée et, par ordre du roi, dut s'incliner en 1699.

En 1697, Louis XIV lui offrit le trône de Pologne, vacant à la suite du décès de Jean Sobieski l'année précédente, et assura son élection le 25 juin 1697 grâce aux pots-de-vin distribués par l'abbé de Polignac.
Conti partit d'assez mauvaise grâce pour son royaume, empruntant une escadre commandée par Jean Bart.

Il faut une raison au Roi pour éloigner cet astre qui brille à sa cour. Ce sera la couronne élective de Pologne. François-Louis traine des pieds. Il ne veux quitter la France ni surtout sa dulcinée.Le Roi fait tant et plus pour le convaincre:"Allons, Monsieur! Un homme de votre rang et de votre mérite, traîner les pieds comme une recrue forcée! Me direz-vous qu'à vos yeux le brillant d'une couronne ne prévaut pas sur les horreurs de l'expatriation? Non, je ne puis croire que vous préfériez attendre de régner par Monseigneur, (le Dauphin) qui goûte tant vos lumières. Car je ne doute pas que vous n'aimiez assez pour me souhaiter encore un quart de siècle de pleine santé... N'est-il pas vrai, Monsieur?" Sa Majesté raille, c'est sûr, mais comment répondre?
Louis XIV voulut aussitôt traiter son cousin en roi, mais l'autre le supplia de n'en rien faire avant que son trône fût assuré. Cette modestie ne trompa personne. Conti n'avait aucune envie de quitter la France et ses amours, fût-ce pour ceindre une couronne. La cour déplorait son départ, car Conti faisait ses délices ; l'arrnée le regrettait amèrement; la duchesse de Bourbon s'affligeait; son mari Louis III était partagé entre le dépit d'une pareille ascension et le soulagement bien naturel chez un mari trompé de voir son rival en partance pour l'autre bout de l'Europe.


Le 3 août 1696 sonnent les adieux. Les partisans, en Pologne, s'impatientent et craignent un coup de main de l'électeur de Saxe. Conti part donc avec deux millions qu'il a reçu du Roi, plus quatre cent mille francs à emporter avec lui, et encore cent mille pour son équipage. 

Conti prit la route de Dunkerque et perdit en cbemin, à cause d'un coffre mal fermé, deux mille louis du trésor confié par Louis XIV. L'affaire s'engageait mal. Jean Bart l'attendait à Dunkerque, avec une flotte anglaise en embuscade devant le port. Le marin, au faîte de sa gloire, promit au royal voyageur de le conduire à bon port. Ses cinq frégates semèrent neuf vaisseaux anglais. Il espère tant que l'entreprise échoue que le sort l'aide, les vents mauvais et les vaisseaux ennemis retardent fort le train. Il ne touche au port qu'à la fin de septembre. 

La flottille toucha sans problème Dantzig, qui s'était déclarée pour l'Electeur de Saxe. Frédéric-Auguste tenait déjà Cracovie avec ses troupes saxonnes et ses partisans polonais. Le parti de l'électeur de Saxe a arrosé les campagnes, distribuant tant et plus aux notables. Le 5 septembre, à Cracovie, l'électeur de Saxe s'est fait sacrer avec l'appui du Tsar Pierre Ier

François-Louis refusant de débarquer puisque ses ennemis lui refusent des vivres et même de laisser accoster ses bateaux?  Ses propres partisans vinrent lui rendre hommage sur sa frégate. Leurs façons vigoureuses froissèrent les sensibilités françaises. Un des genrilshommes de la suite de Conti, qui relevait d'une grave maladie, s'excusa de ne point vider sa coupe au rythme polonais. Conti lui-même insista pour qu'on le laissat en paix. Les Polonais hurlèrent en coeur  « Bitay, ut morritur! » («Qu'il boive, et qu'il meure »), et ils lui vidèrent de force sa coupe dans la gorge. Ces manières n'étaient pas faites pour mettre du baume sur le coeur mélancolique d'un prince amoureux.

François-Louisi, qui ne cherchait que des raisons de rentrer les trouva en suffisance. L'abbé de Polignac avait tant promis qu'il était impossible de tout tenir. Dantzig restait hostile.
 
Quarante-deux jouis après son arrivée, le prince ordonna à Jean Bart de lever l'ancre. Le record de brièveté d'Henri d'Anjou était largement battu. Le roi élu de Pologne n'avait même pas osé poser le pied sur le sol de son royaume. 


Le 13 décembre, il est de retour. Le Roi est fort aigri de le revoir. Il est épuisé; mais la joie de retrouver la duchesse de Bourbon le rend insensible à tout le reste.

Atteint par la goutte (comme son oncle le Grand Condé), et souffrant de syphilis, il ne joua plus de rôle important si ce n'est bien sûr dans les coeurs des dames. Ironie du sort c'est au moment où il rentre un peu en grâce auprès de Roi qu'il s'éteint le 22 février 1709 d'une maladie de langueur qui le minait depuis plusieurs mois. Il avait émis le désir de reposer aux côté de sa mère pour laquelle il avait une extrème vénération. Il résidait en son domaine de l'Isle-Adam.
Il est vrai qu'il laissait à Versailles la duchesse de Bourbon, pour qui il avait une tendre affection.

Pour vaincre ses préventions, Louis XIV lui remit 2 400 000 livres et 100 000 livres pour ses frais d'équipage.

En arrivant à Dantzig, il trouva son rival, l'électeur de Saxe Auguste II le Fort, déjà installé sur le trône polonais et donna à son escadre l'ordre de le ramener aussitôt en France où il arriva le 12 décembre et où le roi lui fit malgré tout bonne figure.

Conti vécut alors dans une quasi-oisiveté, se consacrant à agrandir et à embellir ses propriétés, notamment son château de L'Isle-Adam.
Mais les déboires rencontrés par les armées françaises durant les premiers temps de la Guerre de Succession d'Espagne convainquirent Louis XIV de nommer Conti, dont les qualités militaires étaient hautement estimées, à la tête des troupes en Italie.


Mais le prince tomba gravement malade avant d'avoir pu rejoindre le front et mourut à Paris en février 1709.

Selon ses dernières volontés, il fut inhumé auprès de sa mère dans l'église Saint-André-des-Arts.

Mariage et descendance 
Avec la permission du roi et une dispense du Pape, en raison de la parenté proche, il épousa, le 28 juin 1688 à Versailles, la petite-fille du Grand Condé, Marie-Thérèse de Bourbon-Condé Mademoiselle de Bourbon  princesse de Conti Née le 1er février 1666 à l' Hôtel de Condé - Décédée le 22 février 1732 à l' Hôtel de Conti à l'âge de 66 ans, fille de son cousin 22 février 1709 RogloHenri Jules de Bourbon-Condé (1643-1709), 5e prince de Condé et de la Princesse Palatine 22 février 1709 RogloAnne de Bavière (Anne Henriette Sofia von der Pfalz) duchesse de Guise  (1704). Née le 23 juillet 1648 - Décédée le 23 février 1723 à l'âge de 74 ans
Elle l'aima passionnément, mais lui, homosexuel notoire, s'intéressa fort peu à elle.

Ils eurent néanmoins sept enfants :


  • X de Bourbon-Conti Né le 18 novembre 1693 - Décédé le 22 novembre 1693 à l'âge de 4 jours

  • X de Bourbon-Conti, prince de La Roche-sur-Yon. Né le 1er décembre 1694 à Versailles - Décédé le 25 avril 1698 à Paris à l'âge de 3 ans 

  • 22 février 1709 Roglo Marie Anne de Bourbon-Conti. Née le 18 avril 1689 à Versailles - Décédée le 21 mars 1720 à Paris à l'âge de 30 ans duchesse de Bourbon Mlle de Conti, qui épousa le 9 juillet 1713 à Versailles Louis IV Henri de Bourbon-Condé 

  • 22 février 1709 Roglo Louis Armand II de Bourbon-Conti. prince de Conti, duc de Mercoeur. Gouverneur du Poitou. Né le 10 novembre 1695 à Versailles  - Baptisé le 30 juin 1704 à Versaille  (Chapelle royale du château) - Décédé le 4 mai 1727 à Paris  à l'âge de 31 ans 

  • Louise Adélaïde de Bourbon-Conti (1696-1750), Mlle de La Roche-sur-Yon 

  • X de Bourbon-Conti. Mlle d'Alais. Née le 19 novembre 1697 à Paris - Décédée le 13 août 1699 à Paris7ème à l'âge de 20 mois.  

  • Louis-François de Bourbon-Conti, comte d'Alais. Né le 27 juillet 1703 à Paris - Décédé le 21 janvier 1704 à Paris à l'âge de 5 mois




Louise-Françoise, (fille de Louis XIV épouse de son cousin Louis III)

Le frondeur, l'insolent, le parent haï jalousé. redouté du Roi, le jeune rival dont l'éclat porte ombre au Soleil. Il est recherché de tous, dès qu'il arrive, la plus illustre, la plus importante compagnie s'assied en cercle autour de lui jusqu' à en oublier les moments officiels auprès du Roi. Poli, discret, il a toutes les dames et tous les hommes tant il est coquet et se met merveilleusement à la portée de tous. Il chassait plume et poil indistinctement tant qu'on le disait comme César le mari de toutes les femmes et la femme de bien des hommes. Il n'aimait rien, avait et voulait amis et maîtresses comme on veut et on a des meubles. Avec cela, et quoiqu'il se respectât, bas courtisan, avare avide de bien, ardent, injuste.A force de ne pas y penser, il s'éprend de sa cousine. Au grand dam du Roi, qui ne souffre pas que sa fille aille s'amouracher de ce belâtre. Les amants sont très discrets et n'éveillent que des soupçons, point de certitudes. Cela suffit au Roi de haïr davantage encore l'audacieux. Pas moyen de venir à bout de cet homme-là.

_________________
22 février 1709 C_icgp11
👑    👑   👑
   ⚜king
Revenir en haut Aller en bas
http://louis-xvi.over-blog.net/
 
22 février 1709
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» 10 février 1709
» 1er février 1709
» 24 février 1709: Météo
» 06 février 1709: Météo
» 19 février 1709: Tsunayoshi Tokugawa

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Boudoir de Marie-Antoinette :: Au fil des jours :: 1700-1710 :: Février-
Sauter vers: