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 02 mars 1650 (Mercredi) Disgrâce du chancelier Séguier

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yann sinclair

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MessageSujet: 02 mars 1650 (Mercredi) Disgrâce du chancelier Séguier   02 mars 1650 (Mercredi) Disgrâce du chancelier Séguier Icon_minitimeSam 2 Mar - 16:11

Mercredi 2 mars 


Gardes des Sceaux
Citation :
2 mars 1650 au 3 avril 1651 

marquis de Châteauneuf


Disgrâce du chancelier 02 mars 1650 (Mercredi) Disgrâce du chancelier Séguier 300px-Charles_Le_Brun_002 Séguier.

Charles de l'Aubespine, marquis de Châteauneuf, conseiller d'État est nommé garde des sceaux (1650-1651)

Le marquis de Châteauneuf, Charles de l'Aubépine (ou l'Aubespine), reçoit les sceaux des mains du Roi et de la Reine

Ce dernier les conserve jusqu'au 4 avril 1651

La Gazette rappelle à cette occasion qu'il en avait été dépossédé pendant 17 ans après les avoir tenu de 1630 à 1633.

Les sceaux avaient été retirés la veille des mains du chancelier Pierre Séguier 

Charles de L'Aubespine

comte de Sagonne

marquis de Châteauneuf (1580-1653)

Abbé de Massay, Préaux puis de Noirac

homme politique français, connu par ses contemporains comme Châteauneuf ou le garde des sceaux de Châteauneuf[1]

Chancelier et garde des sceaux de l'Ordre du Saint-Esprit (1611-1633 et 1645)

1603 : conseiller au Parlement de Paris.
1604 : Henri IV l’envoie ambassadeur extraordinaire en Hollande et à Bruxelles.
1620 : chancelier des Ordres du roi. Est envoyé en Allemagne.
1629 : ambassadeur à Venise puis en Angleterre l’année suivante.
1630 : en novembre le roi lui donne les Sceaux à Versailles.
1633 : quitte la cour, est discrédité et est arrêté. Il est conduit au château d’Angoulème où il reste prisonnier jusqu’en mai 1643.
1650 : libéré, il revient à Paris où il s’installe à Montrouge : les Sceaux lui sont à nouveau délivrés en mars qu’il gardera jusqu’en avril 1651.



  • Né le 22 novembre 1580 à Paris
  • Décédé le 17 septembre 1653 à Leuville à l'âge de 72 ans d’une fièvre tierce
  • Inhumé à la cathédrale de Bourges


Parents


  • Guillaume de L'Aubespine, seigneur de Châteauneuf 1547-1629
  • Marie de La Châtre 1550-1626



Biographie

Issu d'une vieille famille de conseillers et de secrétaires d'État, il est le petit fils de Claude de L'Aubespine, baron de Châteauneuf.

Il était abbé de Préaux.

Il avait été appelé en 1611 à la direction des finances avec Jeannin et de Thou. Il avait rempli diverses missions à l'étranger : il fut ambassadeur de France en Hollande (1609), à Valtellina (1626), et en Angleterre (1629).
Fait garde des sceaux par Richelieu en 1630 après la journée des Dupes, en remplacement de Michel de Marillac, il présida les commissions extraordinaires de justice qui condamnèrent à mort le maréchal Louis de Marillac et le duc Henri II de Montmorency.

Il était actif et travailleur, et semblait le docile instrument du cardinal. Néanmoins, il ne tarda pas à trahir Richelieu pour les beaux yeux de Mme de Chevreuse[2] : il lui révéla les projets de Louis XIII sur la forteresse lorraine de Moyenvic, et la duchesse en informa aussitôt Charles IV (1633). Le cardinal lui ôta alors les sceaux pour les donner à Séguier[3], et le fit jeter dans une prison du château d'Angoulême tandis que Mme de Chevreuse était exilée en Touraine.
Libéré à la mort de Louis XIII (1643), il participa à la cabale des Importants menée par la duchesse de Chevreuse contre Mazarin et fut de nouveau éloigné dès 1645.
Cependant, grâce au crédit de Mme de Chevreuse, Anne d'Autriche lui rendit les sceaux en mars 1650 mais les lui retira en avril 1651 et l'exila, à l'occasion du rapprochement provisoire entre Mazarin et de la Vieille Fronde[4]. Il réussit cependant à entrer au conseil après la majorité du jeune Louis XIV, mais il s'y trouva sans crédit à cause de ses intrigues passées et préféra se retirer au début de 1652, peu de temps avant de mourir à Leuville-sur-Orge (Essonne) (1653)

Il ne parvint pas plus que Chavigny à s'imposer comme principal ministre.

  • Cardinal de Retz, Œuvres, Bibl. de la Pléiade, NRF, Gallimard, 1984 : note 6 à la p.290 (p.1354).
  • Tallemant des Réaux, Historiettes (éd.établie et annotée par Antoine Adam), tome I, Bibl. de la Pléiade, NRF, Gallimard, 1960 : note 8 à la p.160 (p.848).
  • Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.



[list=references]
[*]↑ Ou Chasteauneuf, selon la graphie de l'époque.
[*]↑ Mme de Motteville dit de Châteauneuf : "Sa faiblesse fut cause de celles que les dames avaient pour lui. Elles ont, par leurs intrigues, beaucoup contribué à sa grandeur et à sa fortune, de même qu'à le rendre misérable". Note 8 à la p.160 (p.848) in Tallemant des Réaux, Historiettes, Pléaide.
[*]↑ Louis XIII lui redemanda les sceaux le 25 février 1633.
[*]↑ La Rochefoucauld dit dans ses Mémoires : "Cependant les Frondeurs pressaient le mariage de M. le prince de Conti et de Mlle de Chevreuse : les moindres retardements leur étaient suspects, et ils soupçonnaient déjà madame de Longueville et le duc de La Rochefoucauld d'avoir le dessein de le rompre, de peur que M. le prince de Conti ne sortît de leurs mains pour entrer dans celles de madame de Chevreuse et du coadjuteur de Paris. M. le Prince augmentait encore adroitement leurs soupçons contre madame sa sœur et le duc de La Rochefoucauld, croyant que tant qu'ils auraient cette pensée, il ne découvriraient jamais la véritable cause du retardement du mariage, qui était que M. le Prince n'ayant encore conclu ni rompu son traité avec la reine, et ayant eu avis que M. de Châteauneuf allait être chassé, il voulait attendre l'événement pour faire le mariage, si le cardinal était ruiné par M. de Châteauneuf, ou le rompre et faire par là sa cour à la reine, si M. de Châteauneuf était chassé par le cardinal." Le mémorialiste avait précisé que Châteauneuf "tenait alors la première place dans le conseil, et [qu'il] était inséparablement attaché à madame de Chevreuse". Note 31 pp.853-854 in Madame de Motteville, Chronique de la Fronde, coll. Le Temps retrouvé, Mercure de France, 2003.
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