Jeudi 06 mars 1681 Ste PerpétueDécès de Michel de Marolles[/url]
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Né le 22 juillet 1600 à Genillé (Indre-et-Loire) en Touraine
Il meurt le 6 mars 1681 à Paris à l'âge de 80 ans
Michel de Marolles est un ecclésiastique, collectionneur d'art, traducteur, essayiste, mémorialiste, généalogiste et historien français.
Ordination sacerdotale en mars 1610
Abbé de Beaugerais: 1609 – 1681
Il devient abbé de la ville de Villeloin le 5 décembre 1626 –poste qu'il occupe jusqu'en 1674
Il est reconnu pour ses nombreuses traductions en latin, ce qui lui vaut une place dans la cour de Madeleine de Scudéry.
De plus, le roi lui attribue la constitution de 123 000 estampes.
Cette constitution alimentera par la suite la bibliothèque du roi, à partir de 1720.
Abbé de Beaugerais à l'âge de dix ans, abbé de Villeloin de 1626 à 1674, il a été jusqu'en 1645 au service de la maison de Nevers, dont il s'est fait l'archiviste et l'historien.
Il a traduit du latin l'Office de la Semaine sainte, le Bréviaire romain, les Ancien et Nouveau Testaments, les historiens tardifs de l'antiquité romaine et l'Histoire des Francs de Grégoire de Tours. Mais il s'est attaché surtout à procurer à un public élargi des éditions bilingues et richement annotées des auteurs dramatiques (Térence, Plaute, Sénèque), et des poètes épiques, didactiques, satiriques et élégiaques (Stace, Lucain, Virgile, Ovide, Horace, Martial, Juvénal, Catulle, Tibulle, Properce, Pétrone). On lui doit, en particulier, la première traduction en langue vernaculaire du De rerum natura de Lucrèce, traduction dont Molière donna une imitation versifiée de certains fragments aujourd'hui disparue.
Il est connu en outre (et sans doute principalement) pour avoir constitué un fonds de quelque 200.000 estampes, dont une grande partie fut achetée en 1667 par Colbert pour Louis XIV, acquisition considérée comme l'acte de naissance de l'actuel Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale de France.
Étranger à toute spéculation mystique ou théologique, l'abbé de Marolles était favorable à la réunion des confessions chrétiennes. Ouvert aux nouveautés scientifiques, il fréquentait les milieux du "libertinage érudit", auxquels appartiennent nombre de ses connaissances : Pierre Gassendi, François de La Mothe Le Vayer, Isaac La Peyrère, Samuel Sorbière, Jean de Launoy. Honni de ses pairs Chapelain et Ménage, qui méprisaient ses traductions, volontiers dénigré par la critique, ce savant à la curiosité insatiable estimait Cyrano de Bergerac, avec lequel il s'était entretenu et dont il semble avoir apprécié l'œuvre à sa juste valeur.[/url]