portrait par école françaiseGuillaume Bautru de Serrant
(Guillaume Bautru)seigneur de SerrantChâtelain de Serrant Conseiller d’État ordinaire (1633)
Introducteur des Ambassadeurs
Membre de l'Académie française (n° 13, 13 mars 1634)
ambassadeur
poète satirique français, favori et agent diplomatique de Richelieu
- Né en 1588 à Angers (Maine-et-Loire)
- Décédé le 07 mars 1665 au 82, rue des Petits Champs (Paris) à l’âge de 77 ans
- Inhumé en 1665 à Saint Eustache (Paris)
Parents
- Guillaume Bautru, seigneur de Percher 1548-/1613
- Gabrielle Loüet, dame de Bel Air 1562-1614/
Le 18 janvier 1613, Guillaume Bautru II épousa
Marthe Le Bigot,
dame de La Salle, fille de Louis Bigot, sieur de Gastine, maître des comptes.
De mœurs plutôt légères, elle était reçue au Palais-Royal et son nom prononcé d'une certaine façon par Anne d'Autriche, avait le don de mettre en joie toute la cour
4Elle lui donna un fils Guillaume
qui ne sera reconnu par son père qu'à l'âge de dix-huit ans
5:
- Guillaume Bautru III, comte de Serrant (né en 1618 et mort en 1711), chancelier de Philippe duc d'Orléans. Il épousa Louise Bertrand, fille du trésorier de l'épargne et morte en 1655. Ils eurent deux filles6, Marguerite, comtesse de Serrant et Marie-Magdelaine, comtesse de Maulévrier qui épousa Édouard-François Colbert, frère de Jean-Baptiste Colbert7.
Guillaume Bautru II est l'arrière-grand-oncle du maréchal Louis Antoine de Gontaut-Biron.
- Filleul: Guillaume Chalopin 1640
Conseiller d'État, introducteur des ambassadeurs chez le roi, ministre plénipotentiaire, en grande faveur auprès de Richelieu et de Mazarin.
Il est fils de Guillaume Bautru Ier, conseiller au Grand Conseil et grand rapporteur en la chancellerie de France. Son frère puîné est Nicolas Bautru (mort en 1661), comte de Nogent, marquis du Tremblay-le-Vicomte
1.
Sa vie et son œuvre
Guillaume Bautru II est seigneur de Louvaines, baron de Segré en 1635, conseiller d'État sous Louis XIII et sous Louis XIV, introducteur des ambassadeurs chez le roi, conseiller d'État, ministre plénipotentiaire et ambassadeur auprès de l'archiduchesse de Flandre, envoyé du roi en Espagne, en Angleterre et en Savoie. Il est l'un des membres fondateurs de l'Académie française, à laquelle il est élu en 1634.
Protégé de Richelieu, il se fait construire cette année-là un hôtel par l'architecte Louis Le Vau et le maître maçon Michel Villedo, au moment où le cardinal fait aménager à Paris la rue Croix-des-Petits-Champs. Ce bâtiment deviendra plus tard l'hôtel Colbert et abrite actuellement l'Institut national du patrimoine et l’Institut national d'histoire de l'art. Deux ans plus tard, Guillaume Bautru achète le château de Serrant, en Anjou, qu'il achève de faire bâtir en suivant les plans de Hercule de Rohan et dont les terres lui sont données en baronnie par Richelieu.
C'est un personnage haut en couleurs, connu pour son libertinage et sa verve bouffonne. Il reste de lui quelques satires, telles que
L'Ambigu, paru en 1616, et
L'Onozandre ou la croyance du grossier, paru en 1620 :
Je veux quitter Parnasse et l’onde PégasinePour aller faire un tour jusques à Terrassine,Désireux de chanter les bufles au col tortsOu siffler dans un jong le Prince des Butors,Buses, Buses et Ducs, tenez-moi lieu de Muses...
Pierre Bayle a dit de lui : « Il a été un des beaux Esprits du XVII
e siècle. Il se faisoit sur-tout admirer par ses bons mots, & par ses fines réparties ; & l'on trouve dans les Écrivains de son tems mille marques de la belle réputation où il étoit.
C'est un homme, disoit l'un d'eux,
qui met une partie de sa Philosophie à n'admirer que très-peu de choses, & qui depuis 50 ans a été les délices de tous les Ministres, de tous les Favoris, & généralement de tous les Grands du Royaume, & n'a jamais été leur Flateur2. » A l'appui de son estime pour l'esprit de Bautru, Bayle cite également Saint-Amant, qui se moquait de ceux qui confondaient « les turlupinades et les pointes » avec les bons mots de Bautru :
Si vous oyez une équivoque,Vous jetez d'aise vostre toque,Et prenez son sens malautruPour un des beaux mots de Bautru.
3Admis à l'Académie avant le 13 mars 1634, fit partie de la délégation chargée de demander au cardinal sa protection et de la délégation envoyée auprès des magistrats après l'arrêt de vérification.
Il a écrit quelques satires et fut un bel esprit.
« Ceux qui ont part à son secret disent que les Relations de ses ambassades ne peuvent être mieux écrites » (Chapelain)
Marié tout jeune, le 18 février 1613 avec Marthe Bigot, il prêta à rire en faisant constater par jugement qu'elle s'était oubliée avec un de ses valets.
Devenu veuf, il était capitaine des gardes de la porte et maison du roi lors de son mariage le 18 septembre 1627 à St-Nicolas-des-Champs avec Marie Collon, fille d'un trésorier général de l'extraordinaire des guerres 1.
On le voit bientôt conseiller d'État ordinaire et chargé de diverses missions en Angleterre d'abord (1625), puis en Espagne (1628), en Flandre (1629) avec le titre d'ambassadeur, puis en Espagne de nouveau (1632) et en Savoie. Depuis le 21 juillet 1631 il avait succédé au sieur Despesse en sa charge de « conducteur » ou introducteur des ambassadeurs. C'était une manière de bel esprit dont tous les bons mots étaient recueillis et couraient le monde, « un homme, écrivait Ménage, son familier, qui met une partie de sa philosophie à n'admirer que très peu de choses et qui depuis cinquante ans a été les délices de tous les ministres, de tous les favoris, et généralement de tous les grands du royaume et n'a jamais été leur flatteur »; au demeurant, comme on dirait aujourd'hui, bouffon de cour, propre aux emplois qui répugnent aux gens de bien, créature du maréchal d'Ancre, servile auprès de Richelieu, souple pour Mazarin, qui lui faisait surveiller la Gazette et dicter à propos les éloges de sa politique, railleur à tout rire, payé trop souvent de son cynisme par des volées de bâton dont il ne se vantait pas. Il fut naturellement de la première liste de l'Académie française, quoiqu'il n'ait jamais rien écrit de sérieux qu'une satire imprimée dans le Cabinet satyrique (Paris, 1666, in-12). Le journaliste Renaudot lui dédie la troisième centurie de ses Conférences du Bureau d'adresse en rendant hommage à « cette profonde doctrine, cette dextérité d'esprit incomparable et ses autres vertus sublimes. ll possédoit, dit Roger (p. 525), l'intelligence de plusieurs langues à un souverain et éminent degré et a été estimé l'un des plus polis à écrire en latin et en français, que nous ayons jamais eu. Les lettres que nous avons de lui sont incomparables et prouvent assez cette vérité . Elles n'ont pas été imprimées, que je sache, mais le P. Lelong indique un recueil de ses dépêches diplomatiques écrites du 7 octobre 1628 au 17 novembre 1642. — Il vivait en réalité séparé de sa seconde femme, quoique habitant le même hôtel. — C'est lui qui acquit en 1636 Ia châtellenie ou tout au plus baronnie de Serrant en Anjou, résidence favorite de la famille, et qui l'érigea de sa propre fantaisie en comté, sur la foi, disait-il, d'une suscription de lettre royale, qui lui avait donné cette qualité.
— Tallemand des Réaux lui consacre une historiette et le Ménagiana est plein de ses bons mots.
Extrait de Dictionnaire historique, géographique, et biographique de Maine-et-Loire, par Célestin Port, 1874
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- Marie Collon, que M. Célestin Port donne à tort comme seconde femme de Guillaume Bautru, frère de Nogent, avait eu de son premier mariage avec Nicolas d'Amboille, une fille qui mourut à l'âge de dix ans. Son mariage avec Nogent fut plus heureux. Elle laissa plusieurs fils et plusieurs filles dont nous aurons occasion de parler.
Portraits
— Son portrait en pied et celui de sa première femme sont conservés au château de Serrant. La comtesse tient sur ses genoux leur unique enfant, Guillaume III.
— Deux autres portraits ont été gravés, l'un jeune et vêtu en militaire, sans nom mais avec les armoiries nouvelles de la famille : d'azur au chevron accompagné en chef de deux roses et en pointe d'une tête de loup arrachée, le tout d'argent. L'écu ancien portait trois roses deux et une, et avait été modifié par une alliance. — Au-dessous se lisent quatre vers français et la signature, à droite, du graveur F. Picard ; — l'autre, vieux et en costume de conseiller, par Fr. Chauveau.
extrait du Dictionnaire historique, géographique, et biographique de Maine-et-Loire, par Célestin Port, 1874
L'Hôtel Bautru à Paris
En 1634, Richelieu fait ouvrir la rue Neuve-des- Petits-Champs : il souhaite, à l’occasion de la construction du Palais-Cardinal (l’actuel Palais-Royal), aménager ces terrains rendus accessibles par la suppression de l’enceinte de Charles V, pour y loger ses familiers ou les proposer aux spéculateurs. Le premier hôtel de ce quartier nouveau, dit des Fossés-Jaunes, est celui de l’introducteur des ambassadeurs, Guillaume Bautru de Serrant, un des favoris du Cardinal. Bautru fait édifier entre 1634 et 1637 un édifice situé à l’angle de la rue Neuve-des-Petits-Champs et de la rue Vivien (aujourd’hui Vivienne), la toute première réalisation du jeune Louis Le Vau, âgé alors seulement de vingt et un ans. L’hôtel, en pierre et moellon, avec son décor limité au rythme des piédroits à refends et à l’encadrement des ouvertures, est caractéristique de l’époque. Un portail monumental, se détachant sur un mur écran, met en valeur l’entrée donnant sur la rue des Petits-Champs. Organisé en U autour de la cour, le bâtiment se distingue par un subtil jeu de volumes : le corps de logis principal est encadré de deux hauts pavillons d’où partent en retour deux ailes en simple rez-de-chaussée réservées au service. À l’arrière se trouve le jardin, bordé d’une galerie en retour ajoutée dès 1635 le long de la rue Vivienne
... devient l’hôtel Colbert.
En mai 1665, l’Intendant des finances et Surintendant des bâtiments du Roi Jean-Baptiste Colbert, à la recherche d’un logement à la hauteur de ses fonctions, achète l’hôtel Bautru pour la somme de 220 000 livres. Il demande à l’architecte Pierre Bréau d’adapter à ses besoins l’édifice bâti par Le Vau. Devenu entre temps architecte du roi, celui-ci est alors célèbre pour l’aménagement du Louvre et les plans du Collège des Quatre-Nations (l’actuel palais de l’Institut). Bréau conforte les fondations, agrandit l’espace habitable en surélevant les ailes et ferme la façade sur rue, donnant au bâtiment plus de sévérité. Colbert occupe aussi à partir de cette époque l’hôtel adjacent, construit en 1640 pour Claude Vanel, qu’il loue puis achète en 1678. Il acquiert du reste d’autres propriétés dans le quartier, pour y loger sa famille, y placer sa bibliothèque ou les louer. Après avoir été habité successivement par la veuve de Colbert, son fils aîné, et la veuve du maître des requêtes Rouillé de Meslay, l’hôtel change de fonction : les bâtiments sont rachetés en 1719 par Philippe d’Orléans qui, habitant le Palais-Royal, y loge ses écuries. Ils sont ensuite loués puis acquis par le Roi pour le bureau des Domaines. Après la Révolution, ils sont dédiés à la Caisse de la dette publique.
La galerie Colbert
Dans la première moitié du XIXe siècle, le quartier, profitant de l’animation des cafés, commerces et maisons de jeu du Palais-Royal, change de dimension : la rue Vivienne prolongée jusqu’aux grands boulevards assure désormais le lien avec ce secteur en développement. Il devient un des lieux privilégiés d’implantation des passages couverts, nouveaux espaces, à la fois publics et privés, offrant aux piétons des chemins protégés et aux marchands de nouveautés des vitrines. Les galeries Colbert et Vivienne constituent le premier maillon du réseau de passages qui relient le Palais- Royal au boulevard Montmartre. Sans raccourcir le chemin, elles permettent d’éviter les encombrements de la rue Vivienne, une des plus fréquentées de la capitale, ainsi que la boue et les crevasses qui sont alors courantes.
C’est entre 1823 et 1825 que le notaire Marchoux fait construire, par le Grand Prix de Rome Jean-François Delannoy, une galerie joignant par un angle droit la rue des Petits- Champs à la rue Vivienne. Avec plus de 70 boutiques, la galerie Vivienne connaît un immense succès. S’inspirant de cette réussite commerciale, la société Adam et Cie projette en 1826 de construire, à l’emplacement de l’ancien hôtel Colbert, une seconde galerie doublant la galerie Vivienne.
Institut national d'histoire de l'art (INHA)
Le château de Serrant
Le château Renaissance a pour base les anciens fondements d'un château médiéval en schiste ardoisier : les douves témoignent de cette période reculée où Serrant était une place forte qui surveillait le passage de la Loire.
Au XVIe siècle, l'architecte angevin Jean Delespine est dépêché pour construire le corps de logis bâti autour d'un escalier à double volée contrariée. Il est aussi prévu deux ailes en retour, mais le propriétaire Péan de Brie est à cours d'argent et les travaux ne finiront pas. En 1603, la propriété est saisie aux dépens de Charles de Brie puis vendue à Scipion Sardini.
Au XVIIe siècle, c'est Guillaume Bautru qui en devient propriétaire en 1636 et qui en finira les travaux, tout en respectant les plans Renaissance d'origine : l'homogénéité est sauvegardée.
En 1749, x x , armateur nantais, rachète Serrant.
JB de La Grandière 8/6/2013.
Guillaume était affublé d'un
titre de baron tout à fait insolite.
Le titre de baron n'avait
alors pas cours en France, hormis pour les huit "baronnies" ex-bretonnes et pour quelques barons issus du St-Empire, reconnus en France..
Bautru : qui t'avait fait baron ? ce sont surtout les littérateurs qui créèrent un amalgame entre la
qualité de baron et le
titre de baron..
Les grands seigneurs étaient très souvent qualifiés de barons, ce qui les distinguait des autres seigneurs. Cette distinction ne saurait être confondue avec un titre qui est octroyé par un souverain avec Lettres Patentes dûment enregistrées..
Sur "roglo", nous avons comme règle de n'admettre dans les cases réservées aux titres que les titres et leurs titulaires officiellement reconnus.
La qualité de baron (grand seigneur), est maintenue pour Guillaume mais j'ai fait disparaître sa fausse titulature de
baron de Serrant conservant un
authentique titre de comte de Serrant..
Il nous resterait à faire disparaître le titre de baron
français d'Ancien Régime de quelques milliers de fiches sur roglo mais nous avons bien d'autres tâches à poursuivre et anomalies à traiter.
J-P de Palmas le 9 vi 2013 :
- Voici ce qu'écrit René Pocard du Cosquer de Kerviler dans son ouvrage Guillaume Bautru, comte de Serrant, 1876, Paris (page 67):
Quoi qu'il en soit, Bautru se fit construire un magnifique château à quatre lieues d'Angers, à Serran (3), dont il avait acquis la chàtellenie en 1636 et qu'il érigea lui-même en comté sur la foi d'une lettre royale dont la suscription lui donnait la qualité de comte de Serran. Le titre était de bonne prise.
==> Le titre "authentique" de comte (évoqué plus haut) ne semble donc pas confirmé par LP !!
Voici ce qu'écrit le même auteur dans le même ouvrage (page 7) en qualifiant Guillaume Bautru :
... Guillaume II, comte ou plutôt baron de Serrant ...
- Voir également [url=http://books.google.fr/books?id=MRnfRvq_JCsC&pg=PA75&lpg=PA75&dq=baronnie+de+Serrant&source=bl&ots=i9KJlcSZ4c&sig=xAAYWv8LMpn3xeI26q0RgXNzti0&hl=fr&sa=X&ei=NNy0UYztN8LG0QXproGYDQ&ved=0CEEQ6AEwBA#v=onepage&q=baronnie de serrant&f=false]Noms féodaux ou Noms de ceux qui ont tenu fiefs en France, depuis ...[/url], Volume 1, p.75, par Pierre-Louis-Joseph de Bétencourt
où Guillaume et son fils sont qualifiés de seigneurs de Serrant, baron de Seigré ...
(JBLG 10/6/2013 : les exemples de ce type sont par milliers, dizaines de milliers : ces barons et baronnies sont de grands seigneurs qui tiennent généralement une châtellenie... ; au XXI° siècle il faut utiliser les termes d'aujourd'hui pour qualifier ceux qui nous concernent et non les termes utilisés par d'autres en d'autres temps....
J-P de Palmas le 9 vi 2013
- Enfin, à propos du titre de Baron, voici ce que dit wikipedia :
À partir du XVIe siècle, le titre de baron est intégré à la hiérarchie nobiliaire, en étant le septième degré sur dix, il s'applique alors individuellement au détriment de « sire de... » ou de « seigneur de... ». En France, le titre de baron était jusqu'à la Révolution attaché à un type de fief qui a été érigé en baronnie.
Extrait de wikipedia
Biblio : Eric THIOU,
Dictionnaire des titres et des terres titrées en France sous l’Ancien Régime, Editions Mémoire et Documents, Versailles, 2003, 270 p.
Jean-Claude de Vaugiraud : 2013-06-10 00:03:07
L'archivisre Celestin Port précise bien à propos de l'achat de Serrant en 1636 par Guillaume Bautru
"qui de son autorité érigea sa modeste châtellenie en baronnie".
L'apparition du comté est un peu plus tardive, une gravure de Serrant de 1695 précisant "appartenant à M. le comte de Serrant".
En moins de 60 ans la châtellenie est devenue comté (qui rend aveu à Chantocé).
JBLG 106/2013
Il convient d'enlever ses titres à Guillaume Bautru de Serrant . Il pouvait se parer du titre de comte mais jamais, au grand jamais, il n'aurait eut le ridicule de se titrer baron ni de se faire donner du "monsieur le baron" !
Wikipédia en énonçant
À partir du xvie siècle, le titre de baron est intégré à la hiérarchie nobiliaire, en étant le septième degré sur dix, il s'applique alors individuellement au détriment de « sire de... » ou de « seigneur de... ». induit ses lecteurs en très grossière erreur !
"Wikipédia" aurait pu écrire
qualité de baron....car chacun sait qu'un titre ne "s'applique pas" ni ne remplace aucun autre terme...! un
titre est octroyé par un souverain avec L.P.
Par ailleurs qui pourrait nous indiquer un baron français authentique (pas un titre breton, ni un franc-comtois, ni un titre étranger admis comme tel en France d'alors), auquel aurait été octroyé un titre de baron, pendant les cent ans que durèrent le XVI° siècle ?? ! Et pourtant nous connaissons des milliers de barons d'alors, tous personnages ayant qualité de "grands" seigneurs (barons)..
Si on demandait à Eric Thiou (cité) de produire un baron "français" authentique du XVI° siècle, il ne le pourrait pas malgré de nombreuses mentions dans son
Dictionnaire des titres et des terres titrées en France sous l’Ancien Régime...
Ses barons français sont tous de bonne qualité mais pas du tout authentiques...sauf quand il s'agit de la Franche-Comté qu'il connaît très bien mais était alors "hors normes françaises nobiliaires" tout comme la Bretagne
) !
Pas de polémique donc, juste un souci de ne pas voir se colporter des "vieilleries" au XXI° siècle.
SVP il est instamment demandé à tous de ne pas "rebondir" sur le sujet mais d'y bien réfléchir ; si après mûre réflexion quelqu'un trouvait une exception qui puisse confirmer la règle, qu'il veuille bien me le faire savoir sur ma b.a.l.
Liens externes et bibliographie
- wikipedia
- Les salles de séances et les collections de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres sous l'Ancien Régime, in Journal des Savants, année 1964, Jean-Pierre Babelon
- Guillaume Bautru, comte de Serrant, par René Pocard du Cosquer de Kerviler, 1876, Paris
Carrière diplomatique : Ambassades en Angleterre d'abord (1625), puis en Espagne (1628), en Flandre (1629) avec le titre d'ambassadeur, puis en Espagne de nouveau (1632) et en Savoie.
[*]Ambassadeur de France en Espagne (1628),
[*]Ambassadeur extraordinaire de France en Angleterre (1625).