Gribeauval

Bonjour

Pour répondre à Olivia et ne pas polluer le post 'Citations célèbres de la reine'

Voici une petite bio



Jean-Baptiste Vaquette de Gribeauval (Amiens 15 septembre 1715 - 9 mai 1789 à Paris), officier et ingénieur, réforma l'artillerie de campagne française. La réorganisation de Gribeauval explique en partie les succès des armées révolutionnaires et napoléoniennes.

Il naît à Amiens. Son père Jean Vaquette, seigneur de Gribeauval, est dans la magistrature. Il s'engage dans l'artillerie royale en 1732. Promu officier en 1735, il partagera son temps entre ses devoirs militaires et les études scientifiques. En 1752, il est nommé capitaine d'une compagnie de mineurs.

Il sera ensuite envoyé en mission en Prusse, puis en 1757, devenu lieutenant-colonel, il est détaché auprès de l'armée autrichienne à la veille de la guerre de Sept Ans. Il se distingue au siège de Glatz et dans la défense de Schweidnitz (1757). Fait prisonnier par les Prussiens, il sera échangé, retournera en Autriche où il sera décoré de l'ordre de Marie-Thérèse par l'impératrice.

Rentré en France, il est promu maréchal de camp. En 1764, il est nommé inspecteur de l'artillerie, promu lieutenant général et commandeur de l'ordre de Saint-Louis. Dès 1765, il participe à la modernisation du corps des mines et de l’artillerie

Tombé en disgrâce en 1774, il se retire sur ses terres en Picardie à Bovelles (12 kilomètres au sud-ouest d'Amiens) où il se fait construire son château.

est rappelé en 1776 par le ministre de la Guerre, Saint-Germain, qui lui demande de poursuivre l'œuvre de rénovation entreprise. La même année, il est fait grand-croix de l'ordre de Saint-Louis.

Impressionné par les réformes opérées dans l'artillerie prussienne et autrichienne, il s’attache à rationaliser l'artillerie et à la rendre à la fois plus résistante et plus mobile sur le champ de bataille. Avec son collègue le général Vallière il standardise et diminue le nombre des calibres de canons. Il publiera ses Table des constructions des principaux attirails de l'artillerie ... de M. de Gribeauval, en 1776.

Ce fameux système d'artillerie Gribeauval donnera à l'artillerie française une supériorité manifeste sur celle des autres armées européennes sous la Révolution, notamment lors de la bataille de Valmy (1792) remportée sur la Prusse.



Cordialement

Merci chère Nikko !

A propos de la bataille de Valmy ; elle n'aurait jamais eu lieu !

Mon professeur d'histoire nous a expliqué cela, que voici rapidement :

Valmy se trouve sur un plateau calcaire, et donc le terrain forme des vallons qui suivent ici un axe nord sud ( ou l'autre axe, mais il faut retenir l'idée) or lors des "récits" de la bataille, on parle d'une charge de cavalerie d'une armée vers l'autre (dans l'axe est ouest).
Or donc, comment faire charger la cavalerie lorsque le terrain est en dents de scie ? C'est rigouresement impossible !
Et de plus une bataille qui ne fait pas de morts, c'est bizarre !

Par contre personne n'explique le retrait, sans mort toujours, des armées prusso-autrichiennes après cette proximité des deux armées.

Si, enfin...une sorte de bataille. Une canonnade, en effet sans aucune charge de la cavalerie ou des fantassins.

Quelques morts, une petite centaine des deux bords, mais rien en comparaison de l'importance des troupes des deux camps.
Pour ce qui concerne le retrait de Brunswick (avec l'accord de son roi) il y a plusieurs hypothèses :

- Brunswick retient ses troupes puis convainc le roi de Prusse de les retirer pour permettre à son beau frère, le roi d'Angleterre, de rentrer dans le jeu des futurs vainqueurs de la France. Une victoire trop rapide de la coalition règlerait les affaires de France sans que l'Angleterre ne puisse encore en tirer profit.

- Ami(e)s anti-maçonniques, c'est pour vous : les frères Dumouriez et Brunswick, quelques girondins et George III ont organisé cette mascarade, de même que Danton parvient à acheter Brunswick grâce à la fraternité des Loges et aux diamants volés de la couronne.

- Brunswick s'est laissé abuser par la puissance des canons français et la détermination des troupes ennemies qui, pour une fois, ne reculaient pas.

- Les rois coalisés ne souhaitaient pas vraiment entrer si rapidement dans le merdier français et ont préféré laisser la France s'enfoncer dans une crise interne qui les arrangeait tout à fait tant qu'elle n'était pas dangereuse à l'extérieur et qu'elle restait donc ainsi paralysée à se mêler des autres affaires internationales.
La monarchie française est du reste bien peu appréciée des autres cours d'Europe...

Choisissez !  

Merci d'avoir initié ce sujet, chère Nikko.