yann sinclair
Nombre de messages : 26307 Age : 66 Localisation : Versailles Date d'inscription : 10/01/2016
| Sujet: 13 mars 1746: Charles de Vintimille du Luc Mer 13 Mar - 10:50 | |
| Charles de Vintimille du Luc Charles Gaspard Guillaume de Vintimille du Luc (Le Luc, 15 novembre 1655 Paris 13 mars 1746 troisième duc de Saint-Cloud évêque français. Il est le fils cadet de François de Vintimille, Seigneur du Luc, et d'Anne de Forbin
Né le 15 novembre 1655 à Le Luc-en-Provence mort le 13 mars 1746 inhumé à Notre-Dame de Paris [th]Archevêque de Paris[/th] [th]17 août 1729 – 13 mars 1746[/th] [th]Archevêque d'Aix-en-Provence[/th] [th]14 mai 1708 – 17 août 1729[/th] [th]Évêque de Marseille[/th] [th]21 janvier 1692 – 14 mai 1708[/th]
BiographieCharles Gaspard Guillaume de Vintimille du Luc naît au Luc le 15 novembre 16551.
Il est fils de François de Vintimille, maréchal de camp des armées du roi, premier consul d'Aix-en-Provence et viguier de Marseille, seigneur du Luc, et d'Anne de Forbin
Il est évêque de Marseille de 1692 à 1708 puis archevêque d'Aix-en-Provence de 1708 à 1729, au temps de la peste qui ravagea Aix et la Provence.
Il est nommé archevêque de Paris le 10 mai 1729.
Son épiscopat parisien est marqué par une querelle avec les Jansénistes. Il condamne les Nouvelles ecclésiastiques par un mandement de 17322 et multiplie les vexations contre les curés appelants. Malgré son hostilité officielle aux partisans de Port-Royal des Champs, il n'en confie pas moins la rédaction de son nouveau bréviaire et de son missel à des liturgistes aux sympathies jansénistes manifestes3.
Une partie de ses livres, reliés à ses armes, est conservée à la Bibliothèque d'étude et du patrimoine de Toulouse (voir catalogue numérisé)
IconographieÀ l'instar de son frère, Charles-François en 1713, et du fils de ce dernier, Gaspard-Hubert-Magdelon, l'année suivante, c'est en 1731, et contre 3000 livres, que l'archevêque se fait peindre par Hyacinthe Rigaud, arborant sa croix de l’ordre du Saint-Esprit, distinction obtenue le 3 juin 1724. La toile, superbe par ses couleurs et sa taille (1,57 m × 1,34 m), est conservée au memorial art Galerie of University de Rochester [archive] (Inv. 68.1)Elle apparaît dans l'inventaire après décès de l'archevêque, dressé à partir du 24 mars 1746 par le notaire François-Jean Roger, sous le numéro 37 4. Elle a été gravée par Claude Drevet, en 1736 selon Huslt, en contrepartie, à mi-corps et dans un encadrement de pierre, puis, par Jean Daullé, en buste et en 1737: « Buste sans mains, pris dans le grand tableau pour une thèse de Louis-Jérôme de Suffren de Saint Tropez » 5. Il dut combattre les jansénistes, très implantés à Paris, mais il sut agir avec modération, évitant les contestations de son clergé. Il interdit cependant 300 prêtres jansénistes Il organisa l’étouffement du mouvement des convulsionnaires de Saint-Médard, faisant diminuer l’agitation. Il poursuivit une grande réforme liturgique en faisant publier un Bréviaire, un Processionnal, un Missel. La postérité a confirmé la valeur des livres liturgiques édités sous son épiscopat et la réforme parisienne fut adoptée par d’autres diocèses français et étrangers. Sa politique, à la fois ferme et modérée, sut épargner au diocèse d’irréparables ruptures. _________________ 👑 👑 👑 ⚜ ⚜ |
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