Retour sur les décisions de celui qu'on considère comme le père de la police judiciaire française
Gabriel Nicolas de La Reynie, portrait peint par Pierre Mignard
Nicolas de La Reynie
Gabriel Nicolas de La Reynie
également orthographié La Reinie
Colbert s’efforce de coordonner toutes ces autorités en un seul service, sous l'autorité d'un de ses proches, La Reynie nommé le 15 mars 1667, à la charge de la lieutenance générale de police qui vient d’être créée.
Intègre et travailleur La Reynie a déjà participé au conseil de la réforme de la justice.
La Reynie s’acquitte de sa tâche épuisante avec intelligence pendant 30 ans, jusqu’en 1697 et instaure à Paris une « sécurité inconnue ».
Mais au moment de son retrait, la situation commençait à se dégrader.
Le marquis d’Argenson, qui lui succède, est un homme rigoureux et sévère qui entreprend le remise en ordre dans l'intransigeance.
Dans ce domaine comme dans les autres, l’administration royale se fait plus répressive.
Il instaure une sorte de police secrète d’État, qui semble servir les intérêts des puissants et accentuer le despotisme d’un règne vieillissant.
Ses services lui valent, en 1718, lors de la Régence, la place enviée de garde des Sceaux Histoire de Paris; Dulaure; t. 7; 1829; p. 155