yann sinclair
Nombre de messages : 26592 Age : 66 Localisation : Versailles Date d'inscription : 10/01/2016
| Sujet: 18 mars 1793 (28 Ventôse) Bataille de Neerwinden Lun 18 Mar - 16:10 | |
|
La bataille de Neerwinden, le 18 mars 1793, s'achève sur une victoire décisive de Cobourg. Sur cette aquarelle de Johann Nepomuk Geiger, le prince reçoit les généraux français prisonniers.
Premières victoires en Belgique et en France Au mois de février 1793, le prince de Saxe-Cobourg est nommé Reichsgeneralfeldmarschall, grade qui lui est confirmé par décret le 8 avril, et commandant en chef de l'armée impériale dans les Pays-Bas. Le Saint-Empire est alors partie prenante de la Première Coalition contre la France révolutionnaire.
Le 1er mars, Cobourg attaque le corps de réserve français sous le commandement du général Lanoue à Aldenhoven; chargés par la cavalerie impériale, les troupes révolutionnaires sont mises en déroute, perdant 2 300 hommes, sept canons et deux drapeaux. Deux jours plus tard, les Français abandonnent le siège de Maastricht.
Le 18 mars, Cobourg se heurte près de Neerwinden à l'armée française du général Charles François Dumouriez. Les effectifs s'équilibrent à environ 40 000 hommes de part et d'autres. En position défensive, le prince divise son armée en trois groupes: l'archiduc Charles à droite, Colloredo et le duc de Wurtemberg au centre et enfin Clerfayt à gauche avec les réserves. L'attaque française commence au matin, bouscule le flanc gauche des Impériaux et enlève Neerwinden, mais Clerfayt parvient à rétablir la situation et reprend le village après une lutte acharnée. Assaut après assaut, Dumouriez tente vainement de percer les lignes de Cobourg.
Il ordonne la retraite le matin du 19 mars, après avoir perdu 5 000 hommes et 30 canons, contre seulement 2 800 pertes chez les impériaux.
Le 23 mars, Cobourg défait une dernière fois Dumouriez à Louvain.
La victoire de Neerwinden ouvre à l'armée de Cobourg les portes de la Belgique. À ce stade, le prince est partisan d'une entente diplomatique avec la France en vue de mettre fin à la guerre, allant même jusqu'à déclarer : « je suis l'allié de tous les amis de l'ordre, prêts à abjurer tous les projets de conquête menés au nom des empereurs ». Durement sermonné par le cabinet de Vienne, il est toutefois contraint à l'action. Les forces de la Coalition, comprenant l'armée impériale et le corps anglo-hanovrien auxquels s'ajoute un contingent néerlandais, totalisent alors 118 000 hommes sous les ordres de Cobourg. Ce dernier assiège rapidement Condé-sur-l'Escaut et Valenciennes qui capitulent au mois de juillet 1793, créant une brèche dans le dispositif de défense français. Parallèlement aux opérations de siège, il remporte les batailles de Raismes, le 8 mai, et de Famars le 23 mai. Il obtient ensuite la reddition du Quesnoy le 13 septembre, mais ses alliés échouent à enlever Dunkerque. La situation stratégique reste cependant très favorable à la Coalition : « Seule Maubeuge […] demeurait aux mains des Français. Mais, qu'elle tombât à son tour, et une large brèche s'ouvrirait dans le dispositif de protection de la frontière. Rien n'empêcherait l'armée de Cobourg de marcher sur Paris et, alors, seule une bataille en rase campagne permettrait de redresser la situation_________________ 👑 👑 👑 ⚜ ⚜ |
|