plus grand souverain qu'ait jamais eu l'Angleterre.
La reine vierge a donné son surnom à l'État américain de Virginie.
Elle était la fille de Henri VIII Tudor et de sa jeune maîtresse Anne Boleyn...
Un cousin éloignéLe nouveau souverain est le fils de Marie Stuart, décapitée sur ordre d'Elizabeth, et de lord Darnley, lui-même exécuté par sa femme Marie.
Ses droits sur le trône d'Angleterre viennent de ce qu'il est par sa mère l'arrière-arrière-petit-fils du roi Henri VII Tudor, tandis qu'Elizabeth Ière était sa petite-fille.
Dissimulateur
Le nouveau souverain a été proclamé roi d'Écosse sous le nom de Jacques VI par les nobles en révolte contre sa mère quand il n'avait encore qu'un an, en 1567.
Enfant, Jacques VI a d'abord vécu dans l'ombre de plusieurs régents. Intelligent et dissimulateur, il a bénéficié d'une excellente éducation grâce à son précepteur George Buchanan et il est arrivé à se maintenir en-dehors des conflits entre catholiques pro-français et protestants pro-anglais.
Adulte, il s'est montré indifférent au sort de sa mère emprisonnée en Angleterre et s'est rapproché de la reine Elizabeth. C'est donc tout naturellement qu'il lui succède sur le trône d'Angleterre.
Conciliant
À 37 ans, le nouveau souverain inaugure l'union personnelle de l'Écosse et de l'Angleterre, les deux pays conservant leur indépendance.
Sa volonté de conciliation se manifeste dans l'inhumation à Westminster, à quelques mètres de distance, des deux reines ennemies, Marie et Elizabeth.
En Écosse, Jacques VI Stuart a été élevé dans la confession calviniste. Cette variante du protestantisme se distingue de la religion presbytérienne, majoritaire en Écosse, comme de l'Église épiscopale anglicane, majoritaire en Angleterre.
Le roi avait été élevé en Écosse dans la religion calviniste (une variante du protestantisme). En succédant à Elizabeth Ière, il se convertit à la religion anglicane et devient le chef de cette Église, majoritaire en Angleterre.
Impopulaire
Le roi Jacques 1er dissipe très vite le capital de sympathie dont il a hérité à son avènement. Il cache mal son goût pour l'absolutisme et la monarchie de droit divin, sujets sur lesquels il a écrit des traités.
Il souhaite également réunir tous ses sujets dans la foi anglicane, ce qui ne tarde pas à exciter contre lui les catholiques. Ceux-ci montent contre lui la
« Conspiration des Poudres ». Les puritains protestants, pour leur part, choisissent l'exil de l'autre côté de l'Atlantique.
Débuté sous les meilleurs auspices, le règne de Jacques 1er Stuart se conclut dans l'impopularité à sa mort, le 27 mars 1625. Un quart de siècle plus tard, son fils et successeur Charles Ier monte sur l'échafaud.