25 mars 1644: Vendredi Saint

Vendredi Saint

Vers 9 heures du matin


Le Roi se rend en l'église des Feuillants de la rue Saint-Honoré où il est accueilli par 80 religieux de ce monastère



Vue du couvent en direction du nord depuis l'emplacement de l'actuelle rue de Rivoli (illustration du XIX^e siècle d'après une vue de 1707).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Couvent_des_Feuillants

À gauche, l'alignement de bâtiments ainsi que le passage longeant le mur de clôture correspondent à l'axe de l'actuelle rue de Castiglione.

L'allée de traverse centrale du jardin, perpendiculaire à cet axe, correspond au tracé de l'actuelle rue du Mont-Thabor.


(situé sur le côté méridional de la rue, à la hauteur et dans l'axe de la place Vendôme, ce couvent avait été construit au début du siècle et la façade de son église, si elle subsistait, donnerait aujourd'hui sur la rue Castiglione)

Le Roi entend l'office qui dure près de trois heures, puis se rend à l'adoration de la Croix et assiste à la procession du Saint-Sacrement sous un dais en tenant un cierge

A cette occasion, il "ravit les cœurs de toute l'assistance avec autant d'admiration comme de joye"



Le monastère royal de Saint-Bernard, plus connu sous le nom de couvent des Feuillants, était un monastère parisien fondé en 1587 par Henri III pour les religieux de l'ordre cistercien réformé des Feuillants.

Situés rue Saint-Honoré, derrière les actuels n^os 229-235 de cette rue, près de l'angle de l’actuelle rue de Castiglione, ses bâtiments ont été rasés au début du XIX^e siècle.

Plaque commémorative au n°235 de la rue Saint-Honoré



Sécularisé et nationalisé par les décrets des 13 et 16 mai 1790, le couvent a servi notamment de lieu de réunion à un éphémère rassemblement politique, le Club des feuillants.

La nef de l'église des Feuillants, achevée en 1608 et consacrée à Saint Bernard de Clairvaux, a été utilisée comme atelier du peintre Jacques-Louis David pour la réalisation de son tableau Le Serment du jeu de paume.
Du monastère détruit sous le Consulat, il ne reste que des immeubles de rapport, rue Saint-Honoré (n^os 229-235), construits par l'architecte Jacques Denis Antoine en 1776 et classés aux Monuments historiques en 1987, ainsi que le chevet arrondi de l’église, repérable dans la cour d’un ces immeubles.