Étienne Bézoutné à Nemours le 31 mars 1730 (
Royaume de France)
mort le 27 septembre 1783 aux Basses-Loges, dans la paroisse d’Avon à l'âge de 53 ans (
Royaume de France)
mathématicien français
Il est passé à la postérité pour le théorème de Bachet-Bézout en arithmétique, pour le Bézoutien, utilisé en algorithmique, et pour son théorème sur le nombre de points d'intersection de deux courbes algébriques, résultat crucial en géométrie algébrique.
Biographie
Fils d'un magistrat de Nemours, Pierre Bézout, et de Jeanne-Hélène Filz, il est nommé par Étienne François de Choiseul en 1763 examinateur des gardes de la marine, puis est chargé de la rédaction d'un cours de mathématiques qui conduira au
Cours de mathématiques à l'usage des gardes du pavillon et de la marine.
À la mort de Charles-Étienne Camus en 1768, il est nommé examinateur des élèves du corps de l'artillerie et rédige le
Cours complet de mathématiques à l'usage de la marine et de l'artillerie, qui devient plus tard le livre de référence des candidats au concours d'entrée à l'École polytechnique.
Il est également l'auteur d'une
Théorie générale des équations algébriques, publiée en 1779, consacrée à la théorie de l'élimination et aux fonctions symétriques des racines d'une équation algébrique: il utilise les déterminants dans un article de l’
Histoire de l'Académie royale, parue en 1764, mais ne traite pas de la théorie générale.
Il est nommé adjoint mécanicien à l'Académie royale des sciences le 18 mars 1758, associé mécanicien-géomètre le 18 juillet 1768, puis pensionnaire mécanicien surnuméraire le 7 décembre 1779, enfin pensionnaire mécanicien le 6 mai 1782.