08 avril 1684:

Maison de Rohan


Marguerite de Rohan
(1617-1684)

duchesse de Rohan, dame de Soubise et dame du duché de Frontenay ( par héritage de son oncle Benjamin de Rohan duc de Frontenay et seigneur de Soubise mort sans enfant en exil à Londres), princesse de Léon et comtesse de Porhoët, marquise de Blain et de La Garnache, dame des Lorges et autres lieux fut l'héritière du duché de Rohan et l'épouse d'Henri de Chabot seigneur de Saint-Gelais puis duc de Rohan.

Elle meurt à Paris le 9 avril 1684 à l'âge de 67 ans.

Origines

Fille d'Henri II de Rohan, premier duc de Rohan et de Marguerite de Béthune-Sully, fille de Maximilien de Béthune, duc de Sully.
Elle est issue, par son père, de la Maison de Rohan, une des familles nobles les plus influentes de l'époque et dont les membres obtiendront le rang de princes étrangers à la Cour de France.

Mariage

Elle fait appel à la régente Anne d'Autriche et, en 1645 Louis XIV émet un décret accordant à Marguerite le droit de conserver son statut, son rang de princesse, dut-elle épouser Henri Chabot, et à la condition que les enfants soient élevés dans la religion catholique. Lorsque le Marquis de Seneterre l'interroge à ce sujet, elle répondit: J'ignore si je pourrais décider de l'épouser, mais je sens que je ne pourrais pas supporter qu'il épouse une autre femme.

Auparavant, sa main avait été demandée par Louis de Bourbon, comte de Soissons et cousin d'Henri IV, mais elle avait refusé. Parmi ses autres prétendants figuraient le Duc de Nemours ainsi que le Duc de Saxe-Weimar. Finalement, elle épouse avec la complicité de sa tante², Henri de Chabot seigneur de Saint-Gelais. Ce dernier est l'arrière-petit-fils de Guy I^er Chabot de Saint-Gelais, troisième baron de Jarnac, auteur du fameux coup de Jarnac.

Par ailleurs, Henri de Chabot et Marguerite de Rohan sont cousins au quatrième degré, descendant de Jean IV de Béthune (????-1568) et d'Anne de Melun de Gand (????-1540), qui sont leurs arrière-arrière-grands-parents.
Le titre de duc de Rohan et pair de France est recréé pour Henri de Chabot. Le catholique Chabot devient à cette occasion prince de Léon, comte de Porhoët et de Lorges, marquis de Blain et de La Garnache, baron de Mouchamps, seigneur de Héric et de Fresnay (terre en Plessé), premier baron de la noblesse et président-né des États de Bretagne, faisant rentrer dans le giron de l'église les terres du Poitou, de la Vendée et de la Bretagne, jusque-là favorables à la religion réformée. Il fonde ainsi la branche de Rohan-Chabot, issue de la Famille de Chabot Le couple se marie à Paris le 6 juin 1645. De cette union naitront six enfants, dont quatre auront une descendance.

Par son mariage, elle apporte en dot à son mari ses possessions et ses titres et le couple obtient que les enfants issus de cette union portent le nom et les armes de la Maison de Rohan et s'appelle de Rohan-Chabot.
L'union d'une Rohan à un homme issu de la petite noblesse et sans fortune, était considérée comme une mésalliance par les membres de la maison de Rohan, l'une des familles nobles les plus anciennes de France. Par ce mariage, son mari est créé duc de Rohan en 1648.

Madame la princesse de Rohan

Marguerite de Rohan
(1617-1684)
Duchesse de Rohan
princesse de Léon
dame de Soubise
dame du duché de Frontenay
(par héritage de son oncle Benjamin de Rohan duc de Frontenay et seigneur de Soubise mort sans enfant en exil à Londres)
princesse de Léon
comtesse de Porhoët
marquise de Blain et de La Garnache
dame des Lorges et autres lieux
((en) Leo van de Pas, « Marguerite de Rohan, Duchess of Rohan, Princess of Léon » [archive], Genealogics.org (consulté le 24 juin 2011))

  fut l'héritière du duché de Rohan et l'épouse d'Henri de Chabot seigneur de Saint-Gelais puis duc de Rohan.

Fille d'Henri II de Rohan, premier duc de Rohan et de Marguerite de Béthune-Sully, duchesse de Rohan 1595-1660, fille de Maximilien de Béthune, duc de Sully.

Relations

• Filleul : Benjamin de Cordouan 1665-
  
• Filleul : Henri du Moulin 1679
  

Elle est issue, par son père, de la Maison de Rohan, une des familles nobles les plus influentes de l'époque et dont les membres obtiendront le rang de princes étrangers à la Cour de France.

Mariage

• Mariée le 13 juin 1645 à Sully (Loiret) avec Henri Chabot, duc de Rohan 1616-1655
  

(contrat de mariage le 06.06.1645 à Paris)


Elle fait appel à la régente Anne d'Autriche et, en 1645 Louis XIV émet un décret accordant à Marguerite le droit de conserver son statut, son rang de princesse, dut-elle épouser Henri Chabot, et à la condition que les enfants soient élevés dans la religion catholique.

Lorsque le Marquis de Seneterre l'interroge à ce sujet, elle répondit: J'ignore si je pourrais décider de l'épouser, mais je sens que je ne pourrais pas supporter qu'il épouse une autre femme

Auparavant, sa main avait été demandée par Louis de Bourbon, comte de Soissons et cousin d'Henri IV, mais elle avait refusé.

Parmi ses autres prétendants figuraient le Duc de Nemours ainsi que le Duc de Saxe-Weimar.

Finalement, elle épouse avec la complicité de sa tante ^{(la poétesse Anne de Rohan)}, Henri de Chabot seigneur de Saint-Gelais.

Ce dernier est l'arrière-petit-fils de Guy I^er Chabot de Saint-Gelais, troisième baron de Jarnac, auteur du fameux coup de Jarnac.

Par ailleurs, Henri de Chabot et Marguerite de Rohan sont cousins au quatrième degré, descendant de Jean IV de Béthune (????-1568) et d'Anne de Melun de Gand (????-1540), qui sont leurs arrière-arrière-grands-parents.
Le titre de duc de Rohan et pair de France est recréé pour Henri de Chabot.

Le catholique Chabot devient à cette occasion prince de Léon, comte de Porhoët et de Lorges, marquis de Blain et de La Garnache, baron de Mouchamps, seigneur de Héric et de Fresnay (terre en Plessé), premier baron de la noblesse et président-né des États de Bretagne, faisant rentrer dans le giron de l'église les terres du Poitou, de la Vendée et de la Bretagne, jusque-là favorables à la religion réformée.

Il fonde ainsi la branche de Rohan-Chabot, issue de la Famille de Chabot

Le couple se marie à Paris le 6 juin 1645.

De cette union naitront six enfants, dont quatre auront une descendance

• 
  
  • Nn de Rohan-Chabot †1646
    
  • Marguerite de Rohan-Chabot 1647-1720
    
  • Anne de Rohan-Chabot 1648-1709
    
  • Jeanne Pélagie de Rohan-Chabot 1651-1698
    
  • Louis de Rohan-Chabot 1652-1727
    
  • Gillone de Rohan-Chabot †
    
  
  
  
  

Par son mariage, elle apporte en dot à son mari ses possessions et ses titres et le couple obtient que les enfants issus de cette union portent le nom et les armes de la Maison de Rohan et s'appelle de Rohan-Chabot.

L'union d'une Rohan à un homme issu de la petite noblesse et sans fortune, était considérée comme une mésalliance par les membres de la maison de Rohan, l'une des familles nobles les plus anciennes de France.

Par ce mariage, son mari est créé duc de Rohan en 1648.

Elle meurt à Paris le 08 avril 1684 à l'âge de 67 ans

Inhumée à Blain (Loire-Atlantique)


Seule héritière, elle fut le premier parti de France.

En 1630 naquit Tancrède, fils naturel du duc de Candale et de sa mère Marguerite de Béthune.

Cette dernière n'eut de cesse de le faire légitimer mais sa fille s'opposa résolument à cette décision.


Portrait par Daniel Dumonstier en 1638




Marguerite de Rohan resta toute sa vie une farouche calviniste et se plaisait à prier dans la petite chapelle calviniste de son château de Pontivy; sa foi ne l'empêcha pas d'aide les Récollets à reconstruire leur couvent en 1664 et la première pierre du nouvel édifice fut poser en son nom

En aout 1645 la chambre de l’Édit rendit un premier arrêt favorable à la duchesse de Rohan mais Marguerite eut finalement gain de cause en portant l'affaire devant le conseil qui rendit un arrêt le 5 janvier 1646 interdisant à Tancrède de porter le nom et les armes de la maison de Rohan.

Elle épouse en 1645 Henri de Chabot, qui appartient à une noble famille du Poitou.

Elle apporta à son époux , la communauté de tous ses biens et ses titres, avec la condition que les enfants à naître porteraient le nom et les armes de Rohan seuls; les enfants décidèrent d'eux-mêmes de s'appeler"Rohan-Chabot" et ne respectèrent pas ainsi intégralement les clauses du contrat.

La duché-pairie fut ré érigée pour Chabot en 1648.

En 1651 elle souffleta d'un coup de pantoufle le maréchal de La Malleraye qui osait émettre devant elle des prétentions injustifiées pour la présidence de la noblesse aux États de Bretagne.


La duchesse de Rohan, devenue veuve, fut nommée tutrice de ses enfants par lettres royales du 10 juin 1655.
Elle fut médiatrice entre le duc de Chaulnes et la ville de Landerneau lors de la révolte du papier timbré en 1675, elle évita de justesse à Landerneau une répression des troupes royales; elle se montra particulièrement généreuse à l'égard de l'hôpital dont elle autorisa en 1662 le transfert dans un nouvel emplacement.