yann sinclair
Nombre de messages : 26590 Age : 66 Localisation : Versailles Date d'inscription : 10/01/2016
| Sujet: 10 avril 1684: Mariage de Victor-Amédée II & Anne Marie d'Orléans Mar 9 Avr - 9:57 | |
| Mariage d'Anne-Marie d'Orléans avec Victor-Amédée II, duc de Savoie Matin Mariage par procuration dans la chapelle royale du château de Versailles d'Anne-Marie d'Orléans(Mademoiselle de Valois)et de Victor-Amédée, duc de Savoie Anne Marie de Bourbon-Orléans, mademoiselle de Valois, fille de Philippe, duc d'Orléans et d'Henriette d'Angleterre https://fr.wikipedia.org/wiki/Anne-Marie_d%27Orl%C3%A9ansElle est également sa cousine.Son père avait épousé en premières noces Françoise-Madeleine d'Orléans (1648-1664), fille de Gaston d’Orléans. avec Victor Amédée II, duc de Savoie représenté par Louis Auguste de Bourbon, duc du Maine https://fr.wikipedia.org/wiki/Victor-Am%C3%A9d%C3%A9e_IILe mariage par procuration est célébré par S.E. le cardinal de Bouillon, Grand Aumônier de France. Le mariage en personne est célébré le 7 mai 1684 en la Sainte-Chapelle du Saint-Suaire, au château de Chambéry. Anne Marie de Bourbon-Orléans est la mère de Marie Adélaïde de Savoie, future duchesse de Bourgogne par son mariage avec le petit fils de Louis XIV, Louis, duc de Bourgogne. Par ce mariage, Anne Marie de Bourbon-Orléans se trouve être la grand-mère maternelle de Louis XV. Philippe, duc d'Orléans, est à la fois l'arrière grand père et le grand oncle de Louis XV Mariage par procuration d'Anne Marie de Bourbon-Orléans, Mlle de Valois, fille de Philippe, duc d'Orléans (nièce de Louis XIV) avec le Duc de Savoie Victor-Amédée II Portrait de Mlle de Valois par Ferdinand Elle Le 10 avril 1684, le Duc du Maine épouse, dans le chapelle royale de Versailles, au nom de Victor Amédée II, duc de Savoie, Mlle de Valois, née Anne Marie d'Orléans, nièce de Louis XIV Nous savons maintenant que les mariages royaux étaient réglés par un cérémonial précis, avec des cérémonies pré établies, plus ou moins fastueuses suivant le rang des mariés. Quant il s’agissait des filles du roi ou , à défaut après leurs décès prématurés, celui des nièces du roi qui les remplaçaient , l’organisation diplomatique et les célébrations des mariages royaux, étaient importantes et grandioses. Les pourparlers diplomatiques, l’organisation matérielles des alliances, la mise en place des cérémonies officielles et religieuses donnaient l’occasion – fort souvent – de chipoter sur les questions de préseances entre les deux états : aucune des deux parties ne devaient avoir le pas sur l'autre dans les multiples cérémonies qui se déroulaient traditionnellement lors des mariages royaux. Une célébration de mariage par procuration se déroulait donc chez le roi, dans la chapelle royale de Versailles , avec un « mari de procuration" qui représentait l’époux. C’était généralement un prince du sang sélectionné par le roi, qui apposait son nom sur le document officiel de la procuration, transmise par « l’ ambassadeur extraordinaire » qui avait fait , au nom de son maitre, la demande en mariage, au roi de France. Il était d’étiquette, qu’une fois mariée à la Chapellle, la princesse quitta à l’instant Versailles en montant dans son carrosse, conduite par le roi, qui arrivé à la voiture, criait au cocher le nom de la capitale du nouveau royaume de la princesse Pour Anne Marie d’Orléans, il cria donc : « A Turin ! »Au XVIIIe, Mme de Genlis parle encore de cet usage ancien, dans son dictionnaire d'étiquette au chapitre des mariages. La fiancée quittait ainsi sa partie, après avoir été unie religieusement à son époux lointain. On procédait ainsi selon l'usage traditionnel à la double bénédiction nuptiale, très courante dans les alliances entre cours européennes. une par procuration - à Versailles ici pour Mlle de Valois - l'autre en présence de deux conjoints - ici à Turin, capitale du duché de Savoie Cette façon de faire coupait court à toute tentative de revirement du pays d'accueil et éviter de privilégier les deux parties prenantes : chacune ayant son compte exact de cérémonies, en s'offrant à ses peuples dans les réjouissances en vigueur. Une fois le mariage célébré, la princesse partait dans son nouveau pays, escortée par une suite impressionnante juste qu'au lieu de sa " remise" qui se faisait en terrain neutre dans un bâtiment spécialement aménagé à cet effet à la frontière. Un voyage, de plusieurs jours, à travers la France, commençait pour atteindre la frontière et le lieu de la remise, ponctuées de manifestations officielles et de réjouissances populaires à travers les villes traversées. Pour les princesses françaises qui allaient régner en Savoie, cette frontière était située à Pont de Beauvoisin. La princesse changeait aussitôt de patrie et de famille, tout en quittant sa suite française, accueillie par sa suite étrangère. Il lui fallait ensuite, attendre plusieurs jours, pour rencontrer pour la premier fois, son véritable époux Le pont sur le Guiers entre l'Isère et la Savoie (France) où se déroulaient les remises des princesses françaises et savoyardes Le pont a ete reconstruit depuis. Photo : Wikipedia Ce mariage par procuration sera le premier qui sera célébré à Versailles depuis l'installation de la Cour en 1682. deux autres cérémonies de ce genre seront célébrées au XVIIIe : le mariage par procuration de Mme Première, fille de Louis XV en 1739 et celui de la sœur de Louis XVI, Mme Clothilde avec le prince de Piémont en 1775 Mlle de Valois, fille de Monsieur et de sa première femme, Henriette d’Angleterre, sœur de la malheureuse reine d’Espagne, épouse de Charles II d’Espagne, sera Duchesse régnante de Savoie et reine de Sardaigne Ses filles seront la duchesse de Bourgogne, mère de Louis XIV et la reine d’Espagne, première épouse de Philippe V Description de la cérémonie du mariage par procuration à Versailles Extraite de l'ouvrage " La Chapelle royale de Versailles au temps de Louis XIV" par A Maral p.335 à 337 Lire le récit de la cérémonie Lire sa biographie sur Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_Marie_d'Orl%C3%A9ans Catégorie : Mariages royaux ANNE MARIE DE BOURBON-ORLEANS mademoiselle de Valois mademoiselle duchesse de Savoie La Grande Mademoiselle possédait de très nombreux titres, terres et seigneuries. Voici ceux qui sont connus :
- Première Princesse du Sang puis Petite-fille de France (rang créé par Louis XIII sous la pression de Gaston)
- Premier Pair et première Mademoiselle de France
- Duchesse et Pair de Montpensier (1627)
- Duchesse et Pair de Châtellerault (1627)
- Duchesse et Pair d'Aumale (1686-1686)
- Duchesse de Saint-Fargeau (1627-1681)
- Duché donné à Lauzun, vendu en 1713 aux Le Pelletier (de Saint-Fargeau)
Princesse Souveraine de Dombes (1627-1681) Principauté donnée au Duc du Maine, échangée en 1762 avec Louis XV Princesse de Luc (1627) Princesse de La Roche-sur-Yon (1627) Princesse de Joinville (1627-1689) Dauphine d'Auvergne (1627) Marquise de Mézières (1627-1669) Marquisat vendu à Isaac Bartet pour 180 000 livres1 Comtesse et Pair d'Eu (première pairie de France à cette époque) (1657-1681) Comté vendu à Louis Auguste, Duc du Maine Comtesse de Forez Comtesse de Mortain Comtesse de Bar sur Seine Vicomtesse de Bresse Vicomtesse d'Auge Vicomtesse de Domfront Baronne de Beaujolais et Dame de Beaujeu Baronne de Montaigut-en-Combrailles et Dame du pays de Combrailles Baronne de Roche-en-Régnier Baronne de Thiers-en-Auvergne2 Baronne de Cuverville(-sur-Yères)3 Dame de Champigny-sur-Veude (1627-1635; échangé 1635-1656; puis 1656 -) et Bois-le-Vicomte (échange : 1635-1656) Dame d'Argenton(-sur-Creuse en 1958), Aigurande, Cluys (Indre) & Le Châtelet (Cher) Dame de Choisy-sur-Seine (1678), Sainte-Sévère, Ecolle (Ercole ?). La duchesse de Montpensier avait droit en France au prédicat d'Altesse Sérénissime, du fait de son rang de première princesse du Sang de France et petite-fille de France ; elle pouvait également prétendre au même prédicat (ou son équivalent Durchlaut) dans le Saint Empire du fait de son titre de princesse de Dombes, principauté souveraine (Fürstentum) du saint Empire. Le prédicat d'Altesse Royale ne sera conféré au premier prince du sang que sous le règne de Charles X au profit du Duc d'Orléans, futur Roi Louis-Philippe Ier. En tant que Petite-Fille de France, et donc petite-fille de Roi, elle portait néanmoins le titre d'Altesse Royale. Anne Marie naît le 27 août 1669 au château de Saint-Cloud. Son père est Philippe, duc d'Orléans. Sa mère est Henriette d'Angleterre, duchesse d'Orléans. Son parrain est Louis, dauphin de France. Sa marraine est Anne Marie de Bourbon-Orléans, duchesse de Montpensier. Elle épouse par procuration 10 avril 1684 au château de Versailles et religieusement le 7 mai 1684 à Chambéry Victor Amédée II, duc de Savoie. De ce mariage naîtront :
- Marie Adélaïde
- Marie Louise
Marie Adélaïde épousera Louis, duc de Bourgogne et sera la mère de Louis XV. Marie Louise épousera Philippe V, Roi d'Espagne et frère de Louis, duc de Bourgogne. Anne Marie décède le 26 août 1728 à Turin. (Sentence du lieutenant civil du Châtelet, du 10 avril 1684, donnant mainlevée aux propriétaires des boucheries de l'apport de Paris et cimetière Saint-Jean, les sieurs de Saint-Yon et de la Dehors, des saisies faites entre les mains des bouchers locataires à la requête de Pichault-Laval, fondé de pouvoir des marquises de Thianges et de Montespan) Elle part en sortant de la chapelle, et va coucher à Ju- visy. Mort de M. du Téron, conseiller d'État.Bergeret achète de Talon la charge de secrétaire du cabinet; mais cela étoit encore secret. Madame la princesse de Lislebonne conduisoit Madame Royale en Savoie, et on lui donna 10,000 écus pour son voyage. Voir, pour les détails de cette le Merc.gal. d'avril, p. 304 à 345. _________________ 👑 👑 👑 ⚜ ⚜ |
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