François Gérard (1770–1837), Maréchal Jean Lannes (1769-1809),
Paris, musée de l'Arméehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Lannes
Jean Lannes1er Duc de Montebello et de l'Empire(décret du 19 mars 1808, lettres patentes du 1er juin 1808, signées à Bayonne)
- Donataire
- Pour un revenu de 327 820 francs prélevé sur la principauté de Sieviers (dans le duché de Varsovie)
- En Westphalie et en Hanovre (30 juin 1807 et 10 mars 1808)
Surnom« Le Roland de l'armée d'Italie »
« l'Ajax français »
« l'Achille de la Grande Armée »
« Le Brave des Braves »
Général de division
Colonel général des Suisses
né le 10 avril 1769 à Lectoure (Gers)
La maison natale de Jean Lannes à LectoureMort au combat le 31 mai 1809 sur l'île de Lobau, en Autriche, à la suite des blessures reçues à la bataille d'Essling à l'âge de 40 ans
Inhumé au Panthéon en 1810
général français de la Révolution et de l'Empire
Élevé à la dignité de maréchal d'Empire en 1804
Grand aigle de la Légion d'honneur
« Distinctions »
- Sabre d'honneur après la bataille de Marengo (arrêté consulaire du 17 messidor an VIII)
- Légion d'honneur ( Empire français)
- Grand officier (25 prairial an XII (14 juin 1804), puis,
- Grand aigle de la Légion d'honneur (13 pluviôse an XIII (2 février 1805)
- Chef de la 9e cohorte
Commandant de l'ordre de la Couronne de fer ( Royaume d'Italie)
Grand'croix de l'Ordre du Christ ( Royaume de Portugal)
Grand-croix de l'Ordre militaire de Saint-Henri ( Royaume de Saxe)
Chevalier de l'Ordre de Saint-André ( Empire russe)
Faits d'armesBataille du pont de Lodi
Bataille de Bassano
Bataille du pont d'Arcole
Bataille de Montebello
Bataille d'Ulm
Bataille d'Austerlitz
Bataille d'Iéna
Bataille de Pułtusk
Bataille de Friedland
Bataille de Tudela
Siège de Saragosse
Bataille d'Essling
Engagé volontaire en 1792, il fait ses premières armes sur le front pyrénéen, puis dans l'armée d'Italie où, général de brigade, il est remarqué par Bonaparte lors de la bataille du pont d'Arcole.
Il participe ensuite à la campagne d'Égypte et est élevé au rang de général de division.
Lors de la seconde campagne d'Italie (1799-1800), il dirige l'avant-garde de l'armée française.
Il remporte son plus grand succès à la bataille de Montebello le 9 juin 1800.
Son intelligence et son aptitude au combat sont confirmées lors de la bataille de Marengo cinq jours plus tard.
Il est ensuite ministre plénipotentiaire au Portugal où il se heurte aux diplomates britanniques et portugais.
En 1804, Napoléon l’élève à la dignité de maréchal d'Empire et lui donne le commandement du quatrième corps de l'armée des côtes de l'Océan.
Il participe à la campagne d'Allemagne achevée à Austerlitz (décembre 1805)
Ayant quitté l'armée à la dissolution de la Troisième Coalition, il est rappelé par Napoléon lorsque la Prusse déclare la guerre à la France et suit l'Empereur dans sa campagne de Prusse et de Pologne: après la bataille d'Iéna (octobre 1806), il est chargé de pourchasser l'armée russe de Bennigsen, qu'il écrase à la bataille de Pułtusk.
Il prend part à la bataille de Friedland où il combat encore en infériorité numérique.
Le 15 juin 1808, il est fait duc de Montebello puis envoyé en Espagne où il remporte la bataille de Tudela, puis mène le second siège de Saragosse.
En 1809, il participe à la deuxième campagne d'Autriche, durant laquelle Vienne est de nouveau prise par les Français.
Mais le 22 mai 1809, durant la bataille d'Essling, le maréchal Lannes, après avoir vu son ami le général Pouzet se faire tuer d'une balle perdue, est frappé à son tour par un boulet de trois livres qui le blesse gravement aux jambes.
Malgré les tentatives des médecins, il meurt le 31 mai 1809, à l'âge de 40 ans.
Au cours de sa carrière, Lannes a démontré des qualités d'attaquant (Saragosse, Montebello), de chef d'avant-garde (Friedland, Aspern-Essling) ou de manœuvrier (Ulm, Iéna) qui en font, avec Davout, l'un des meilleurs commandants dont ait disposé Napoléon: celui-ci dira de lui à Sainte-Hélène: « Lannes, le plus brave de tous les hommes […] était assurément un des hommes au monde sur lesquels je pouvais le plus compter […] L'esprit de Lannes avait grandi au niveau de son courage, il était devenu un géant […] ».