La folie des ballons

Voici d'autres gravures retraçant le premier vol d'une montgolfière en 1793.


© MARY EVANS/SIPA

© MARY EVANS/SIPA

madame antoine

Pour les fondus d'aéronautique :
http://www.faena.com/aleph/articles/the-fabulous-story-of-the-first-hot-air-balloon-flights/

Ce n'est pas une image du temps, mais elle est trop cool !

Weekend montgolfière ! 

C’est en hommage à cet exploit que Montgolfière en Velay organise, tous les ans au mois de novembre, un rassemblement dans le ciel altiligérien.


Hey ? Vous saviez, vous, que Mme de Polignac avait joué un rôle dans cette affaire ? 


Pour rattacher un peu plus le département à l’histoire de l’aéronautique. Rappelons que c’est la comtesse Gabrielle de Polignac, favorite de Marie-Antoinette à la cour de Louis XVI, qui a réussi à convaincre le roi d’autoriser le premier vol avec des humains. 

http://www.leprogres.fr/sortir/2016/11/10/une-date-choisie-en-hommage-au-marquis-d-arlandes

Magnifique photo

Voici l'envol de La Marie-Antoinette représentée sur une boîte ancienne.



BOITE A PILULE de forme circulaire en ivoire. Le couvercle orné d'une miniature à la gouache représentant l'envol de la montgolfière "Marie-Antoinette" de M. Plâtre de Rozier le 23 juin 1784 dans le parc du Château de Versailles, inscrit "Versaille 1784", dans un médaillon en laiton doré. XIXe siècle. (Le médaillon à refixer) Diam. 6,5 cm.

Les collectionneurs seront vraisemblablement intéressés de savoir que cet objet sera mis en vente à Senlis Jeudi prochain avec une estimation oscillant entre 50 et 80 €.

Bien à vous

madame antoine

Encore une gravure !

Quelques infos supplémentaires :

Ceux qui imaginent qu’il a fallu attendre Santos-Dumont, Lindberg, Mermoz et les autres pour se balader librement dans l’azur se trompent lourdement. La conquête de l’air a commencé sous Louis XVI et ce fut une sévère compétition sportive entre les frères Montgolfier, casse-cous s’il en est et leur concurrent tout aussi intrépide Pilâtre de Rosier. L’homme - malgré ce que prétendait déjà Cyrano de Bergerac- n’aurait jamais pu se promener dans l’espace si un autre cinglé, La Condamine, n’avait rapporté d’Amérique du sud un produit bizarre, étirable, visqueux : le caoutchouc. Car c’est grâce à la sève de l’hévéa que l’homme a pu faire dans le ciel toutes les cabrioles que l’on sait. La conquête de l’air, la découverte des gaz légers, l’héroïsme de ces aviateurs empiriques, ont-ils à ce point impressionné les consciences que le Siècle des Lumières s’est persuadé tout à coup que tout était possible, y compris le bonheur et la république ? C’est probable et c’est même certain. Dimanche 13 janvier à 17 h au château de Mongenan, Florence Mothe racontera ces épopées aériennes qui s’achevèrent dans un champ de Gonesse ou sur la Butte aux Cailles. Mais elle racontera aussi cette conversation si étrange qui, selon Diderot, eut lieu au chevet de son ami d’Alembert entre Melle de Lespinasse et le Docteur Bordeu. Nous avons bien tort de ne pas mieux connaître ce Bordeu qui exista réellement, tout comme d’Alembert et Melle de Lespinasse et qui entretint des rapports intimes avec Bordeaux. Médecin de Mme du Barry, ce praticien avait œuvré auparavant aux Eaux-Bonnes et il était un des précoces théoriciens du thermalisme.

Sa connaissance de la flore pyrénéenne l’avait rapproché de l’Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts de Bordeaux où Montesquieu, notamment, avait travaillé sur le même sujet et sur les eaux minérales. A l’époque où l’on parlait déjà de transfusion sanguine et de vaccination contre la petite vérole, Bordeu était un ardent novateur. Sa visite matutinale à son copain d’Alembert encore ensommeillé lui permit d’enseigner Melle de Lespinasse sur tout ce qui était nouveau dans les sciences, trouvant auprès de la célèbre salonnière une oreille incrédule mais fascinée. Diderot tira de cette conversation un étrange et délicieux objet littéraire qui vous sera conté dimanche et vous replongera dans l’atmosphère baroque des cabinets de curiosités et dans l’espoir jamais éteint de la conquête de l’espace.

Pour les mordus de ballons, plein de trucs organisés !
https://www.bordeaux-gazette.com/+au-pays-du-plus-leger-que-l-air+.html

Amis du Boudoir, vous serez sans doute heureux de voir surgir cette coupe d'honneur en forme de montgolfière.

• Silber, vergoldet. Auf flachem Rundfuß das Modell eines Heißluftballons mit Weidenkorb und Tragseilen. Die Ballonhülle als Kuppa mit abnehmbarem Deckel. Schauseitig Inschrift 'Godesburg' graviert. Ca. 290g. Höhe 22,5cm.
  
  Mondsichel & Krone, Feingehalt 800, MZ Gabriel Hermeling (ab 1861, Scheffler, Rheinland Nr.774, 775). Zustand A.
  
  Die Luftschifffahrt hat und hatte in Bonn und Bad Godesberg bereits kurz nach dem ersten Passagierflug der Montgolfière in Versailles, welcher vor den Augen Ludwigs XVI und Marie Antoinette im Jahre 1783 stattfand, großen Anklang gefunden. Bereits wenige Monate später startete in Bonn ein Heißluftballon und 1906 wurde der "Niederrheinische Verein für Luftschifffahrt, Sektion Bonn" gegründet.

(traduction approximative : TROPHÉE DE COUPE DU SOUS FORME D'UNE MONTGOLFIERE.
Cologne. Cologne, en commençant vraisemblablement du 20e siècle. Gabriel Hermeling.

Argent, applique. À pied circulaire à plat le modèle d'un ballon à air chaud avec panier en osier et portant la corde. L'enveloppe du ballon comme avec couvercle amovible cuppa. Avers inscription'Godesburg « gravé. environ 290g. Hauteur 22.5cm.

Crescent et couronne, standard 800, marque de fabricant Hermeling Gabriel (de 1861 Scheffler, Rhénanie No.774, 775). Condition A.

Airship Voyage a et avait trouvé un grand attrait à Bonn et Bad Godesberg déjà peu de temps après le premier vol de passagers de la Montgolfière à Versailles, qui a eu lieu devant les yeux de Louis XVI et Marie - Antoinette l'année 1783. Déjà quelques mois plus tard un ballon à air chaud ôta à Bonn et en 1906 la « association Niederrheinische pour le transport aérien, section Bonn » (Basse-Rhenian Société pour dirigeable Voyage, section Bonn) fondée quoi.)
https://www.van-ham.com/en.html

Ravissant décor pour cette montre





C'est une montre en or et émail.
Elle a un boîtier sur charnière à décor stylisé sur la lunette recto/verso, au dos un émail polychrome représentant L'adieu avec le départ d'un navire ainsi que celui de la Montgolfière.
Le cadran est en émail blanc avec chiffres romains pour les heures et arabes pour les minutes, minuterie perlée.
C'est signé Chles Le Roy à Paris (manque les aiguilles).
Le mouvement est à à coq stylisé avec échappement à verge, fusée et chaîne, disque de réglage.

Cette montre figure au catalogue de la vente dont nous parlons ici.
https://maria-antonia.forumactif.com/t44633-mise-en-vente-de-la-collection-de-la-fondation-napoleon#385211

Amusant d'avoir une montre à montgolfière !

Voici une scène de ballon.



Étui-nécessaire à couture en ivoire de forme octogonale, monté en argent (800 millièmes) contenant une paire de ciseaux et un dé à coudre en or (750 millièmes), lames en acier, le couvercle s'ouvrant à charnière par un poussoir est incrusté d'une miniature peinte en fixé sous verre figurant une scène de ballons.
XIXe siècle, la miniature possiblement de la fin du XVIIIe siècle.
Poids brut de l'or : 9,2 g
Poids brut de l'argent : 109,1 g
H : 2,1 cm - L : 7,5 cm - P : 4,7 cm

L'objet est proposé lors d'une vente qui s'annonce très intéressante chez Thierry de Maigret dont je vous engage chaudement à examiner le catalogue.
https://www.thierrydemaigret.com/

Bien à vous

madame antoine