Lazare Nicolas Marguerite Carnot
Général, homme politique et savant français (surnommé l'Organisateur de la victoire ou le Grand Carnot)
né à Nolay, bourgogne le 13 mai 1753
décédé à Magdebourg le 2 août 1823
Officier du génie avant la Révolution à laquelle in se rallia, il fut élu à l'Assemblée législative*, puis à la Convention* où il siégea avec les députés de la Plaine*, avant de rejoindre les Montagnards*. Membre du comité de salut public* en juillet 1793, où il s'occupa des questions militaire créant les quatoze armées de la République, il fut envoyé en mission auprès de l'armée du Nord commandée par Jourdan* et contribua à la victoire de Wattignies le 16 octobre 1793. Socialement modéré, voire conservateur, il prit position contre Robespierre*, Couthon*, Saint-Just*, lors des 8 et 9 thermidor (26 27 juillet 1794. Membre du Directoire* en 1795, il fut éliminé après le coup d'Etat du 18 fructidor an V (4 septembre 1799),. Rappelé après le 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799), il fut nommé ministre de la guerre par Bonaparte mais démissionna dès 1800, et fit alors partie du tribunat. Ministre de l'interieur pendant les Cents-Jours, il fut banni comme régicide en 1816.
Discours
Lazare Carnot et Duquesnoy, 30 avril 1793.
Les besoins de l'armée
Nous ne cesserons, citoyens, de vous demander des culottes tant que nous en serons dépourvus. Il y a des bataillons presque entiers qui n'en ont point dans toute la force du terme, pas même des lambeaux et qui ne peuvent faire aucun service.
Texte
Lazare Carnot, 9 octobre 1793
Il nous faudrait au moins quinze mille baïonnettes. Nous ne pourrons pas charger l'ennemi à la française si nous n'en avons point. Envoyez-nous donc tout ce qu'il reste de disponible.
Vous connaissez aussi notre pénurie de souliers. On a ramassé dans les environs tout ce qu'on a pu se procurer. Mais les trois quarts des soldats sont encore pieds nus; heureusement, le temps est assez beau