12 mai-13 mai:
Disgrâce et démission de Turgot.
Démission de Turgot de la charge de contrôleur général des finances et de chef du conseil royal des finances.
Il est remplacé par Clugny de Nuits qui révoque les édits de Turgot.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_Robert_Jacques_Turgothttps://fr.wikipedia.org/wiki/Chr%c3%a9tien_Guillaume_de_Lamoignon_de_MalesherbesLe jour de la démission du ministre des finances, Anne Robert Turgot.
Enfin, démission…
Il n’a pas vraiment eu le choix. Disons que le roi, Louis XVI, lui a demandé de partir de lui-même.
Et pour quel crime ?
Crime de libéralisme !
Turgot fait partie de ceux que l’on appelle les « physiocrates », les premiers libéraux du point de vue économique, les premiers à penser qu’il vaut mieux ouvrir les frontières et favoriser les échanges plutôt que de dresser des frontière et de contrôler l’économie.
Leur devise ?
"Laissez faire, laissez passer"
Une idée très répandue aujourd’hui mais qui, à l’époque, était très audacieuse !
1776: c’est l’année où Adam Smith publie ses Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, la bible des libéraux en tous genres.
Pourquoi Turgot démissionne-t-il ?
Il a déclenché une crise économique ?
Quand il est arrivé à son poste, deux ans plus tôt, le royaume était au bord de la faillite.
Il a commencé par juguler les dépenses de la Maison du Roi, c’est-à-dire les abus de la Cour !
Puis c’est le peuple qui s’est rebiffé, quand Turgot a choisi d’ouvrir les frontières intérieures, territoriale, pour permettre la libre circulation du grain.
Le bruit a couru que cette action entrainerait des famines en cascade, bruits et rumeurs entretenus par les spéculateurs qui avaient intérêt à voir perdurer l’ancien système.
En économie, il faut toujours se demander d’où sont parties les rumeurs. Des émeutes éclatent, c’est la "guerre des farines"
Ajoutez à cela le mécontentement des grands propriétaires, nouvellement taxés: le ministre déplait à tous.
Ce 12 mai 1776, on le remercie gentiment.
Dans une lettre au roi rédigée quelques semaines plus tôt, Turgot écrivait: "N’oubliez pas, Sire, que c’est la faiblesse qui a mis la tête de Charles Ier sur un billot".
L’histoire lui donnera raison.
Et pour quel crime ?
Crime de libéralisme !
Turgot fait partie de ceux que l’on appelle les « physiocrates », les premiers libéraux du point de vue économique, les premiers à penser qu’il vaut mieux ouvrir les frontières et favoriser les échanges plutôt que de dresser des frontière et de contrôler l’économie.
Leur devise ? "Laissez faire, laissez passer"
Une idée très répandue aujourd’hui mais qui, à l’époque, était très audacieuse !
1776: c’est l’année où Adam Smith publie ses Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, la bible des libéraux en tous genres.
Pourquoi Turgot démissionne-t-il ? Il a déclenché une crise économique ?
Quand il est arrivé à son poste, deux ans plus tôt, le royaume était au bord de la faillite.
Il a commencé par juguler les dépenses de la Maison du Roi, c’est-à-dire les abus de la Cour!
Puis c’est le peuple qui s’est rebiffé, quand Turgot a choisi d’ouvrir les frontières intérieures, territoriale, pour permettre la libre circulation du grain.
Le bruit a couru que cette action entrainerait des famines en cascade, bruits et rumeurs entretenus par les spéculateurs qui avaient intérêt à voir perdurer l’ancien système.
En économie, il faut toujours se demander d’où sont parties les rumeurs.
Des émeutes éclatent, c’est la "guerre des farines"
Ajoutez à cela le mécontentement des grands propriétaires, nouvellement taxés: le ministre déplait à tous.
Ce 12 mai 1776, on le remercie gentiment.
Dans une lettre au roi rédigée quelques semaines plus tôt, Turgot écrivait: "N’oubliez pas, Sire, que c’est la faiblesse qui a mis la tête de Charles Ier sur un billot"
L’histoire lui donnera raison.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_Robert_Jacques_Turgot
M. de Lamoignon de Malesherbes, ministre et secrétaire d’état à la Maison du Roi, ayant donné sa démission de cette place, Louis XVI en pourvoit M. Amelot, qui prête serment entre ses mains en qualité de secrétaire d’état à la Maison du Roi.
Antoine-Jean Amelot de Chaillou