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 18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française)

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yann sinclair

yann sinclair


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MessageSujet: 18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française)   18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) Icon_minitimeJeu 16 Mai - 14:07

18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 0179

18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 0194

Confrontée au soulèvement des régions de l’Ouest, la jeune République doit faire face en 1794 à la coalition qui regroupe les forces autrichiennes, prussiennes et anglaises.
C’est dans ce contexte que prend lieu la bataille de Tourcoing.

En avril 1794 (floréal an II), Lazare Carnot, membre du Comité de Salut Public, décide de lancer deux colonnes sur la Belgique.

Menin est ainsi prise le 11 floréal (30 avril), à l’issue d’un combat fratricide entre les troupes révolutionnaires et un bataillon d’émigrés.

Cherchant à défendre Courtrai et Lille, le général Joseph Souham réorganise l’armée du Nord.

Son plan délaisse Tourcoing et ses environs immédiats et les états-majors coalisés ne tardent pas à chercher à profiter de la situation.

Le major-général autrichien Karl Mack est chargé d’un plan de destruction visant à isoler les troupes de Souham, qui contrôlent alors la route de Mouscron à Courtrai.

Dans son plan, Tourcoing doit servir de lieu de rassemblement des six colonnes alliées lancées simultanément à l’attaque.

Le 28 floréal an II (17 mai 1794), les six corps d’armée se mettent en ordre de marche et se lancent dans la bataille.

C’est sans compter sur les troupes révolutionnaires qui parviennent à se glisser entre Tourcoing et Wervicq, empêchant ainsi la jonction des colonnes commandées par l’Hanovrien von dem Bussche et l’Autrichien Clerfayt.

Le lendemain, les troupes révolutionnaires surprennent celles de la coalition.


18 mai 1794 (29 floréal an II)

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Plan de la bataille basé sur la lithographie publiée dans Histoire de Tourcoing de Charles Roussel-Defontaine

La bataille de Tourcoing se solda par une victoire des Français commandés par le général Souham et le général Moreau, sur les Britanniques commandés par Frederick, duc d'York et Albany, et les Autrichiens par le prince de Cobourg.
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général Joseph Souham

https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Souham

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général Jean Victor Marie Moreau
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Victor_Marie_Moreau



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Frederick, duc d'York et Albany
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A9d%C3%A9ric_d%27York


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prince Frédéric Josias de Saxe-Cobourg-Saalfeld
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Josias_de_Saxe-Cobourg-Saalfeld

18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 0195

Le général Nicolas Pierquin fut grièvement blessé lors de la bataille.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Pierquin

En avril 1794, il est envoyé à l’armée du Nord, comme commandant du camp d’Arleux.
Il a le genou droit traversé par une balle à la bataille de Tourcoing le 18 mai 1794, et meurt des suites de cette blessure à Lille le 08 juin 1794.

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Le plan des opérations prévues par les coalisés pour la destruction de l'armée du nord.
Plan de destruction du duc d'York et du prince de Saxe-Cobourg


Résumé
Après l'échec des troupes Françaises à Nieuport, celles-ci reculent sur la frontière et y passent l'hiver.

La bataille se déroule le dimanche 18 mai 1794 (29 Floréal an II) dans le contexte des guerres de la Révolution française, première coalition anti-française de 1793-1797, dans le Nord de la France, à la frontière belge près de la ville de Tourcoing, comptant alors 11 000 à 12 000 habitants.

Les effectifs engagés s'élevaient côté français de l'Armée du Nord 77 800 hommes, dont seulement un tiers de soldats de métiers.

Côté coalisés autrichiens, anglais, hanovriens, prussiens, hessois et hollandais 81 900 hommes, tous soldats de métiers.

18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) Capt2686

Les forces en présence

L'armée française
L'armée du Nord, forte de 127 000 hommes déployés de Dunkerque aux Ardennes, est commandée par le général d'armée Jean-Charles Pichegru, absent le jour de la bataille.
18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 0187
https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Pichegru


Elle aligne environ 77 800 hommes dans le secteur concerné.

Elle fut menée par ses trois généraux de division:Joseph Souham, Jean Victor Moreau et Jacques Philippe Bonnaud.

   Division Joseph Souham: 37 800 hommes installés de Courtrai à Mouscron. Regroupe les brigades Daendels, Jardon, Malbrancq, MacDonald et Thierry.

   Division Jean Victor Moreau: 12 300 hommes au nord de Menin. Regroupe les brigades Desenfans et Vandamme.

   Division Jacques Philippe Bonnaud: 27 700 hommes de Pont-à-Marcq à Lannoy. Regroupe les brigades Noël, Osten et Pierquin.

La division du général Bonnaud n'a pas directement participé à la bataille de Tourcoing proprement dite, mais son action indirecte a été décisive pour la victoire.

Pichegru a reçu ses ordres de la Convention par Lazare Carnot: tenir Courtrai et maintenir la liaison avec Paris par la route de Lille.
Les divisions Souham et Moreau sont donc déployées à Courtrai, la division Bonnaud est alignée en couverture au sud-est de Lille, le long de la Marque.

L'avantage de l'armée française réside dans sa structure de commandement unifiée et hiérarchisée: Carnot, Pichegru, Souham.
L'inconvénient de sa position est que Souham et Moreau sont à 25 kilomètres de leur base de ravitaillement, Lille.

L'armée coalisée
Les coalisés regroupent 81 900 hommes de six nations en six colonnes déployées en encerclement.
Ici, chaque colonne est commandée par son général, indépendant des autres, et ne répondant qu'à l'empereur d'Autriche, François II, chef suprême de la coalition.
Les coalisés ont le double inconvénient de l'étirement de leurs lignes de communication et du manque de commandement unifié.

   La 1re colonne autrichienne et hanovrienne du comte et général François Sébastien de Croix de Clerfayt, le plus réputé des stratèges coalisés et redouté par Souham, dispose de 21 200 hommes dont un corps de pontonniers.
Basée à Tielt (B), elle doit prendre Wervik (b) puis arriver à Tourcoing par le nord.

   La 2e colonne du baron et général Busch (ou De Bussche) de 9 800 Hanovriens dont quelques Prussiens et installée à Warcoing (B) doit marcher sur Dottignies (B) et prendre Mouscron (B).

   La 3e colonne du baron et maréchal Pierre Charles Otto compte 10 700 Autrichiens partant de Bailleul (B) pour attaquer Tourcoing par l'est en passant par Leers.

   La 4e colonne du duc Frédéric d'York, fils du roi d'Angleterre Georges III, dispose de 13 200 Anglo-Hanovriens. Basée à Templeuve, elle doit marcher sur Lannoy et Mouvaux et prendre Tourcoing par le sud.

   La 5e colonne du comte et général François Joseph Kinsky compte 9 600 Autrichiens et Hessois.
Partant de Bouvines, elle doit marcher sur Lannoy en protégeant le flanc gauche de la colonne anglaise de York.

   La 6e colonne, commandée directement par l'archiduc Charles-Louis d'Autriche-Teschen, le frère de l'empereur François II, comprend 16 800 Autrichiens et quelques Hollandais menés par le prince d'Orange qui doit garder l'aile gauche de Kinsky.

Les 5e et 6e colonnes, soit 26 400 hommes, n'ont pas directement participé à la bataille, ce qui amène à un rapport de force plus égalitaire de 50 100 Français contre 55 500 coalisés.

De plus, la colonne Clerfayt et la division Vandamme ayant combattu de leur côté sur la Lys, le rapport de force à Tourcoing même tombe à plus ou moins 30 000 hommes de chaque côté, l'avantage des Français étant de pouvoir amener sur chaque point menacé un renfort rapide leur donnant systématiquement la supériorité numérique.

Les données chiffrées
Le nombre des forces en présence n'est pas assuré: les chiffres de l'époque, pour des raisons de propagande, étaient estimés à la hausse chez l'ennemi et à la baisse dans son propre camp.
Des sources contemporaines différentes font varier parfois très sensiblement les effectifs tant des Français que des Coalisés.
Les travaux d'Émile Vignoble donnent les chiffres les plus réalistes, ses estimations étant basées sur le ratio de 800 fantassins pour un bataillon et 100 cavaliers pour un escadron.
Mais un bataillon pouvait compter de 600 à 1 200 hommes, et un escadron de 90 à 150 hommes.

Le terrain
Les lieux où les deux armées se sont affrontés les 17 et 18 mai 1794 n'ont rien de commun avec la conurbation d'aujourd'hui.

La plaine humide sillonnée de ruisseaux et de fossés d'évacuation des eaux n'offre que peu de possibilités de passage des troupes sur les rivières de la Lys, de la Marque et de l'Espierre.
De largeur modeste mais profondes, ces trois rivières n'offrent en fait aucun gué praticable.
Leurs berges marécageuses interdisent en outre leur franchissement hors des ponts.

L'habitat est dispersé en de nombreux villages, de 1 000 à 1 500 habitants, dans un paysage bocager limitant l'usage de la charge de cavalerie.
Ce qui représente un avantage décisif pour les Français dont la cavalerie est largement surpassée en nombre (6 000 contre 12 000) et surtout en qualité par celles des coalisés.
Dans ce plat pays, les moulins occupent les moindres surélévations de terrain et deviennent les objectifs essentiels pour y amasser avantageusement l'artillerie.
Les routes pavées sont rares, les voies les plus nombreuses restent les sentiers où seuls deux hommes de front pouvaient marcher.
Ce terrain bocager à la nature excentrique et au faible réseau de routes pavés met, par exemple, le corps d'armée Clerfayt à plus d'une demi-journée de route du quartier général de Tournai.

Les combats décisifs se déroulèrent pour tenir les ponts, qui garantissent le passage des troupes, et les moulins, qui offrent le visibilité et la ligne de tir aux artilleurs

La stratégie des coalisés
Le 12 mai, la position délicate des divisions Joseph Souham et Moreau donnent l'idée du « plan de destruction » de l'armée du Nord au Duc d'York et au Prince de Saxe-Cobourg, général en chef.
Ils en confient l'exécution en détail au chef d'état-major Karl Mack, roturier qu'il méprisent et qui sera un parfait responsable en cas d'échec.

Le plan de destruction consiste à opérer un mouvement conjoint d'encerclement de Courtrai à partir des positions de Clerfayt à Tielt (B), York, Bussche, Otto, Kinsky à Tournai (B) et Charles à Saint-Amand.

L'attaque est fixée au 17 mai (28 floréal) au matin et le point de jonction assigné pour ces 6 colonnes est Tourcoing, au soir du même jour ou au plus tard le lendemain matin.

Une telle manœuvre devait prendre au piège une bonne partie de l'armée française; les divisions de Souham et Moreau auraient été coupées de leurs bases et contraintes à la reddition.
Mais elle réclamait une parfaite coordination des mouvements des colonnes d'attaque et une communication fluide entre elles.

Le duc d'York veut précipiter l'exécution du plan pour prendre les Française de vitesse.

Le 16 mai, depuis son quartier général de Tournai, le Prince de Saxe-Cobourg donne le branle-bas de combat. MACK n'aura eu que 4 jours pour régler les détails du plan

Le déroulement de la bataille
La bataille s'est déroulée en quatre phases: positionnement des troupes coalisées le 16 mai; attaque du 17 mai; redéploiement des Français dans la nuit du 17 au 18 mai; déroute du 18 mai

18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 0189
Mouvements de troupes du 16 mai 1794


Le positionnement des troupes coalisées le 16 mai et dans la nuit du 16 au 17 mai

Dans la journée du 16, les 4 colonnes partant du camp de Marquain atteignent leurs objectifs: la 2e colonne de Bussche à Warcoing (B), La 3e colonne d'Otto à Bailleul (B), la 4e colonne de York à Templeuve et la 5e colonne de Kinsky est à Froidmont.

Dans la nuit, et à l'approche des divisions françaises, les coalisés doivent se déployer silencieusement et sans feux pour pouvoir bénéficier de l'effet de surprise le 17 au petit matin.

18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 0190
Mouvements de troupes du 17 mai 1794


La 2e colonne de Bussche se regroupe au pont de l'Espierre sur la chaussée de Courtrai près de Warcoing.
 
La 3e colonne d'Otto parvient à Bailleul.

La 4e colonne de York est bloquée à Templeuve à cause d'un épais brouillard nocturne.

La 5e colonne de Kinsky s'installe à Froidmont.

Mais les deux colonnes de Clerfayt au nord et celle de Charles au sud, qui ont des distances plus longues à parcourir, prennent du retard.
Ces deux corps d'armée n'ont pu effectuer que la moitié des distances qu'ils avaient à parcourir.

La 1re colonne de Clerfayt, longue de 4 kilomètres, ralentie par les routes sablonneuses, s'arrête durant la nuit près de Geluveld, le long de la chaussée de Roulers (B) à Menin (B).
Elle n'arrive pas à rejoindre Wervik (B), son objectif de cette première phase.

La 6e colonne de l'archiduc Charles ne parvient pas à atteindre Pont-à-Marc, en raison de la trop grande distance qu'il doit parcourir avec une unité épuisée par les marches forcées et les batailles précédentes.
Elle est s'arrête à Orchies le 17 mai à 10 heures.

L'attaque du 17 mai surprend les Français qui attendaient les coalisés à Courtrai.
Ce sont les premiers succès coalisés.

Au centre du dispositif coalisé, les Prussiens et Hanovriens de Bussche prennent Mouscron à midi.
Mais Les généraux Compère et Thierry se regroupent, contre-attaquent et reprennent Mouscron, forçant Bussche à se replier sur Pecq.
Les Autrichiens d'Otto occupent Wattrelos, puis Tourcoing dans la soirée.
Le baron et maréchal Otto installe son quartier général au Moulin-Tonton d'où il domine les alentours.

Les Anglais du Duc d'York prennent Roubaix et repoussent les Français jusqu'à Mouvaux, arrivent à Tourcoing.
Au sud, le retard des Austros-Hollandais de l'archiduc Charles ralentit les Autrichiens et Hessois du comte Kinsky. Les deux colonnes font leur jonction avec les à Louvil, au sud de Bouvines.

Au Nord la situation est pire: Clerfayt ne parvient à Wervik qu'en soirée alors qu'il devait y être à l'aube pour franchir la Lys.
De plus, ses pontonniers sont absents et il ne pourra traverser que le 18 mai au matin, quand la bataille de Tourcoing sera commencée.

À la fin de la journée du 17, Souham comprend que la situation est grave: si les deux colonnes coalisées du nord et du sud sont en retard dans leur tentative d'encerclement, les troupes françaises de Courtrai sont coupées de leur centre de ravitaillement de Lille par la prise de Tourcoing.

18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 0191
Mouvements de troupes de la nuit du 17 mai 1794


Le redéploiement des Français dans la nuit du 17 au 18 mai
Souham décide d'envoyer nuitamment et précipitamment ses brigades vers le sud et le sud-ouest pour interdire la jonction entre la colonne de Clerfayt et les trois colonnes du centre coalisé: Malbrancq et Macdonald vont contre-attaquer à Tourcoing et Mouvaux par le nord-ouest; Compère et Thierry se maintiennent sur le flanc droit de la colonne d'Otto, tandis que les brigades Daendels et Jardon vont approcher les Hanovriens de Bussche sur leur camp de repli; les brigades Vandamme et Desenfans de la division de Moreau vont longer la Lys pour tenter de contenir la colonne de Clerfayt.

18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 0192
Mouvements de troupes du 18 mai 1794

18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 0198
Le champ de bataille, d'après un tableau de Jollivet au Musée de Versailles

Le 29 floréal, au petit matin

C’est d’abord par le Nord que les hommes de Souham attaquent.

La brigade du général Philippe Malbrancq, partie du Blanc Four à Roncq, repousse les Autrichiens stationnés au Brun Pain à Tourcoing, qui reculent vers le centre.

Celle du général Etienne Macdonald arrive peu après aux Phalempins et livre combat rue du Haze.

Bloquées dans le centre de la ville, il faut l’aide opportune d’un citoyen de Tourcoing pour que les avant-gardes contournent les troupes ennemies en empruntant la ruelle des Madrilles, qui débouche sur la Grand’Place où étaient concentrés les coalisés.

L’heure est alors aux combats de rue, jusqu’à ce que les canons français installés au sud, à l’Epidème, visent le bataillon du général autrichien Montfrault.

Dès 8 h du matin

Les armées françaises contrôlent la ville, tandis que la bataille se poursuit pendant plusieurs heures autour de Tourcoing.

Quelques jours après la bataille de Tourcoing, malgré l’échec à Pont-à-Chin le 3 prairial (22 mai), l’Armée du Nord remporte une nouvelle victoire contre la coalition, à Fleurus le 8 messidor (26 juin).

Dès lors, la République assiégée reprend l’initiative, contre-attaque et avance.


La journée 18 mai, la bataille de Tourcoing
Au matin, les brigades Daendels et Jardon tiennent les troupes de Bussche en respect dans les environs de Pecq.
La brigade Malbrancq, largement supérieure en nombre, passe à l'assaut de Tourcoing en partant du Blanc-Four (Roncq) le long de la rue du Brun-Pain et repousse les Autrichiens d'Otto jusqu'à Wattrelos.
Les brigades de Compère et Thierry tombent également sur le flanc droit d'Otto et achèvent de propager le désordre et la panique dans toute la colonne autrichienne.
La brigade Macdonald attaque York par le nord depuis Neuville et pénètre dans Tourcoing par le quartier des Orions.
18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 0199
Au sud les troupes de Bonnaud attaquent également York de Mouvaux à Roubaix.
York est surpris de ne pas être couvert par les 5e et 6e colonnes de Kinsky et Charles.
Les Anglos-Hanovriens résistèrent vaillamment, mais constatant le début d'encerclement et leur retraite menacée, la déroute s'ensuivit à tel point que le duc lui-même faillit être fait prisonnier si une compagnie de Hessois n'avait protégé sa fuite.
18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 28672110
C'est la bataille proprement dite de Tourcoing qui voit en quelques heures la déroute des coalisés.
Le mouvement des six colonnes qui devait prendre en tenaille et isoler les troupes de Souham et Moreau a échoué.
Avec le repli sur Pecq de la 2e colonne de Bussche et l'arrêt près de Sainghin de la 5e colonne de Kinsky, c'est désormais aux 3e et 4e colonnes du baron Otto et du duc d'York, qui elles ont atteint leur objectifs, d'être prises en étau par la contre-attaque des brigades françaises de Souham.
Le centre du dispositif coalisé s'est effondré.

À Tourcoing, la population aidant les soldats français à s'orienter, les coalisés souffrent de la méconnaissance des lieux, de l'encerclement et de l'infériorité numérique.

Mais la déroute des coalisés aurait pu tourner au désastre si le général Souham n'avait pas commis une petite erreur: au lieu de poursuivre Otto et York en déroute jusqu'à Leers, il ordonne à ses brigades Malbrancq et Macdonald de faire demi-tour vers Roncq et de se porter au secours de la brigade Vandamme étrillée par Clerfayt.

En effet, Clerfayt, qui a pu enfin traverser la Lys, tombe dans les embuscades de Vandamme et Desenfans à Bousbecque.
Moreau veut tenir la route de Vervicq à Lille pour interdire à Clerfayt de rejoindre Tourcoing.
Mais Clerfayt écrase la brigade Vandamme et la poursuit jusqu'à Roncq où elle se replie, mais ne fait pas route vers Tourcoing.
Le sacrifice de Vandamme a empêché la jonction entre Clerfayt, Otto et York.
18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 0196
Frédéric, duc d'York, échappe de justesse à la capture après que sa colonne ait été isolée et écrasée à la bataille de Tourcoing


Lorsque Clerfayt apprend la défaite du duc d'York et du baron Otto, il quitte le champ de bataille en reprenant la route de Wervik.

Au sud, les 5e et 6e colonnes de Kinsky et Charles restent étonnamment l'arme au pied face aux brigades en rideau de Bonnaud, laissant aux Français l'avantage du nombre à Tourcoing.
Les troupes se replient vers leurs bases de départ à l'annonce de la déroute d'Otto et d'York.
Les diverses sources historiques n'expliquent pas l'attitude de ces deux colonnes principalement responsables de la défaite.

18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 01101
Le colonel du Landgrave de Hesse remet son épée au général Souham


Épilogue

Les pertes
Les pertes humaines des Coalisées s'élèvent selon les différentes sources, de 4 000 à 4 500 blessés ou tués et 1 500 prisonniers et 60 pièces d'artillerie capturées.

Les Français accusent de 2 600 à 3 000 tués ou blessés et 6 pièces d'artillerie capturées.


L'occupation de la Belgique
La victoire de Tourcoing permet à l'Armée du Nord de prendre Tournai le 22 mai et à l'Armée des Ardennes de franchir la Sambre pour infliger conjointement aux coalisés la défaite de Fleurus le 26 mai.
Avec la victoire de Fleurus, c'est la Belgique qui est prise et l'Europe qui est ouverte aux armées françaises.

Cette bataille est donc aussi décisive que celle de Fleurus.
Après leur échec à Tourcoing, les coalisés refluent et subissent défaites sur défaites jusqu'à Amsterdam.

Elle a démontré, comme à Valmy, qu'une armée composée de deux tiers de soldats conscrits et va-nu-pieds, au sens littéral du terme, menée par des officiers roturiers fraîchement formés, pouvait vaincre une armée de métier supérieure en nombre, bien équipée et dirigée par des officiers nobles, aguerris et compétents.
C'est aussi une bataille typique de la période révolutionnaire où des troupes de conscrits enthousiastes l'emportent sur des bataillons disciplinés, par des charges à la baïonnette en supériorité numérique.

Une bataille oubliée
La bataille de Tourcoing n'est pas restée dans la mémoire collective pour des raisons politiques, du fait de Jean-Charles Pichegru, Louis Antoine de Saint-Just et Maximilien de Robespierre

Le général Pichegru, dont les sympathies monarchistes le feront trahir et passer à l'ennemi, est absent le jour de la bataille.
Jaloux de son subordonné Souham qui lui a ravi une victoire brillante, il ne fera de la bataille qu'un rapport de 12 lignes, et de surcroît lu à la Convention par le médiocre orateur qu'est Georges Couthon.

De leur côté, Robespierre et les Montagnards craignent que leur adversaire Carnot ne profite de cette victoire pour accroître son prestige et organiser un coup d'État.
Saint-Just utilisera donc la victoire de son ami Jean-Baptiste Jourdan à Fleurus, le 8 messidor an II (26 juin 1794) contre celle de son adversaire Carnot à Tourcoing.
Ce dernier déclara à juste titre que l'on a fait « mousser » la bataille de Fleurus pour faire oublier celle de Tourcoing.

Quant aux coalisés, ils ont tout intérêt à étouffer cette défaite humiliante, qui permettra à l'Armée du Nord de conquérir les Pays-Bas autrichiens et à la France de mettre fin à la première guerre de la révolution, par le traité de Bâle le 22 juillet 1795.

Conséquences
Cette victoire sur les coalisés permit de dégager la frontière de l'Escaut à la mer, effaçant la prise de Landrecies par Cobourg. Ainsi, les coalisés durent reculer, permettant aux forces françaises de se réorganiser: l'armée des Ardennes et l'armée de la Moselle furent regroupées (future armée de Sambre-et-Meuse) et dirigées vers Charleroi.

18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 01100
D'après le peintre militaire Paul Émile Boutigny (salle du Conseil Municipal de Tourcoing)

En mai 1894


Tourcoing décide de célébrer le centenaire de la bataille.

18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 01102
Fière de sa présence au sein des grandes heures révolutionnaires, la cité qui atteint alors son apogée y trouve une marque de son identité.
C’est une façon pour elle d’ancrer sa modernité industrielle dans une page d’histoire qui se veut glorieuse.
Les illustrations de l’affiche représentent ainsi un paysage tourquennois antérieur à l’urbanisation et à l’industrialisation.
Ici, l’heure est encore aux hameaux ruraux d’où sont parties les contre-attaques françaises et au bourg dont Saint-Christophe marque le centre.
L’intérêt stratégique des moulins est d’ailleurs valorisé dans cette affiche.

Cependant, c’est bien le Tourcoing de 1894 qui est à l’œuvre et non celui de 1794, d’autant qu’il n’y a alors plus de témoins vaillants de cet épisode.
Quelques jours seulement après la Pentecôte, la République locale contre-attaque.
Les relations entre le maire Victor Hassebroucq et le curé de Saint-Christophe Désiré Van Bockstael sont depuis longtemps tendues.
Ce dernier vient d’organiser une mission confiée aux Rédemptoristes et ouvre de nombreuses écoles privées. Dans un contexte d’affirmation de la République, le centenaire de 1794 donne l’occasion à la municipalité de répondre au clergé local.
Par les rites qu’elles proposent, autour de la marche (cortèges et retraite aux flambeaux), de la musique (cantate patriotique, grand concert, bal,…), des fleurs (exposition et fête horticoles) et du savoir (conférence inaugurale), les festivités constituent une contre-attaque républicaine au fort ancrage catholique tourquennois.

Grâce à un important effort financier de la municipalité, à la générosité des souscripteurs et à l’implication des Tourquennois, les fêtes du centenaire de la bataille de Tourcoing sont fastueuses.
Les cortèges sont composés de nombreux figurants tourquennois costumés, les fenêtres se pavoisent, des salves sont tirées, une reconstitution de la bataille est même organisée.
L’enthousiasme et la concorde semblent régner lors de ces journées tourquennoises.

Bicentenaire de la bataille de Tourcoing 1995

18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 0197
Monument de la Bataille de Tourcoing



Face au 11 Avenue Jean Millet, Tourcoing.
Quartier Belencontre Fin de la Guerre.

https://www.tourcoing-balade.fr/2019/03/monument-de-la-bataille-de-tourcoing.html?fbclid=IwAR1YukfzS_6UBgAXvTKT13BqAy8orSSA4r4MT2qY3ya7oOqg5MLKeOoCoZ4

Ce monument érigé en 1863 commémore la Bataille de Tourcoing de 1794 durant laquelle la très jeune République Française, menacée au Nord par une coalition regroupant Britanniques, Autrichiens, Hollandais, Hanovriens, et Prussiens, aurait pu être renverser dès sa naissance si le Général Souham et le Maréchal Mac Donald ne l'avaient pas conduite à la victoire.




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MessageSujet: Re: 18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française)   18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) Icon_minitimeJeu 16 Mai - 14:08

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 18 mai 1794: Victoire française à la bataille de Tourcoing18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) Empty 18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) Empty 18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) Down_a10 
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18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) EmptySujet: Re: 18 mai 1794: Victoire française à la bataille de Tourcoing   18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) Icon_minitimeVen 19 Mai 2017 - 21:0718 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) Icon_quote 18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) Icon_edit 18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) Icon_delete 18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) Icon_ip


Que vos articles sont intéressants, M. de Sinclair ! 18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 405462

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Avais-je atteint ici ce qu'on ne recommence point ?

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MessageSujet: Joseph Souham   18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) Icon_minitimeMar 20 Aoû - 14:43

18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 01106
Comte Joseph Souham et de l'Empire
décret du 19 mai 1810, lettres patentes du 04 juin 1810.
grand-croix de la Légion d'honneur.
Coupé: au I, parti, a) des comtes militaires; b) de gueules à la tour d'argent ouverte, ajourée et maçonnée de sable, ruinée à dextre; au II, d'or au lion de gueules tenant une épée de sable, accosté de six étoiles d'azur, rangées en pal, 3 à dextre, 3 à senestre.
18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 01103
Joseph Souham
https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Souham

1er comte Souham et de l'Empire (19 mai 1810)
Le 19 mai 1810, donataire d’une rente de 10 000 francs en Westphalie

Général de division
Arme 
Cavalerie
Infanterie
Années de service: 1782 – 1832

Commandement
Armée du Portugal

Conflits 
Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes

Faits d'armes
Tourcoing
Cardedeu
Valls
Vich
Lützen
Bautzen
Leipzig

Distinctions
Chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis
  • Commandeur de la Légion d'honneur.
  • Grand officier de la Légion d'honneur le 03 juin 1813
  • Grand-croix de la Légion d'honneur le 1er mai 1821
  • Il fait partie des 660 personnalités à avoir son nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile. Il apparaît sur la 5e colonne (l’Arc indique SOUHAM)
  • La place Souham à Paris porte son nom
  • La rue Souham à Tulle porte son nom



Allégeance
 18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 20px-Royal_Standard_of_the_King_of_France.svg Royaume de France
18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 20px-Flag_of_France_%281790%E2%80%931794%29.svg Royaume de France
18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 20px-Flag_of_France_%281794%E2%80%931815%2C_1830%E2%80%931974%2C_2020%E2%80%93present%29.svg République française
18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 20px-Flag_of_France_%281794%E2%80%931815%2C_1830%E2%80%931974%2C_2020%E2%80%93present%29.svg Empire français
18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 20px-Flag_of_the_Kingdom_of_France_%281814-1830%29.svg Royaume de France
18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 20px-Flag_of_the_Kingdom_of_France_%281814-1830%29.svg Royaume de France
18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 20px-Flag_of_France_%281794%E2%80%931815%2C_1830%E2%80%931974%2C_2020%E2%80%93present%29.svg Royaume de France

18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 01104
Joseph Souham (gravure pour l'« Album du Centenaire »)


le 30 avril 1760 à Lubersac en Corrèze
Décédé le 28 avril 1837 à Versailles dans les Yvelines à l'âge de 76 ans
Inhumé au Cimetière St-Louis, canton D, 1ère ligne face au canton D ouest à Versailles


Parents

Joseph Souham 1728-1770
Marie Dandaleix de Frémont 1727


Marié en janvier 1797 à Bruxelles avec Rosalie Despériez 1767-1849


dont
Maurice 1797-1882
Marie-Joséphine 1801-1889
Pierre Edouard 1803-1804
Henri 1804-1847
Alexandre 1806-1845




Affecté d'un bégaiement assez prononcé, il est possible que cela l'ait empêché de poursuivre des études: nous n'avons pas trouvé d'indications à ce sujet.


Homme d'une relative grande taille (6 pieds, soit 1,95 mètre), il s'enrôle le 17 mars 1782 dans l'armée, au 8ème régiment de cavalerie, le régiment des cuirassiers du roi, comme simple soldat et, lors de son incorporation, se déclare cultivateur, bien que fils de bourgeois.



Il sert quatre ans et rentre à Lubersac.



Cousin du conventionnel Chambon, il est avec lui au club de la Révolution lorsqu'elle éclate.


Le 16 août 1792, il est deuxième lieutenant-colonel au deuxième bataillon de la Corrèze.


Il participe à la bataille de Jemmapes et à celle de Dunkerque.


18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 01105
Le général de division comte Joseph Souham
Il y est nommé général le 20 août 1793.





En 1794, il sert dans l'armée de Pichegru, où il se distingue dans les batailles du Mont-Cassel (Nord), lors de la prise de Courtray (Belgique) et de celle de Nimègue (Belgique), le 08 novembre 1794.



Nommé commandant en chef des départements réunis en septembre 1796, il passe, en 1800, à l'armée du Rhin, sous Moreau, où il se distingue encore.



Mis à l'écart pour ses relations amicales avec ce dernier en février 1804, il est même enfermé à la prison de l'Abbaye pendant quarante jours avant d'être remis en liberté et affecté à l'armée de Catalogne sous les ordres de Gouvion-Saint-Cyr, ce qui semble être une forme de disgrâce.



Ses services lui valent le titre de comte de l'Empire. Rentré en France pour soigner ses blessures, il est nommé à l'armée du Portugal en 1812.



En 1813, il est en Allemagne, blessé à la bataille de Lützen (Allemagne), puis à Leipzig (Allemagne)


Il commande, sous les ordres de Mourmont, la 2ème Division de la réserve de Paris.



Le 30 mars 1815, Mourmont, après avoir réuni ses généraux, décide de se mettre aux ordres du gouvernement provisoire.



Souham, pour épargner ses hommes, le suit dans sa démarche et, de fait, se rend à l'ennemi.


Le 1er juin 1814, il fut fait chevalier de l'Ordre de Saint-Louis.



Le 09 avril 1815, lors de son retour, l'Empereur Napoléon le destitue de ses titres.



Il poursuivit sous la Restauration une carrière sans grand éclat.



Le nom de cette rue fut attribué lors de la délibération du conseil municipal du 16 février 1901, mais il y avait déjà eu une rue dénommée du même nom le 04 juin 1892 avec la mention: « Général du premier Empire, modeste et persévérant »





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MessageSujet: Jean Victor Marie Moreau   18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) Icon_minitimeMar 20 Aoû - 14:51

18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 9k=
Portrait par François Gérard, vers 1797
Jean Victor Marie Moreau
(Jean Victor Marie Moreau)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Victor_Marie_Moreau

le 14 février 1763 à Morlaix (Finistère)
mort le 02 septembre 1813 à Laun (parfois orthographié Lahn), en 18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 20px-Flag_of_Bohemia.svg Bohême à l'âge de 50 ans
18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 01111
La Mort du général Moreau, par Auguste Couder
Le 27 août 1813 a lieu la bataille de Dresde.
Moreau se tient au milieu de l'État-Major des alliés coalisés.
Un boulet français lui fracasse le genou droit et la jambe inférieure gauche.
Amputé et transféré sur une litière à bras sur plus de 200 kilomètres vers Laun en Bohême où il arrive le 30 août, il y meurt trois jours plus tard le 02 septembre.
Ses derniers mots furent: « Je n'ai rien à me reprocher »
Inhumé dans une église catholique de Saint-Petersbourg
(Le tsar Alexandre Ier le fait inhumer dans la cathédrale catholique de Saint-Pétersbourg)

Allégeance
 18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 20px-Flag_of_France_%281790%E2%80%931794%29.svg Royaume de France
18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 20px-Flag_of_France_%281794%E2%80%931815%2C_1830%E2%80%931974%2C_2020%E2%80%93present%29.svg République française
18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 20px-Flag_of_Russia.svg Empire russe

 Grade 
Général de division
Feld-maréchal
Maréchal de France (à titre posthume)

Général en chef de l'armée du Rhin (juillet 1799)

Chevalier de la Légion d'honneur

Années de service:1791 – 1813

Commandement
Armée du Nord
Armée du Rhin

Conflits 
Guerres de la Révolution
Guerres napoléoniennes

Faits d'armes
Bataille de Tourcoing
Bataille de Cassano
Bataille de Novi
Bataille de Höchstädt
Bataille de Hohenlinden
Bataille de Dresde

Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 13e colonne

18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 01108
Moreau par H. Rousseau

général français de la Révolution, également feld-maréchal de Russie et maréchal de France à titre posthume

18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 01107

Sabre de Jean Victor Moreau

Parents


  • Gabriel Moreau, sieur de Lizoreux 1730-1794
  • Catherine Chapperon 1730-1775


  • Marié le 10 novembre 1800 avec Eugénie Hulot d'Osery 1781-1821


  • dont
    • Victor Eugène 1802-1808
    • Isabelle 1803-1877





Portrait par François Pascal Simon Gérard.

Biographie d'après http://www.napoleon.org/fr/mu/dossiers/2campagne-italie/bio_moreau.html, qui diffère du "Révérent" sur les dates:

Né à Morlaix (en Bretagne) le 14 février 1763, il meurt à Lahn, (en Bohème) le 2 septembre 1813

Il épouse Mademoiselle Hulot le 9 novembre 1800

Fils d'un avocat breton, Moreau étudie lui-même le droit (à Rennes)

Forme une compagnie de canonniers de la garde nationale à Rennes et en devient le capitaine en 1789

Lieutenant-Colonel du 1er Bataillon de volontaires d'Ille-et-Vilaine, le 11 septembre 1791

18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 01109
Jean Victor Marie Moreau, lieutenant-colonel du 1er bataillon d'Ille-et-Vilaine en 1792, François Bouchot, 1835

Avec Champmorin, il prend le fort de Stephenswerth en Belgique le 9 février 1793 et se distingue à Neerwinden le 18 mars
Nommé Général de Brigade à titre provisoire le 20 décembre 1793)

Il rejoint Pichegru, commandant de l'Armée du Nord, en étant promu Général de Division chargé de commander la 2e division de l'Armée du Nord à Cassel, le 14 avril 1794


  Succède à Pichegru à la tête de l'Armée du Nord, le 3 mars 1795

Quitte l'Armée du Nord pour remplacer Pichegru à la tête de l'Armée du Rhin-et-Moselle, le 14 mars 1796

Campagne contre l'Archiduc Charles

Victoires à Kehl, Rastadt, Ettlingen, Neresheim, il atteint Munich et l'occupe en août 1796

Retraite mesurée faisant suite à la défaite de Jourdan, le 11 septembre 1796

Au début de la paix de Leoben, s'empare de l'équipage de Klinglin et avec lui des lettres de Pichegru aux Autrichiens, le 24 avril 1797. Envoie ces lettres au Directoire le 5 septembre 1797

Rappelé à Paris le 02 septembre, il y arrive le 14 septembre

" Mis en réforme " le 23 septembre

Commandant de 3 divisions de l'Armée d'Italie sous les ordres de Schérer à Pastrengo (le 26 mars 1799), à Magnano (le 5 avril). Remplace Schérer comme Commandant de l'Armée d'Italie, le 21 avril.

Vaincu à Cassano d'Adda, vainqueur à San Giuliano

Prend le commandement de l'Armée d'Italie à la mort de Joubert à la bataille de Novi, le 15 août 1797
Démissionne du commandement des forces italiennes le 21 septembre et rentre le 9 octobre à Paris, où il rencontre Bonaparte (le 22 octobre)

Joue un petit rôle dans le coup d'Etat de Brumaire, en gardant les Directeurs Gohier et Moulin en résidence surveillée au Palais du Luxembourg

Bonaparte le nomme alors Commandant en chef interarmées des Armées du Rhin et d'Helvétie, le 23 novembre 1799

Victoires sur Kray à Engen, Messkirch, Biberach et Höchstädt (mai et juin 1800)

Victoire à Hohenlinden sur l'Archiduc Charles, le 3 décembre 1800

Poursuit les Autrichiens jusqu à Steyer (à 170 kms de Vienne) où un armistice est signé, le 25 décembre 1800


Membre de la Légion d'Honneur, le 10 décembre 1803


S'oppose à Bonaparte, entre en relation avec Pichegru qui complote pour renverser le Premier Consul.


 Après l'avoir rencontré à Paris, Moreau accepte l'idée de renverser Bonaparte mais se refuse à servir les Bourbons


Arrêté le 15 février 1804 avec Cadoudal et Pichegru, et emprisonné au Temple


Se voit infliger une peine de 2 ans de prison, le 10 juin


Fait appel et obtient la permission de s'exiler aux États-Unis

18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 01110
Jean-Victor Moreau, 1806

S'installe à Morrisville, en Pennsylvanie, sur le fleuve Delaware


Rappelé en Europe par le Tsar, il débarque à Gothenburg (en Suède) le 26 juillet 1813


Arrive à Prague, le 17 août 1813, rencontre les alliés et participe à leur offensive contre Dresde


Un boulet de canon emporte sa jambe droite à la bataille de Dresde le 27 août 1813


Emmené à Lahn, il succombe à ses blessures.

Il est enterré dans une église catholique de Saint-Petersbourg




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MessageSujet: Frédéric d'York   18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) Icon_minitimeMar 20 Aoû - 15:11

18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 90px-b10

18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 9k=
Frédéric d'York
Frederick Augustus
(Frédéric-Auguste)
Frederick Augustus von Hannover

membre de la famille royale britannique
Dynastie Maison de Hanovre

  • Son Altesse Royale le prince Frederick (1763-1784)
  • Son Altesse Royale le duc d'York et Albany (1784-1827)

Héritier présomptif du trône
du Royaume-Uni

29 janvier 1820 - 05 janvier 1827
(6 ans, 11 mois et 7 jours)

1er duc d'York et d'Albany (27 novembre 1784)
1er comte d'Ulster (27 novembre 1784)
Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit (1811)

Grade militaire: Field marshal
Autres fonctions: Commander-in-chief of the Forces

Faits d’armes
Bataille de Famars
Bataille de Hondschoote
Bataille de Bergen
Bataille d'Alkmaar
Bataille de Castricum

Conflit
Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes

Distinctions: Ordre de la Jarretière

le 16 août 1763 au palais St. James (Londres)
Baptisé le 14 septembre 1763 à St James palace
Décédé le 05 janvier 1827 dans la résidence du duc de Rutland à Rutland House (en) près de Piccadilly (Londres) des suites d'une maladie cardiovasculaire à l'âge de 63 ans 
    Inhuméle 20 janvier 1827 dans la Chapelle Saint-Georges du château de Windsor, aux côtés de son père
Frédéric, destiné à monter sur le trône après son frère George IV, meurt avant ce dernier

Parents

     George III de Hanovre, Roi de Grande-Bretagne 1738-1820
 duchesse Charlotte de Mecklembourg-Strelitz 1744-1818

18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 01113
Frederick, vers 1773

    Relation en 1790 avec Sarah Hussey Delaval 1763-1800
18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 01116
    Marié le 23 novembre 1791 à Londres avec Friederike von Hohenzollern, Prinzessin von Preußen 1767-1820 (sans postérité)
    Relation en 1803 avec Mary Anne Thompson 1776-1852

    Filleul : Alfred de Hanovre 1780-1782
    Filleule : Augusta, Princesse de Hanovre 1822-1916

18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 01112
Portrait du duc d'York peint par Thomas Lawrence (1816)


18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 01114
 
18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 01115
The Duke of York in 1822

 

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MessageSujet: Friedrich Josias von Sachsen-Coburg-Saalfeld   18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) Icon_minitimeMar 20 Aoû - 15:13

18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 01118
18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 2Q==
Friedrich Josias von Sachsen-Coburg-Saalfeld
https://de.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Josias_von_Sachsen-Coburg-Saalfeld

Ordre militaire de Marie-Thérèse

Allégeance 18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 20px-Banner_of_the_Holy_Roman_Emperor_%28after_1400%29.svg Saint-Empire

Arme: Cavalerie

Grade Generalfeldmarschall

Années de service 1756 – 1794

Conflits
Guerre de Sept Ans
Guerre de Succession de Bavière
Guerre austro-turque (1788-1791)
Guerres de la Révolution française

Faits d'armes
 Aldenhoven
Neerwinden
Wattignies
Tourcoing
Fleurus

le 26 décembre 1737 au château d'Ehrenburg à à Cobourg 
Décédé le 26 février 1815 à Cobourg à l'âge de 77 ans


Parents

Franz Josias, Herzog von Sachsen-Coburg-Saalfeld 1697-1764
Anna Sophie, Prinzessin von Schwarzburg-Rudolstadt 1700-1780

18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 01117
Le prince Frédéric Josias de Saxe-Cobourg-Saalfeld

Frédéric Josias est le frère cadet de Christian François de Saxe-Cobourg-Saalfeld (1730–1797), qui a également fait carrière dans l'armée sans dépasser toutefois le grade de général-major.
Son neveu, Louis Charles Frédéric de Saxe-Cobourg-Saalfeld (1755–1806), devient quant à lui Feldmarschall-Leutnant en 1796.
En 1789, le prince épouse Thérèse Stroffeck dans un mariage morganatique.

Leur fils Friedrich (1789–1873) devient Baron von Rohmann sans pouvoir prétendre aux titres de son père

feld-maréchal du Saint-Empire servant dans l'Armée impériale

18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 28672111

18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 90px-b12
Le prince Frédéric Josias de Saxe-Cobourg-Saalfeld, portant la croix et le cordon de l'ordre militaire de Marie-Thérèse. Émail sur cuivre de William Essex d'après Ferdinand Jagemann, 1848, Royal Collection

Il commence sa carrière militaire à l'âge de 18 ans dans un régiment de cuirassiers avec lequel il prend part à la guerre de Sept Ans.

Sa bravoure lui permet d'accéder rapidement aux grades supérieurs: colonel en 1759, il devient officier général au cours des années suivantes et, à ce titre, prend la tête d'un corps d'armée lors de la guerre austro-turque.

Il guerroie avec succès en Moldavie où il remporte les victoires de Focşani, Râmnic et Martinestje contre les Ottomans, ce qui lui vaut la dignité de feld-maréchal en 1789.

Son expérience le désigne pour prendre le commandement suprême de l'Armée impériale au début des guerres révolutionnaires.

Il triomphe à la bataille d'Aldenhoven, puis à la bataille de Neerwinden en mars 1793, mais ces victoires sont éclipsées quelque temps plus tard par la défaite de Wattignies qui marque un coup d'arrêt à sa progression.

En 1794, il est battu par le général Jourdan à Fleurus et doit abandonner les Pays-Bas du Sud.

À la suite de cet échec, il est relevé de son commandement et se retire dans ses terres de Cobourg.

Il est Inhaber (propriétaire) d'un régiment de dragons de 1769 à 1802 puis d'un régiment d'infanterie de 1802 à 1815.

18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) 01119
Dans les années 1792 à 1793, le musicien Joseph Haydn compose en son honneur la Josias-Coburg-Marsch (« La marche de Josias Cobourg »)
http://www.napoleon-online.de/AU_Generale/html/sachsen.html


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MessageSujet: Guerre de la Coalition   18 mai 1794: La Bataille de Tourcoing (Victoire française) Icon_minitimeSam 18 Juin - 15:29

Guerre de la Coalition
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