Wolfgang Amadeus Mozart

Majesté saura !

Mozart a bien fait de s'éclater lors de ce premier séjour .  
Le second sera bien triste (mai à juillet 1766) .  Paris le boudera ( sauf Grimm, son fidèle groupie ) .
Sa mère mourra du typhus .      Je me souviens de la maison . C'est juste en face d'un café où je prenais un pot avec un ami . Il y a une plaque pour rappeler ce triste événement .
Ollivier peindra le petit chez le prince de Conti.

Sa mère meurt lors du séjour de 1778.

Alors, le troisième séjour ! Celui du désamour total des parisiens ............. Oublié, notre Wolfi !!! A Zeus Berthe ...................

Les Mozart quittent Paris pour Londres. Et là, le succès est encore plus assuré.

Mozart a la chance de rencontrer des musiciens confirmés, de découvrir des oeuvres de génies tel Haendel et aura pour ami proche Jean-Chrétien Bach, professeur de musique de la reine.

Ils sont invités devant George III et son épouse cinq jours après leur arrivée. C'est dire leur renommée !
Une fois de plus Léopold se plaint des pauvres 24 guinées qui lui sont versées. Mais l'accueil dépasse toutes leurs espérances :
"En bref, la manière dont le roi et la reine nous ont traités, et l'attitude amicale qui fut la leur envers nous, nous faisaient tout à fait oublier qu'ils étaient roi et reine d'Angleterre. Dans les diverses cours où nous sommes passés, on a souvent fait preuve envers nous de beaucoup de courtoisie, mais la façon dont nous fûmes reçus ici dépasse toutes les autres". Léopold, 28 mai 1764.

Nouvel accueil un mois plus tard et toujours 24 guinées.

Le jeune Mozart ne cesse d'apprendre : "En un mot, ce qu'il savait lorsque nous avons quitté Salzbourg n'est qu'une ombre en comparaison de ce qu'il sait maintenant ; il dépasse toute imagination." Léopold, 28 mai 1764.
Certes, c'est un père qui parle de son fils de huit ans, mais comment douter du talent exceptionnel du petit Wolgang ?

J'ai oublié de préciser qu'outre sa virtuosité et ses débuts de compositeur, l'enfant Mozart était également réputé pour ses dons de chanteur.

Il commence dès cette époque à tenter d'écrire un opéra.

Nannerl et lui profitent de la vie comme tous les enfants et découvrent un zèbre et des lions qui effraient le petit garçon.

Lors d'une de ces promenades : "Nous sommes allés nous promener tous les jours à Saint James Park. Le roi et la reine y sont un jour passés en voiture, et bien que nous ne portions pas nos habits de réception à la cour, ils nous ont reconnu aussitôt et nous ont salués. Mais le roi, en plus, a ouvert la portière lorsqu'il est passé près de nous, et en riant nous a de nouveau salués d'un geste de la tête et des mains, mais surtout notre "Master Wolgang"". Léopold, 28 mai 1764.

Citation :

Alors, le troisième séjour ! Celui du désamour total des parisiens .............      Oublié, notre Wolfi !!!  A Zeus Berthe ...................

J'expliquerai plus tard les raisons de l'éloignement des enfants de Marie-Thérèse envers celui qui les a pourtant envoûtés dans leur jeunesse.  

Il y a certainement d'autres éléments, mais la musique italienne a pris le pas sur toutes les autres, en tout cas à ce moment-là .......

Oui à Londres, il découvre à fond cette musique. C'est pour cela que ce sera leur prochain grand voyage.

Mozart adulte aura le génie de dépasser les clivages musicaux de l'époque. Il restera toujours attaché à la musique allemande et souhaitera lui donner ses lettres de noblesse, il connaîtra la française et intégrera à la perfection l'italienne.
C'est certainement une des raisons de son succès.  

En parlant de Mozart, j'aimerai savoir si quelqu'un, parmi vous, a lu Le secret de Mozart, de Claude mossé. Je suis curieuse d'en savoir plus

Étonnant qu'un antiquiste puisse écrire sur le XVIIIe siècle !

Mozart à la cour de Marie Thérèse:


http://www.scalarchives.com/web/ricerca_risultati.asp?nRisPag=36&prmset=on&SC_PROV=COLL&IdCollection=81759&SC_Lang=eng&Sort=9

Profitant de mes vacances pour relire de vieux trucs, je suis tombée sur une info qui m'a étonnée chez Fraser : Mozart n'aurait pas été assez bien accueilli à Versailles parce que la reine était enceinte.

On lui a, ajoute lady Fraser, offert une place d'organiste à la cour, mais le musicien a décliné. Pas assez bien pour lui.

Coucou Pim! J'espère que tes vacances se passent bien!

Je ne connaissais pas cette anecdote Je savais que le talent de Mozart n'a jamais vraiment été reconnu à sa juste valeur à Versailles, mais j'ignorais cette histoire d'accueil
Il faut dire qu'en plus d'avoir du talent, il savait qu'il en avait

C'est un peu ça l'idée!

Coucou' Chou. Mes vacances sont méga top! Mais j'ai pas trop le temps de me connecter à vrai dire...

Ah tant mieux alors, et bonne continuation!
C'est bon signe si t'as pas trop le temps de surfer

Ah non dis! Graf! Entre les escalades, les singes, les temples, les chauffeurs fous et les gares bondées, j'ai plus une minute à moi!!!

Juste de temps de vous faire un méga kissou, les ptits loups!

C'est déjà sympa d'avoir de tes nouvelles!

Here we can see Maria Theresa welcoming young Mozart.

Olivia a écrit:

Sa mère meurt lors du séjour de 1778.  

Sur ce portrait de famille peint en 1780, on voit que sa mère est décédée. 



Wolfgang est entre sa soeur Nannerl et son père Leopold.

Beau portrait de famille, où Mozart est tip-top comme sur les pochettes de ses CD's. 

Merci, Don Giovanni, et bienvenue dans notre Boudoir. Heureuse que vous ayez sauté le pas! 

hi 

Mozart Playing His New Tune to Marie Antoinette Via iPhone
 

Bienvenue, Herr Mozart ! Le forum manque un peu de musique. Pour paraphraser le Joseph II d'Amadeus (que vous n'aimez certainement pas ) -too less notes !

Trouvé sur le site du Château de Versailles
 ...... cadeau pour Don Giovanni ....... 

DÉCEMBRE 1763 - JANVIER 1764

Au cours de son périple européen, le jeune Mozart arrive à Versailles avec son père Léopold et sa sœur Nannerl. Un séjour en demi-teinte.
Le 18 novembre 1763, Léopold Mozart arrive à Paris pour présenter ses deux enfants prodiges : Marie-Anne, dite Nannerl, âgée de 12 ans, et surtout son petit Wolfgang, 6 ans. Ils espèrent se produire à la Cour de Versailles. Le baron Friedrich Melchior Grimm, célèbre auteur allemand, ami des encyclopédistes, va les y introduire.
Une visite privée a lieu au milieu de décembre. Louis XV les reçoit avec Madame de Pompadour. Léopold la trouve fort belle mais pleine d’orgueil. Elle a un air d’impératrice ! Il rit lorsque Wolfgang lui chuchote qu’elle ressemble à Threzel, leur cuisinière ! Après avoir joué pour elle, Mozart veut l’embrasser. La marquise refuse, ce qui froisse le petit garçon. N’a-t-il pas embrassé l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche ? Le fait est que les Mozart sont heurtés par la rigidité de la Cour de France. 
La réception officielle de la famille a lieu à la fin décembre. Elle loge, depuis le 24, à l’hôtel de Cormier (n° 6 de l'actuelle rue du Peintre Lebrun), à deux pas du Château. Après avoir joué devant la famille royale, la Dauphine et Mesdames, filles de Louis XV, embrassent à plusieurs reprises les enfants, à la grande satisfaction de Léopold. Il mesure au nombre de baisers l’intérêt qu’on leur porte. Madame de Pompadour reçoit là une leçon ! 
Le 1er janvier 1764, la famille est conviée à la table du Roi. Wolfgang est assis à côté de la reine Marie Leszczinska, Léopold près du roi et Nannerl, entre le dauphin et Mme Adélaïde. La reine, qui parle allemand, fait office d’interprète. A la fin du repas, Louis XV demande à entendre Mozart jouer de l’orgue. Une heure est convenue pour le lendemain. Mais le roi, impatient, se lève et se dirige vers la Chapelle royale. Tout le monde suit. L’enfant frappe une note prolongée, puis une autre, suivie d’un déluge d’harmonie. Le roi est stupéfait !
Les Mozart demeureront seize jours à Versailles. Léopold trouve la musique de la Chapelle royale à la fois bonne et mauvaise. Les chœurs sont, selon lui, excellents, mais la musique vocale trop glaciale, trop française ! A leur départ, Louis XV fait verser, par les Menus Plaisirs, 1 200 livres., somme qui vient s’ajouter aux multiples présents qu’ils ont reçus. Mozart dédiera en mars à Madame Victoire, en gage de reconnaissance, ses deux premières sonates pour clavecin publiées à Paris.

Moi aussi
cadeau 


de musicien à musicien
une partoche du maestro



C'est comme dans le film
pas une rature 

Magnifique ! 

J'en ai une aussi. Carrément de Don Giovanni.