Marie de BourbonMembre de la maison de Bourbon, elle est aussi dénommée «
Marie de Bourbon », ou, encore «
Marie de Montpensier » par son appartenance à la seconde maison de Montpensier
Dans sa jeunesse, la princesse est appelée «
Mademoiselle de Montpensier »
duchesse de Montpensier
princesse souveraine de Dombes
Dynastie: Maison de Montpensier
née le 15 octobre 1605
décédée le 04 juin 1627 à l'âge de 21 ans des suites des couches au palais du Louvre
inhumée à la nécropole royale de Saint-Denis
princesse du sang
Titres et honneurs
[*]
13 octobre 1605 — 27 février 1608:
Mademoiselle de Montpensier[*]
27 février 1608 — 06 août 1626:
Mademoiselle de Montpensier ou
la duchesse de Montpensier[*]
06 août 1626 — 04 juin 1627:
Madame ou
Son Altesse royale la duchesse d’Orléans
[*]
(La famille royale de France: titres et coutumes [http://www.heraldica.org/topics/france/frroyal.htm#sang], section portant sur les princes du sang
)[*]
Souveraine de Dombes27 février 1608 – 04 juin 1627
(19 ans, 3 mois et 8 jours)Fille de Henri de Bourbon, duc de Montpensier et Henriette-Catherine de Joyeuse.
Membre de la seconde maison de Bourbon-Montpensier, Marie est une éphémère "Madame", duchesse d’Orléans par son mariage avec "Monsieur" Gaston de France, frère du roi en 1626.
Elle est aussi la mère de la « Grande Mademoiselle », la plus riche héritière d'Europe.
Marie de Montpensier naît au château de Gaillon (aujourd’hui situé dans le département de l’Eure), dans la province de Normandie, le 15 octobre 1605.
La princesse Marie de Montpensier est la fille unique d’Henri de Montpensier (1573-1608), duc de Montpensier et dauphin d’Auvergne et d’Henriette-Catherine de Joyeuse (1585-1656), duchesse de Joyeuse et princesse de Joinville.
Par son père, qui appartient à la seconde maison de Montpensier
(branche cadette de la maison de Bourbon-Vendôme), Marie a pour ancêtre Jean VIII de Bourbon-Vendôme.
Jean est l’ancêtre qu’elle partage avec le roi Henri IV, ce qui la rend princesse du sang — comme tous les autres membres aînés de la maison de Bourbon depuis l’accession au trône de France de la famille, en 1589.
Son père est le prince le plus possessionné du royaume.
Du côté maternel, Marie appartient à la maison de Joyeuse, famille ducale depuis 1581, date à laquelle Anne de Joyeuse, mignon d’Henri III passe de vicomte à duc de Joyeuse.
Par sa proximité avec le trône de France et dans un contexte de guerres de religion, la famille est l’une des familles les plus influentes et puissantes de France.
Connue avant son mariage en tant que « Mademoiselle de Montpensier », Marie était l’enfant unique du duc et de la duchesse de Montpensier.
À l’âge de deux ans, durant la régence de Marie de Médicis, la princesse est fiancée au second fils d’Henri IV, le duc d’Orléans, celui que certains historiens appellent Nicolas-Henri de France, mais l’alliance n’est pas conclue puisque ce dernier meurt en 1611 à l’âge de quatre ans.
Elle est presqu'aussitôt fiancée à un autre duc d’Orléans, frère du précédent, Gaston de France (1608-1660), héritier présomptif du trône de France.
À la mort de son père Henri, en 1608, Marie devient
suo jure duchesse de Montpensier, un des duchés les plus anciens de France; ancien comté qui avait été élevé en duché-pairie en 1539.
Marie descendant d’ailleurs en voie directe et masculine de Saint Louis, mais aussi des Valois, comme le roi Jean II de France.
À la suite de la conspiration, qui échoue, Gaston de France finit par se marier à la duchesse le 06 août 1626, à Nantes.
En présence de la reine consort Anne d’Autriche, du roi et de la reine-mère Marie de Médicis, le mariage est considéré comme « le plus triste mariage jamais vu » par des membres de la famille du marié.
De cette union, Anne-Marie-Louise est la seule enfant du couple, puisque Marie décède six jours après la naissance de cette dernière des suites des couches, à l’âge de vingt-et-un ans, le 04 juin 1627 au palais du Louvre.
Marie de Montpensier est enterrée à la nécropole royale de Saint-Denis, au nord de Paris
La fille unique du couple, Anne-Marie-Louise d'Orléans ayant hérité de la fortune de sa mère immédiatement après sa mort, elle devient par la suite une des personnes les plus riches du royaume et est considérée, à la mort de son père, comme la plus riche femme d'Europe.
À la mort de cette dernière, en 1693, l’ensemble de la fortune est transmise après avoir été réintroduite au domaine royal à Philippe I
er (1640-1701), duc d’Orléans, frère cadet de Louis XIV.