18 juin 1793: Victimes de la Révolution

Joseph Gabriel François de La Motte de La Guyomarais

et sa femme,


Marie Jeanne Micault de Mainville


tous deux exécutés à Paris le 18 juin

Joseph Gabriel François de La Motte de La Guyomarais.

Né le 25 mars 1744 au chateau de la Ville ès Conte paroisse de Trégon (22)

Exécuté le 18 juin 1793 à Paris (victime de la Révolution française) à l'âge de 49 ans
Marié le 11 janvier 1763 à Lamballe (22) avec Marie Jeanne Micault de Mainville. Née le 22 décembre 1738 à Lamballe (22) - Exécutée le 18 juin 1793 à Paris (victime de la Révolution française) à l'âge de 54 ans

dont

Joseph 1764-1791
Marie Hyacinthe 1766
Edouard 1769-1844
Félix 1771
Agathe Julie 1774-1833
Amaury 1774
Casimir 1776-1843
Charlotte Marie 1780
Sévère Marie 1782-1792

Louis Anne du Pontavice

guillotiné le 18 juin

Né le 16 janvier 1766 à Lamballe
Exécuté le 18 juin 1793 (victime de la Révolution française) à l'âge de 27 ans

Parents

René Laurent du Pontavice, seigneur des Renardières 1730-1794
Suzanne Anne de La Villette 1743-1774/

Marié en 1790 avec Elisabeth Louise Person +/1824

dont

Elisabeth. Née le 25 avril 1793 à Paris - Décédée le 31 mai 1824 à Vannes, 56 à l'âge de 31 ans

officier au régiment d'Armagnac, domicilié à Paris, département de la Seine, condamné à mort le 18 juin 1793, par le tribunal révolutionnaire de Paris, comme complice de la conspiration de la ci-devant province de Bretagne, dont Larouerie était chef.

Louis Anne de Pontavice était né le 16 janvier 1766 aux Perruches en Montours.

Il fut admis aux écoles Royales militaires après avoir obtenu en 1777, d'Antoine Marie d'Hozier de Sévigny, juge d'armes de la noblesse de France, un certificat de noblesse.

Il entra en service en 1783.

En 1786, il était sous lieutenant au régiment d'Armagnac.

Au mois de mai 1791, alors capitaine, il donna sa démission, et prit une part active à la coalition du marquis de la Rouërie dont il était parent.

Dans le tumulte de la révolution, il fut arrêté le 30 mars 1793 à Paris, et condamné à mort le 18 juin 1793 place de la révolution.


Il rédigea une lettre à son père quelques jours avant de mourir; " au citoyen Pontavice, demeurant à la Branche à Saint-Brice près de Fougères département d'Ille et Vilaine. je viens d'être condamné, mon bon et tendre père, à la mort, après avoir éprouvé quatre mois de prison..."

Angélique Desilles,

exécutée le 18 juin