16 heures
La berline royale arrive à Châlons-en-Champagne, avec quatre heures de retard, par l'avenue de Paris, ils traversent la Marne et prennent la rue de Marne.
Châlons-en-Champagne, anciennement Châlons-sur-Marne
Ils relaient chez le maître de poste Viet, au 94 rue Saint-Jacques (actuellement rue Léon Bourgeois)
Puis ils reprennent la direction de Sainte-Menehould.
Elle doit atteindre Pont de Somme-Vesle où des soldats doivent escorter le roi.
Les hussards du régiment de Lauzun détachés à Pont-de-Somme-Vesle, las d’attendre le passage des voitures royales et menacés par les paysans, reçoivent l’ordre de leur jeune chef, le duc de Choiseul, de se replier à travers champs et de gagner Varennes-en-Argonne en évitant les routes.
https://fr.wikipedia.org/wiki/5e_r%C3%A9giment_de_hussards
Le 5e régiment de hussards (5e RH) est un régiment de cavalerie légère de l'armée française constitué sous l'Ancien Régime: il est le dernier régiment de cavalerie créé sous la monarchie.
Il se distingua particulièrement lors de la guerre d'indépendance des États-Unis et pendant les guerres de la Révolution et de l'Empire.
Il est détenteur des traditions du régiment de Lauzun-Houzards.
Le colonel chef de Brigade est François Joseph Drouot de Lamarche
Plusieurs détachements du régiment sont impliqués dans le dispositif militaire mis en place sur la route empruntée par le roi Louis XVI et sa famille lors de leur tentative de fuite vers Montmédy: un détachement de 40 hussards à Pont-de-Somme-Vesle sous les ordres du sous-lieutenant Boudet, 60 hussards à Varennes commandés par le sous-lieutenant Röhrig et 100 hussards à Dun sous les ordres du chef d'escadron Calixte Deslon.
Trois officiers sont obligés d'émigrer après l'échec de cette opération dès le 22 juin 1791
(Courriers du colonel de Pestalozzi du 1[sup]er juillet (Etain) et du 3 juillet 1791 (Bouzonville), SHD, Xc 245)[/sup]
En septembre 1792, il est installé à Châlons au mont Saint-Michel un vaste camp militaire, le camp de Châlons, d'où partent les futurs vainqueurs de la bataille de Valmy.
C'est l'écrivain et colonel d'artillerie Pierre Choderlos de Laclos qui l'organisa.
En 1792, les massacres de Septembre font un mort à Châlons, le 3 septembre, un vieillard octogénaire.
Une sainte locale s’appelait Pomme.
(Frédéric Bluche, septembre 1792. Logiques d'un massacre, Paris, Robert Laffont, 1986, (ISBN 2-221-04523-, p. 103) Son nom était attribué sous l’Ancien Régime, et la tradition s’est perpétuée sous la Révolution française, renforcée par l’existence d’un jour du calendrier républicain de la Pomme
( Pierre-Henri Billy, « Des prénoms révolutionnaires en France », Annales historiques de la Révolution française, 322 | octobre-décembre 2000, mis en ligne le 06 avril 2004, consulté le 09 avril 2014)