Bataille de Dettingen
Bataille de Dettingen entre l'armée royale française commandée par le maréchal Adrien Maurice de Noailles, duc de Noailles, et les forces de la coalition formée par l'Empire, le Royaume-Uni et le royaume du Hanovre sous le commandement du roi Georges II de la Grande Bretagne et d'Irlande et du prince Léopold-Philippe d'Arenberg.
Cette bataille dans le cadre de la Guerre de Succession d'Autriche fut perdue par la France qui vit anéanti sa célèbre compagnie des chevau-légers de la garde royale.
se déroula le 27 juin (16 juin du calendrier julien) 1743 à Dettingen, village de la commune de Karlstein am Main (Bavière) pendant la guerre de Succession d'Autriche.
Les Britannico-Hanovriens, rejoints par les Autrichiens, y défont une armée française commandée par le maréchal de Noailles
Campagne précédant la bataille
Les Bavarois (alliés de la France) avaient subi une défaite sévère près de Braunau le 09 mai 1743 et une armée alliée d'environ 50 000 hommes (Britanniques, Hanovriens et Autrichiens) dite pragmatique commandée par le roi George II et formée sur le Rhin inférieur après le retrait de Maillebois, s'avançait vers le sud dans le pays du Main et du Neckar.
Une armée française d'environ 70 000 soldats sous les ordres du maréchal de Noailles avait été rassemblée sur le cours moyen Rhin pour contrer cette nouvelle force.
Mais le duc de Broglie était en pleine retraite, et les places fortes de Bavière capitulaient les unes après les autres devant le prince Charles.
Les Français et les Bavarois étaient presque expulsés de la région du Rhin quand la bataille eut lieu.
Configuration du champ de batailleGeorges II, complètement dominé dans la manœuvre par des adversaires mieux aguerris, était en grand danger entre Aschaffenbourg et Hanau dans le défilé formé par les collines du Spessart et la rivière Main, n'ayant pas eu de ravitaillement notamment en pain depuis une semaine.
Déroulement de la batailleNoailles bloqua la sortie du défilé et disposa des postes tout autour.
Une partie des troupes, commandées par le duc Louis de Gramont, traversa le Main devant le village de Dettingen.
Les ordres étaient de rester sur une position défensive mais il attaqua.
Repoussés, ses hommes cherchèrent à se replier sur les ponts mais certains de ceux-ci s'effondrèrent et les soldats furent noyés.
La compagnie des chevau-légers de la garde royale française y fut anéantie.
Suites
L'honneur de la victoire alliée revint principalement à Léopold-Philippe d'Arenberg, qui fut blessé dans l’action. Georges II avait été témoin de sa bravoure, de l’habileté dont il avait fait preuve; il voulut montrer combien il les appréciait: ayant quitté l’armée le 1er octobre, pour se rendre dans ses États de Hanovre, ce fut au duc d'Arenberg qu’il en remit le commandement.
La campagne se termina bientôt après, et le duc, ayant fait repasser le Rhin à ses troupes, leur assigna des quartiers d’hiver.
Ce fut la dernière fois qu'un souverain régent du Royaume-Uni (en l'occurrence George II) mena ses troupes dans la bataille dont le souvenir est encore célébré particulièrement à l’académie royale militaire de Sandhurst.
En souvenir de la victoire Haendel composa son Dettingen Te Deum.
Vauvenargues, capitaine au régiment du Roi, a participé à la bataille.
Médaille Georg II, à la bataille de Dettingen (dans le Cabinet des pièces des Nieders, Landesmuseum Hannover)http://www.britishbattles.com/king-georges-war-austrian-succession/battle-of-dettingen/
George II à la bataille de DettingenMédaille Georg II, à la Bataille de Dettingen (dans le Cabinet des pièces des Nieders) Landesmuseum HanovreCampagne précédant la bataille
Les Bavarois (alliés de la France) avaient subi une défaite sévère près de Braunau le 09 mai 1743 et une armée alliée d'environ 50 000 hommes (Britanniques, Hanovriens et Autrichiens) dite
pragmatique commandée par le roi George II et formée sur le Rhin inférieur après le retrait de Maillebois, s'avançait vers le sud dans le pays du Main et du Neckar.
Adrien-Maurice, Duc de NoaillesUne armée française d'environ 70 000 soldats sous les ordres du maréchal de Noailles avait été rassemblée sur le cours moyen Rhin pour contrer cette nouvelle force.
Mais le duc de Broglie était en pleine retraite, et les places fortes de Bavière capitulaient les unes après les autres devant le prince Charles.
Les Français et les Bavarois étaient presque expulsés de la région du Rhin quand la bataille eut lieu.
Configuration du champ de bataille The Battle of Dettingen 1743
Royal Scots FusilierTerrain
Georges II, complètement dominé dans la manœuvre par des adversaires mieux aguerris, était en grand danger entre Aschaffenbourg et Hanau dans le défilé formé par les collines du Spessart et la rivière Main, n'ayant pas eu de ravitaillement notamment en pain depuis une semaine.
John Dalrymple, lord StairDéroulement de la bataille
Noailles bloqua la sortie du défilé et disposa des postes tout autour.
Une partie des troupes, commandées par le duc Louis de Gramont, traversa le Main devant le village de Dettingen.
Les ordres étaient de rester sur une position défensive mais il attaqua.
Repoussés, ses hommes cherchèrent à se replier sur les ponts mais certains de ceux-ci s'effondrèrent et les soldats furent noyés.
La compagnie des chevau-légers de la garde royale française y fut anéantie.
Suites
L'honneur de la victoire alliée revint principalement à Léopold-Philippe d'Arenberg, qui fut blessé dans l’action.
( Louis-Prosper Gachard, Biographie nationale de Belgique, vol. 1, Bruxelles, H. Thiry-Van Buggenhoudt (pour l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique), 1866 )
Georges II avait été témoin de sa bravoure, de l’habileté dont il avait fait preuve; il voulut montrer combien il les appréciait: ayant quitté l’armée le 1er octobre, pour se rendre dans ses États de Hanovre, ce fut au duc d'Arenberg qu’il en remit le commandement.
La campagne se termina bientôt après, et le duc, ayant fait repasser le Rhin à ses troupes, leur assigna des quartiers d’hiver.
Ce fut la dernière fois qu'un souverain régnant du Royaume-Uni (en l'occurrence George II) mena ses troupes dans la bataille dont le souvenir est encore célébré particulièrement à l’Académie royale militaire de Sandhurst.
En souvenir de la victoire, Haendel composa son Dettingen Te Deum.
Vauvenargues, capitaine au régiment du Roi, a participé à la bataille.