- Relation avec Catherine Fleury
dont
Charles de Montgogué
1640-1706
- Filleul : Charles Dubot 1634
- Filleul : Charles Blanchard, marquis du Bois de La Musse 1640-1708
- Filleul : Charles du Matz, seigneur du Brossais 1637-/1673
- Filleul : Armand Clabat, seigneur du Chillou 1651
- 1629 : Témoin au mariage de Paul Auget, seigneur du Saussoy 1592-1660 et de Marie Le Camus †1684
- 1636 : Témoin au mariage de François Ferrier 1607-1637 et de Catherine Henry
Parent de Richelieu, il se distingua en 1629 à l'affaire du Pas de Susu et en 1630 au combat de Carignan. Nommé grand maître de l'artillerie, il combatit en Flandres et par suite de ses victoires (Hesdin, La Bassée, Bapaume) obtint le bâton de maréchal de France.
Il prit part à presque toutes les campagnes du règne de Louis XIII, notamment au siège de Perpignan.
Il fut surintendant des Finances en 1648-1649.
(EP, d'après Georges Borbonove)
Famille originaire du Poitou, seigneur du Boisliet, de la Lunardière, de la Jobelinière, de la Villeneuve, duc de la Meilleraye, duc de Rethel, pair de France. Blason «de gueules au croissant d hermines, comme le Porte-Vezins.». Il devint Lieutenant général de Bretagne en 1632 ; gouverneur de Nantes et Grand Maître de l'Artillerie, Lieutenant général des armées du Roi en 1635 ; gouverneur du Port-Louis en 1637.
Il commanda les armées françaises dans toutes les campagnes de la guerre de Trente ans : Pas de la Case 1629, Carignan 1630 ; en 1639 dans l'Artois
1, en 1642 dans le Roussillon, en 1648 en Italie. Il avait la réputation d'être surtout «un grand assiégeur de villes», ayant conquis de nombreuses places. Il prit de vive force Lille et Hesdin.
Marié en premières noces en 1630 avec Marie Coiffier de Ruze et d'Effiat, il avait eu un fils, Armand-Charles, qui, par son mariage avec une nièce du Cardinal de Mazarin, prit les noms et armes de Mazarin.
Marie Coiffier de Ruze et d'Effiat décéda très jeune, le 22 avril 1633.
En 1636, pour rendre la citadelle du Port-Louis inexpugnable, le Cardinal de Richelieu le dépêcha au Port-Louis
«un des hommes du plus grand mérite, de la plus constante faveur et le plus comblé de son temps» Le Maréchal s'éprit de la fille de François de Cossé-Brissac, « l'admirable Marie », et il n'avait pas encore quitté la citadelle que les fiançailles étaient conclues.
Marie lui apportait en dot 400 000 livres et le gouvernement du Port-Louis. Il n y eut pas d'enfant.
En 1653, il légitima le fils qu'il avait eu de Catherine FIeury: Charles de Montgogué.
Sous la régence d'Anne d'Autriche, La Meilleraye continua d'être « fort dans la confiance de la cour »
Il reçut la surintendance des finances en 1648 et fut nommé duc et pair en 1663.
Il résida surtout à Nantes, mais ne dédaigna pas son gouvernement du Port-Louis où il séjourna « en son château », soit seul, soit avec Marie de Cossé-Brissac, presque tous les ans entre 1644 et 1658, époque des grands travaux: enceinte urbaine, couvent des Récollets, église Notre-Dame de l Assomption une fois l'enceinte achevée en 1654, il se démit de ses fonctions de Gouverneur du Port-Louis, en faveur de son fils Armand.
Le duc de la Meilleraye était devenu plus irascible et plus cassant en vieillissant, toutefois il ne manquait ni d'habileté, ni de finesse politique.
Avant même l'instauration de la Compagnie des Indes, il conçut l'audacieux projet de coloniser Madagascar, alors appelée l'Ile Dauphine et fonda sa propre compagnie de commerce maritime.
Il décéda le 08 février 1664, à l'âge de 62 ans.
Il fût parrain de
Diapolana et de
Dianphinola, deux fils d'un roi malgache baptisés à Sainte-Radegonde de Nantes le 23 janvier 1657 (vue 27)
(messages d'Annick Guérin 2013-09-16 18:25:27 et 2013-09-16 22:34:02)