Nombre de messages : 26592 Age : 66 Localisation : Versailles Date d'inscription : 10/01/2016
Sujet: 14 juillet 1789: Lun 15 Juil - 12:24
Les Parisiens excédés par les restrictions et l'immobilisme du roi Louis XVI, se révoltent.
A la recherche d'armes ils envahissent d'abord l'Hôtel des Invalides puis se ruent vers la prison de la Bastille.
Le gouverneur de Launay qui détient les clés de la forteresse est sommé de les remettre aux insurgés.
Mais certains révolutionnaires réussissent à pénétrer dans l'enceinte et De Launay ordonne d'ouvrir le feu.
Plus de 80 Parisiens sont tués.
En fin d'après-midi le gouverneur capitule, il est tué une heure plus tard.
La prise de la Bastille marque le point de départ du mouvement révolutionnaire français.
Le symbole de l'arbitraire royal est tombé, l'Ancien régime touche à sa fin.
Le peuple brûle les barrières d'octroi et s'empare de la Bastille à Paris qui détenait, à ce moment, sept prisonniers.
Le gouverneur de la forteresse, Launay, trois officiers et trois invalides sont massacrés par la foule.
Flesselles, prévôt des marchands, accusé de trahison, est lui aussi massacré.
Distribution des armes à la population parisienne sur l'esplanade des Invalides
attaque et prise de la Bastille
Ancien forteresse située à Paris à la porte Saint-Antoine.
Construite sous Charles V en 1370.
Cette citadelle militaire, flanquée de huit tours massives, devint prison d'état sous Richelieu. Rasée en 1790
Elle marque, le 14 juillet 1789, le passage de la révolution parlementaire à la révolution populaire parisienne.
Les concession faites par Louis XVI au Tiers état furent désapprouvées par la cour et la menace d'un complot aristocratique précipita les événements.
Dès le 26 juin, des régiment suisses et allemands avaient été concentrés autour de Versailles et de Paris.
Le renvoi de Necker, remplacé par le baron de Breteuil provoqua la fermeture de la bourse.
Avec l'appui des banquiers fut constituée une milice bourgeoise, en même temps qu'était nommé un Comité permanent à hôtel de ville.
La milice et la foule furent armées.
Comme le gouverneur de la Bastille (Jourdan de Launay*), avait refusé de livrer des armes et qu'une députation y avait été accueillie à coups de fusil, la prison d'état, symbole de l'arbitraire de l'ancien Régime, fut assiégée, prise et détruite par le peuple, Launay sa garnison et le prévôt des marchands, Flesselles*, furent massacrés.
Cet acte révolutionnaire eut pour conséquence le renvoi des troupes de Paris.
né à Paris le 9 avril 1740 décédé le 14 juillet 1789 au bout d'une pique
Fils du gouverneur de la Bastille, il succéda à son père en 1776.
Ayant refusé de livrer des armes pour la milice bourgeoise et le peuple, et ayant même, croit-on, ordonné de tirer sur la délégation de parlementaires qui venaient le trouver, il fut massacré après la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789.
né à Paris en 1721 décédé à Paris le 14 juillet 1789 Place de Grève à Paris
Maître de requêtes, puis intendant, successivement à Moulins, en Bretagne et à Lyon, il devint prévôt des marchands de Paris peu avant la Révolution, et fut tué par les émeutiers révolutionnaire lors de la prise de la Bastille le 14 juillet 1789 pour s'être opposé au mouvement populaire.
Le tocsin sonne à Paris, dès 7 heures du matin.
Depuis la veille dix-huit canons de calibre 8 de la Bastille sont braqués sur le quartier Saint-Antoine.
Une foule imposante s'est massée autour de la forteresse.
Vers 13h30
Quelques citoyens parviennent à briser à coup de haches les balanciers des chaînes du premier pont-levis.
Le pont s'abat et la foule pénètre dans la cour, mais doit reculer, accueillie par un déluge de balles.
Vers 15h30
Les gardes françaises viennent à leur aide, traînant derrière eux cinq canons.
Une autre troupe de patriotes armés arrivent encore, tirant les canons des Tuileries.
Bientôt la Bastille tombe.
Au soir de ce 14 juillet 1789, la Bastille est aux mains des insurgés Parisiens.
Le grand maître de la garde-robe s’est permis de se manifester dans la nuit, pour informer le roi que la Bastille est prise et le gouverneur assassiné.
Mieux que son maître, il a compris l’importance symbolique du fait.
Et ce bref dialogue résume bien la situation. Rappelons aussi le 14, rien. (mais carnet de chasse)
François XII Alexandre Frédéric de La Rochefoucauld, duc de Liancourt, puis 7e duc de La Rochefoucauld vient en informer le Roi Louis XVI « craignant pour les jours du roi et pour sa couronne », va éveiller ce prince dans la nuit de ce même jour au 15, lui fait part des événements de Paris et de la prise de la Bastille. Son mot au roi est bien connu: Celui-ci lui demande: "Mais, c'est une révolte ?"; et Liancourt de répondre au Roi, de manière visionnaire: "Non Sire, c'est une révolution !"
Et, après lui avoir dépeint le caractère menaçant de cette fatale insurrection, il conjure S. M. de se rendre à l'assemblée nationale, d'accorder le rappel de M. Necker, l'« idole du jour », au principal ministère, enfin d'ordonner le départ des troupes étrangères cantonnées aux environs de Versailles et de Paris
Luc-Normand Tellier, Face aux Colbert: les Le Tellier, Vauban, Turgot- et l'avènement du libéralisme, PUQ, 1987 (ISBN 978-2-7605-0461-5,[archive]) https://books.google.fr/books?id=7-vFKDLGHh8C&pg=PA600&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false