Le musée de la Révolution à Vizille

Bien chers Amis du Boudoir de Marie-Antoinette,

Nous avons le plaisir de vous présenter le programme des visites guidées qui auront lieu cette année-ci au Musée de la Révolution de Vizille.
http://www.domaine-vizille.fr/

Bien à vous

madame antoine

Vue ancienne du château de Vizille:


Château de Vizille (Album d’Uriage) [château vu du parc]
Debelle, Alexandre (inventeur) Deroy (graveur) Imprimerie Lemercie & Cie
Lithographie en couleur sur papier, sans date. Inv. MRF 1983.1
Coll. Musée de la Révolution française / Domaine de Vizille.

Et quelques infos sur les changements d'affectations:

Les départements de l’Isère et des Hautes-Alpes ont fait de 2017 une année d’hommage à la dynastie des Lesdiguières, famille dont la destinée à la tête du Dauphiné fut initiée par François de Bonne de Lesdiguières (1543-1626), chef de guerre protestant et camarade d’Henri IV.

François de Bonne de Lesdiguières est fait duc par Marie de Médicis, et nommé connétable de France en 1622, non sans avoir abjuré. On ne saurait dire si cet homme qui transforma Grenoble et fit de sa forteresse médiévale de Vizille une somptueuse demeure de plaisance, fut un serviteur du bien commun ou un ambitieux roué et sans scrupule. Un peu des deux, sans doute, ce que ces expositions se chargent de montrer.
https://www.connaissancedesarts.com/

Bien chers Amis du Boudoir de Marie-Antoinette,

On annonce de très intéressants événement au Musée de la Révolution de Vizille dans le cadre de la Nuit Européenne des Musées.

Entrez dans le cadre !

19 et 20 mai samedi 19 mai – 18h00 à 20h00 dimanche 20 mai – 14h00 à 17h00 Entrez dans le cadre ! Musée de la révolution française – domaine de Vizille Gratuit. Tirage offert. Free. Offered edition (drawing).   Remontez dans le temps et prenez la pose devant l’artiste pour vous faire tirer le portrait. Les personnages célèbres de la Révolution française vous laisseront leurs habits et leur place dans le tableau l’instant d’un déclic. Chaque visiteur repartira avec son tirage gratuit.

Go back in time and strike pose in front of the artist to make you paint a portrait. The famous characters of French Revolution will leave with you their clothes and their place in the picture (board) the instant of a clack. Every visitor will leave with his free edition (drawing).

- handicap auditif hearing impairment - Musée de la révolution française – domaine de Vizille Place du château, 38220 Vizille, Isère, Auvergne-Rhône-Alpes, France 38220 Vizille Isère Auvergne-Rhône-Alpes http://www.domaine-vizille.fr https://fr-fr.facebook.com/pages/Domaine-de-Vizille-Mus%C3%A9e-de-la-R%C3%A9volution-fran%C3%A7aise/127374833987241
https://www.unidivers.fr/rennes/entrez-dans-le-cadre/

madame antoine

Nous rappelons cette importante information sur Louis XVII :
https://maria-antonia.forumactif.com/t23588-heurs-et-malheurs-de-louis-xvii-arret-sur-images#355286

Entrons !

Nouvelle acquisition pour le musée de Vizille

• Privés de commandes par la Révolution Française et l’exil de leurs principaux mécènes, les artistes devaient faire face à des conditions difficiles. Afin de les soutenir, le Comité de salut public décida d’organiser au printemps 1794 des concours de peinture, de sculpture et d’architecture, connus aujourd’hui sous le nom de concours de l’an II. Le sujet pour les peintres étaient libres à la condition qu’ils représentent les « époques les plus glorieuses de la Révolution française ».

Nicolas-Antoine Taunay (1755-1830)
Trait de bravoure et de patriotisme de plusieurs soldats français détenus en prison
Huile sur toile - 40,6 x 61 cm
Vizille, Musée de la Révolution Française
Photo : Musée de la Révolution Française


C’est une esquisse pour une toile de ce concours, peinte par Nicolas-Antoine Taunay, que vient d’acquérir le Musée de la Révolution Française de Vizille auprès de la galerie Michel Descours. Le sujet est conforme au programme puisqu’il se réfère à une scène de bravoure de l’armée française dans un combat contre les espagnols à Saint-Jean-de-Luz. Plusieurs militaires emprisonnés réclamèrent d’aller combattre, promettant de revenir se constituer prisonniers après la bataille. Celle-ci fut gagnée, et l’on voit sur le tableau les héros revenir vainqueurs après la bataille pour regagner la prison. Ils furent par la suite libérés suite à ce trait de bravoure et de vertu.

On comprend que le tableau ne pouvait que plaire au Comité de salut public en raison de son sujet. Mais l’œuvre de Taunay est également particulièrement réussie dans sa composition qui montre une courbe ascendante de la gauche vers la droite, le long d’un escalier et devant un château qui sont d’ailleurs tout droit sortis de l’imagination du peintre qui ne connaissait pas les lieux. Elle obtint un second prix en compagnie de Philippe Chéry, de Joseph-Benoît Suvée, Étienne Garniet et Sablet [1], tandis que le François Gérard et François-André Vincent se partageaient le premier prix.

L’œuvre, connue seulement par une photo et publiée par Claudine Lebrun Jouve dans le catalogue raisonné de l’artiste publié par Arthena en 2003, portait un titre erroné qui persistait depuis 1831 : Les prisonniers de retour à Besançon en 1793 : faute d’avoir reconnu que Chauvin-Dragon était le nom de Saint-Jean-de-Luz sous la Révolution, la description du tableau lors de l’exposition de l’An II était devenue : « [...] Les soldats de Chauvain, Dragons, réintégrant la prison [...] ». Le sujet réel a été identifié par Mehdi Korchane.

Vizille conserve d’autres œuvres en rapport avec ce concours auquel elle consacrera une exposition en 2020.


Note
[1] Nous tirons cette information de l’article Les concours de l’An II. En quête d’un art républicain d’Annie Jourdan, disponible en ligne ici. Le prénom de Sablet n’est pas précisé, nous ne savons pas s’il s’agit de Jacques ou François Sablet.

Merci à Didier Rykner https://www.latribunedelart.com/

Super expo pour les amateurs de bulles (on dit phylactères en fait ) :

Bint Georch a écrit:

Bonne nouvelle : les auteurs Florent Grouazel et Younn Locard exposent leurs planches originales ainsi que leurs carnets de croquis au Musée de la Révolution française de Vizille. Un travail époustouflant !



par BENJAMIN BARDINET

Au Musée de la Révolution française, les tableaux représentent, pour la plupart, des figures allégoriques (la Justice, la Liberté…) ou historiques (Marat, Robespierre…) de cet épisode majeur de notre Histoire que fut la Révolution française. Mais dans l’ouvrage titanesque (3 tomes de 250 pages chacun) qu’ils consacrent à ce moment charnière, Florent Grouazel et Younn Locard ont, au contraire, choisi de porter leur regard sur le peuple dans sa diversité.

Dans l’exposition qui en découle, les premières planches dévoilent la vie misérable de citadins reclus dans un cloaque sordide, rappelant que les injustices et la misère ont été le terreau de la Révolution. Et que le peuple, souvent en proie aux doutes et aux errances, traversa ce moment sans forcément avoir conscience de ce à quoi il participait.

Prenant alternativement la plume, les deux auteurs développent un trait fouillé qui fait merveilleusement état de ce bouillonnement. Fourmillant de détails, chaque case rend compte de l’effervescence qui caractérise le Paris de la fin du XVIIIe siècle. Et quand il s’agit de représenter un événement majeur comme la prise de la Bastille, c’est carrément au grand format qu’ils s’attellent.

L’art du bédéiste

Les nombreux repentirs et retouches sur les planches originales attestent d’un travail "à l’ancienne", sans palette graphique. Ce dessin minutieux est nourri de nombreuses heures de recherches dont témoignent plusieurs carnets de croquis exposés dans des vitrines au centre de la salle. Ces recherches sont aussi bien documentaires, sur les costumes de l’époque, que relatives aux expressions d’un personnage ou encore aux ambiances des ruelles du Paris de l’époque.

Tout cela nous démontre une fois de plus que la bande dessinée, qui fut pendant longtemps une expression artistique méprisée, nécessite de la part des auteurs de porter simultanément la casquette de réalisateur, scénariste, dialoguiste, accessoiriste, costumier, acteur, historien… Et, par conséquent, d’être sacrément doués !

Musée de la Révolution Française Place du château Vizille
Jusqu'au 2 septembre 2019, tjl sauf mar de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h

Je vous donne la référence de l'article.
http://www.petit-bulletin.fr/grenoble/index.html

Merci à Bint pour le partage d'info.

Merci, j'ignorais qu'il existait une rubrique sur le Musée de la Révolution de Vizille. Le Boudoir de Marie-Antoinette est encore plus riche que je ne l'imaginais.

Le musée de la révolution française de Vizille (Isère) propose une exposition où il est non seulement permis mais surtout encouragé de toucher les oeuvres d'art. Intitulée L'art et la matière, cette exposition s'invite jusqu'au 30 mars 2020.


:copyright: France 3 Alpes



"Passer par le toucher permet de voir la sculpture autrement", explique Alexandra Lagrange, commissaire de l'exposition temporaire l'Art et la matière du musée de la Révolution française de Vizille. Juqu'au 30 mars 2020, le musée isérois accueille cette exposition unique en France. Les visiteurs y sont invités à découvrir les oeuvres d'art avec les mains.
Les yeux bandés

"Je trouve ça très intéressant pour les enfants qu'ils puissent toucher parce que d'habitude , au musée, on passe notre temps à leur dire de ne pas toucher, explique une maman qui a accompagné Pauline, sa petite fille. Là, ils peuvent sentir les différentes matières, ils mobilisent leurs sens. C'est étonnant et c'est beaucoup plus ludique." Les visiteurs peuvent déambuler les yeux bandés et tenter de deviner la personnalité ou la matière qu'ils ont entre les mains. Et, lorqu'on est privé d'un de nos sens, ce n'est pas toujours aisé.

• On ne sait pas du tout ce qu'on touche, on essaie de deviner mais des fois ce n'est pas du tout ça. On confond un peu tout. Il y a des formes, on ne sait pas si c'est des cheveux ou un tissu,
  - Charlotte, une jeune visiteuse

Les moulages et sculptures que les amateurs d'art viennent découvrir du bout des doigts proviennent des collections du musée Fabre de Montpellier et du musée du Louvre, les deux structures à l'initiative de cette exposition.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/


Original

Un professeur en résidence au musée de la Révolution de Vizille !

"Il y a tout ce que je veux à portée de main"

L'historien Guillaume Mazeau, enseignant-chercheur spécialiste de la période révolutionnaire s'est installé au domaine de Vizille au sud de Grenoble. Après 7 mois d'interruption dûe à la crise sanitaire, il a pu reprendre ses recherches en exploitant le fonds exceptionnel de documents du musée... tout en logeant sur place. Un privilège qu'il apprécie.




Une mine d'or pour les chercheurs

Le centre de ressources du musée de la Révolution française, c'est 27.000 documents : bibliothèques léguées par des historiens, ouvrages d'époque, collections d'art. "C'est une des plus belles bibliothèques qui existe sur la révolution française et la fin du 18ème siècle. Il y a des ouvrages très spécialisés acquis dans le cadre du bicentenaire de la révolution française et il y a aussi plein de dons faits par les historiens de la Révolution. Il y a tout ce que je veux à portée de main" s'enthousiasme Guillaume Mazeau qui trouve au musée tout ce qu'il faut pour nourrir son thème de recherche : l'année 1789. "J'essaye d'aller dans tous les documents que me propose ce musée pour réexaminer, faire une sorte d'inventaire de cette année 1789 et voir ce qu'elle nous a légué aujourd'hui. La révolution peut aider à porter un regard critique sur notre époque."


Une résidence pour historiens

Le musée de la Révolution française offre un privilège aux chercheurs. La possibilité de dormir sur place et de profiter du parc splendide propice à méditer sur les ombres et les lumières de l'histoire. Guillaume Mazeau est un habitué du lieu "à la fois très accueillant et très simple" dans lequel il peut travailler au calme et réfléchir. "C'est plus accueillant que dans un monastère mais il y a cet éloignement du flux quotidien qui peut nous aider à prendre de la distance, nous autres historiens, on en a besoin parfois" précise-t-il.

Anne Hédiard


Reportage France3 :

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/

"La Marseillaise", l'histoire de l'hymne national racontée au musée de la Révolution française
https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/la-marseillaise-l-histoire-de-l-hymne-national-racontee-au-musee-de-la-revolution-francaise_4728225.html

Avec une video