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 20 juillet 1758: Marguerite Elie Guadet

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yann sinclair

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MessageSujet: 20 juillet 1758: Marguerite Elie Guadet   20 juillet 1758: Marguerite Elie Guadet Icon_minitimeJeu 18 Juil - 15:43

20 juillet 1758: Marguerite Elie Guadet 220px-E._Guadet

Élie Guadet
Estampe gravée par Jean-Baptiste Vérité d'après un dessin de Joseph Boze, Paris, BnF, département des estampes, vers 1792-1793



Marguerite Elie Guadet
20 juillet 1758: Marguerite Elie Guadet Guadet
Né le 20 juillet 1758 à Saint-Emillion
Guillotiné le 17 juin 1794 à Bordeaux à l'âge de 35 ans

Homme politique français, député girondin à l'Assemblée législative (1791) puis à la Convention (1792)
Député à l'Assemblée législative, puis à la Convention, ce chef girondin fut un des plus brillants orateur de son groupe.

Après avoir contribué à la chute de la monarchie, il lutta contre la dictature de la Montagne. Vaincu, il resta longtemps caché avant d'être pris et guillotiné.


Avocat inscrit au Club des Jacobins peu après le début de la Révolution, il fut un des orateur les plus brillants du groupe girondin, siégea à l'Assemblée législative, puis à la Convention où il vota la mort du roi Louis XVI avec sursis et se montra un des plus violents adversaires des Montagnards.

Après l'élimination des Girondins le 31 mai et 2 juin 1793, il prit la tête de l'insurrection fédéraliste en Normandie, mais échoua, réussit à se cacher quelque temps, puis, découvert, fut condamné à mort et guillotiné.

20 juillet 1758: Marguerite Elie Guadet Capure23

Député

Quand la Révolution française éclate en 1789, Élie Guadet, issu d’une famille de magistrats girondins, a déjà acquis une solide réputation de plaideur à Bordeaux. Nommé administrateur du département de la Gironde en 1790 puis président du tribunal criminel de Bordeaux, il est élu la même année député de la Gironde à l’Assemblée législative.

Avec Gensonné et Vergniaud, il sera l’un des fondateurs du groupe politique des girondins. Il préside l’Assemblée nationale du 22 janvier au 5 février 1792 et préside la Convention nationale du 18 octobre au 1er novembre 1792.


Assemblée législative

Partisan de la constitution de 1791, Élie Guadet rejoint le club des Jacobins et s’y fait le pourfendeur des opposants et ennemis de cette constitution. Il s’oppose avec virulence aux ministres de Louis XVI et contribue à ce que le souverain accepte un cabinet Girondin, le 15 mars 1792.

Après que Louis XVI ait révoqué le cabinet Girondin en juin, Guadet essaie de renouer des contacts avec la Cour mais ces tentatives sont avortées suite à l’insurrection du 10 août 1792 qui voit la chute de la monarchie. Il s’oppose alors violemment à la Commune insurrectionnelle de Paris, obtenant pour un temps sa dissolution, le 30 août, quoique cette décision ait été annulée dès le lendemain. Lors du procès de Louis XVI, il se prononce pour l’appel au peuple et la peine de mort mais avec sursis.


Convention

Envoyé par la Gironde à la Convention, excellant aux attaques personnelles et à la polémique, Guadet devient dès lors l’un des adversaires les plus farouches des Montagnards, particulièrement de Robespierre, Danton et surtout Marat, sa bête noire, contre lequel il avait déjà obtenu des poursuites en mai 1792. À nouveau, il obtient la mise en accusation de l’« ami du peuple » par l’Assemblée nationale le 12 avril 1793. Paradoxalement, il votera contre sa propre proposition. C’est lui qui proposera, le 18 juin, la nomination d’une commission des Douze afin d’enquêter sur les « exactions » de la Commune de Paris et de veiller à la sécurité de l’Assemblée.
De telles positions lui vaudront d’être un des premiers députés désignés comme « ennemis de la Révolution » par les sections parisiennes et, peu après, de faire partie des 22 députés girondins décrétés d’arrestation lors de la journée du 2 juin 1793 qui scellera le sort du groupe girondin.


La fuite

Guadet s’enfuit dans un premier temps à Caen où, avec Pétion il participe à la tentative d’insurrection provinciale dans le but de faire plier la Convention. Après l’échec de cette tentative, Guadet se réfugie en Gironde avec Pétion, Buzot, Barbaroux, Jean-Baptiste Salle et Jean-Baptiste Louvet de Couvray. Guadet se cache à Saint-Émilion pour finalement être arrêté, en compagnie de Salles, dans la propre maison de son père. Il est guillotiné à Bordeaux, place Dauphine, le 27 prairial an II en même temps que son père, sa tante et son frère.

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