Georges Couthonhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Couthonavocat, homme politique et révolutionnaire français
Accusé le 9 thermidor avec Robespierre et Saint-Just de former un « triumvirat » aspirant à la dictature, il est mis en accusation avec ses collègues, ainsi que Augustin Robespierre (surnommé Robespierre le Jeune) et Le Bas. Enfermé à la prison de la Bourbe, il en est extrait dans la nuit, une heure après minuit, par les membres de la Commune insurrectionnelle, qui lui remettent ce mot signé de Robespierre le jeune, Saint-Just et Robespierre l'ainé: « Couthon, tous les patriotes sont proscrits, le peuple tout entier est levé; ce serait le trahir que de ne pas te rendre avec nous à la Commune, où nous sommes actuellement »
Puis ils le conduisent à la Maison commune.
Là, il est arrêté peu après par les troupes fidèles à la Convention; laissé au bord de l'escalier, il tombe et se blesse à la tête. Porté vers cinq heures à l'hospice de l'Humanité, il est pansé par le docteur Desault, qui le fait ensuite coucher dans le lit no 15 de la salle des opérations.
Interrogé par Jean-Antoine Bucquet, juge de paix de la section de la Cité, envoyé par Léonard Bourdon pour s'assurer de son état, il déclare: « On m'accuse d'être un conspirateur, je voudrais bien qu'on lise dans le fond de mon âme »
De leur côté, Barras et Delmas ordonnent à la section de la Cité d'établir un poste à l'hospice, en rendant le commandant de ce poste responsable sur sa tête de la personne de Couthon.
Peu après, le juge de paix Bucquet reçoit l'ordre de le conduire, avec l'officier municipal Gobeau, au Comité de salut public30, où il retrouve Robespierre à neuf heures.
Transféré à la Conciergerie à dix heures et demie, il est exécuté le premier, le 10 thermidor an II (28 juillet 1794), vers dix-sept heures, demeurant jusqu’à la mort fidèle à la politique et à l'amitié de Robespierre.
Puis il est inhumé avec les autres robespierristes au cimetière des Errancis.