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| les tricoteuses | |
| | Auteur | Message |
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pimprenelle
Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: les tricoteuses Mer 14 Nov - 9:09 | |
| Elena Maria Vidal nous offre un article sur ces femmes qui avaient installé leurs quartiers au pied de la guillotine et attendaient les exécutions en alignant quelques points... Partie intégrante du folklore de la révolution, les tricoteuses étaient en fait de pauvres femmes sans instruction. Le contexte violent, les famines que subissaient leur famille, tout concourait à les faire sortir d'elles-mêmes. Bien manipulées, elles devenaient des instruments de haine d'une agressivité redoutable. _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: les tricoteuses Mer 14 Nov - 10:14 | |
| On les rencontrait déjà au sein du tribunal révolutionnaire... Le film de Richard Heffron, "Les Années Terribles" les reconstitue bien comme en parle Elena Maria Vidal, je trouve...
Bien à vous. |
| | | Chou d'amour Administrateur
Nombre de messages : 31526 Age : 42 Localisation : Lyon Date d'inscription : 22/05/2007
| Sujet: Re: les tricoteuses Mer 14 Nov - 11:53 | |
| Ah je ne connaissais pas ces "tricoteuses"...elles brodaient ou tricotaient aux abords d'une exécution tout en échauffant la foule aux alentours? _________________ Le capitalisme c'est l'exploitation de l'homme par l'homme. Le syndicalisme c'est le contraire!
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| | | pimprenelle
Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: les tricoteuses Sam 17 Nov - 11:00 | |
| Le terme recouvre plus d'une notion, dirait-on, Chou. Dans le sens restreint, on a l'image de ces groupes de harpies qui attendent que coule le sang sous la guillotine en alignant les points à l'endroit et les points à l'envers... Mais, comme l'a rappelé Majesté, ces femmes, haineuses, vindicatives, étaient partout où elles pouvaient se trouver. Elles assistaient aux assemblées d'hommes où elles essayaient de faire entendre la voix des femmes. Alors, quand on dit "tricoteuses"... L'image d'Epinal recouvre une réalité moins folklorique. Celles des femmes du peuple, discriminées, sans droit, pauvres... et prêtes à tout. Le sujet mériterait vraiment qu'on le creuse. J'en serais tout à fait incapable, faute de connaissances. Il m'a semblé que cet article cernait bien la condition des femmes à l'époque. Les tricoteuses elles-mêmes sont l'objet d'un livre, dont voici un compte-rendu ici. _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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| | | Chou d'amour Administrateur
Nombre de messages : 31526 Age : 42 Localisation : Lyon Date d'inscription : 22/05/2007
| Sujet: Re: les tricoteuses Sam 17 Nov - 11:49 | |
| Ah merci Pim Il faut dire que je voyais mal des femmes tricoter tranquillement à coté d'une guillotine tout en insultant les condamnés _________________ Le capitalisme c'est l'exploitation de l'homme par l'homme. Le syndicalisme c'est le contraire!
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| | | pimprenelle
Nombre de messages : 40594 Date d'inscription : 23/05/2007
| Sujet: Re: les tricoteuses Sam 17 Nov - 11:59 | |
| Disons qu'elles ne faisaient pas que ça... _________________ rien que la mort peut me faire cesser de vous aimer
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: les tricoteuses Ven 13 Aoû - 2:21 | |
| Ces "tricoteuse" font partie intégrante de la révolution presque autant que la guillotine. Des comportements comme celui de ces femmes ne sont pas propres à la révolution : de tout temps, les exécutions publiques et autre tortures ont attiré les foules. Sous la monarchie, quand il y avait des mises à mort sur la roue ou par écartèlement, les balcons des maisons qui donnaient sur la place étaient loués à prix d'or ! Et au XIXème siècle, on finit par prendre la décision de faire les exécutions dans la cour des prisons hors de la vue du public quand on s'aperçut que des guides touristiques incluaient dans leurs programmes la mort d'un condamné sur la guillotine ! Je ne sais pas pourquoi mais il semblerait que les mises à morts, fait divers et autre trucs morbides plaisent à certains. Spécial quand même d'apprécier ça ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: les tricoteuses Ven 13 Aoû - 14:08 | |
| Vous n'empêcherez jamais les gens de faire dans le morbide. J'ai vu à la télé sur France 3 dans le journal des journaux, des gens de La Faute sur Mer parler de certains touristes qui leur demandaient la direction du quartier où des gens avaient trouvé la mort lors de la tempête Xynthia. Les habitants étaient persuadés que s'il y avait eu un circuit touristique, il aurait eu un grand succès. C'est choquant ce côté morbide ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: les tricoteuses Ven 13 Aoû - 14:09 | |
| C'est vraiment effroyable! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: les tricoteuses Ven 13 Aoû - 22:34 | |
| vraiment ignoble ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: les tricoteuses Sam 14 Aoû - 18:17 | |
| Citoyennes tricoteuses de Dominique Godineau Alinéa , 1988, 420 p : 22,71 euros |
| | | Maria Cosway
Nombre de messages : 733 Date d'inscription : 05/07/2015
| Sujet: Re: les tricoteuses Dim 4 Nov - 13:19 | |
| The Tricoteuses of the French RevolutionNovember 3, 2018 by Lisa Waller Rogers At the start of the French Revolution, the market women of Paris, hungry for bread, marched by the thousands to Versailles to confront King Louis XVI and his government over rising food prices and food shortages. Surprising everyone, their demands were met and, in addition, they convinced the royal family—including Queen Marie Antoinette—to relocate to the French capital city. Working class women had never before demonstrated such political clout. These women were hailed as sisters of the Revolution and were invited to important political events. These “mothers of the revolution,” or “bonnes citoyennes,” became overnight heroines for the cause of liberty. They came to be known as the knitting women, or tricoteuses (pronounced trick uh TUZZ). The knitting women of the French Revolution. Pierre-Etienne Lesueur’s Les Tricoteuses Jacobines, 1793.Over time, though, the tricoteuses grew swollen with power and inflamed by the fury of the Revolution. They became rowdy and blood-thirsty, harassing aristocrats in the street, insulting them and urging the radical sans-culottes, or lower class militants, to carry out dreadful atrocities against them. The tricoteuses were like the Greek furies that punished culprits they thought were guilty by hounding them relentlessly. The behavior of the tricoteuses became so dangerous that they became a liability to the more authoritarian revolutionary government. On May 21, 1793, the women were banished from government proceedings. Later that week, they were forbidden from forming any political assembly. The tricoteuses were reduced to hanging around the guillotine. They were the ghoulish women who sat and knitted while the public executions took place during the French Revolution (1789-1799). Many knitted liberty caps, their sharp needles clackety-clacking, while head after head fell beneath the blade and into the basket. Charles Dickens popularized the tricoteuses in The Tale of Two Cities (1859), set in London and Paris before and during the French Revolution and the Reign of Terror. One of the main villains of the novel is Madame Defarge, a tricoteuse, a French Revolution fanatic obsessed with the extermination of real and imagined enemies of the Revolution. She knits and her knitting secretly encodes the names of people to be killed. The tricoteuse Madame DeFarge (r.) confronts Miss Pross over the whereabouts of the Evrémonde family. Scene from the novel, A Tale of Two Cities, by Charles Dickens, 1859. Image by Fred Barnard, 1870shttps://lisawallerrogers.com/ Nice place to visit this blog. _________________ Who knows what lies beneath ?
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| Sujet: Re: les tricoteuses | |
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