L'Académie royale des Sciences découvre avec émerveillement un chef-d'œuvre d'horlogerie
Il a fallut 20 ans à l'ingénieur Claude-Siméon Passemant pour imaginer un mécanisme capable d'assembler la somme des savoirs de son temps. Douze années supplémentaires seront nécessaires à l'horloger Louis Dauthiau pour matérialiser les calculs complexes de son confrère, aussi les deux savants ne sont-ils pas peu fier de présenter leur création.
Le mouvement des planètes, l'heure, la date avec l'année et le calcul des années bissextiles, les phases de la lune...
La pendule paraît si prodigieuse qu'elle est présentée, un an plus tard, à Louis XV.
Vivement impressionné, le souverain l'achète afin de l'installer à Versailles, et commande aux Caffieri père et fils, un somptueux boîtier de bronze doré, avec des ouvertures afin de rendre le mécanisme visible. Les bronziers mettront près de quatre ans pour habiller somptueusement la pendule du Roy, posée sur un petit socle de marbre, afin que les vibrations du parquet n'altèrent pas le mouvement du balancier.
(Merci à =68.ARBxUCS5F0PyCKjSGKHPrrShaa_MW83G9xl4Feuv0rfUbucEN8hNRNHTLrLEyKmp9L7bp_InjxVReM8aJq9wBkFiV9761RzVShRlLVD31gD605_xia6tTEiucIldCFWb2P5yOI8&__tn__=C-R]Matthieu Nègre )
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